Par croissanceafrique |
Le projet fait partie de l’Année de l’investissement et avait été convenu lors d’une réunion en janvier dernier |
MALABO,
Guinée Equatoriale, 13 mai 2020/ — Le ministère des Mines et des
Hydrocarbures (MMH) de Guinée équatoriale, en collaboration avec
l’Atlantic Methanol Production Company (AMPCO), a confié à la société
américaine Nexant l’étude de faisabilité pour la construction d’une
nouvelle usine de production de formaldéhyde à Punta Europa. Le projet fait partie de l’Année de l’investissement et avait été convenu lors d’une réunion en janvier dernier entre S.E. le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures, le président-directeur général de Marathon Oil, Lee Tillman, et son vice-président, Mitch Little. Le formaldéhyde est un composant clé dans la fabrication de plastique, de vêtements, de papier et est largement utilisé dans les industries dérivées du bois. La construction d’une telle installation en Guinée équatoriale ouvrirait des portes pour la création et la croissance de ces industries connexes dans le pays. L’étude de faisabilité du projet devrait être prête à la mi-juin 2020 et fait partie de l’année en cours 2020. « Nous sommes sur la bonne voie pour livrer plusieurs projets dans le cadre de l’Année d’investissement 2020 après l’attribution de l’étude de faisabilité pour une raffinerie modulaire de 5 000 b / j à VFuels le mois dernier, et l’attribution de l’étude de faisabilité pour l’usine de dérivés de méthanol cette semaine », a déclaré S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima. « Ce sont deux projets phares de l’Année de l’investissement qui stimuleront la transformation locale du pétrole et du gaz naturel et créeront des emplois substantiels pour le pays », a-t-il ajouté. Les projets de l’Année de l’investissement 2020 visent à attirer des investissements dans les industries intermédiaires et en aval de la Guinée équatoriale et à promouvoir des infrastructures qui ajoutent de la valeur à l’industrie des hydrocarbures du pays par la création d’emplois. À la lumière de la crise économique actuelle dans la région, l’Année de l’investissement est également devenue un moyen pour la Guinée équatoriale d’assurer une reprise rapide et durable de son économie en encourageant les investissements dans des projets d’infrastructure clés qui peuvent créer de la valeur locale et générer des revenus pour le pays. Les projets clés promus dans le cadre de l’Année de l’investissement comprennent notamment une raffinerie modulaire pour l’approvisionnement domestique, une raffinerie modulaire supplémentaire qui pourrait être destinée à l’exportation, des réservoirs de stockage pour les produits raffinés, la fabrication de dérivés de méthanol, une zone d’extraction industrielle avec une raffinerie d’or et un projet d’usine d’urée. |
La Guinée équatoriale attribue un contrat à la société américaine Nexant pour une usine de transformation de dérivés de méthanol
Un nouveau Master Plan va soutenir le premier méga hub de gaz offshore d’Afrique dans le golfe de Guinée

Par croissanceafrique |
Le méga hub gazier offshore sera le premier projet de ce type de l’Afrique en offshore, et vise à regrouper les réserves de gaz à travers le golfe de Guinée |
MALABO,
Guinée Equatoriale, 13 mai 2020/ — La Guinée équatoriale continue de
soutenir le développement de la production et de la monétisation du gaz
naturel dans le golfe de Guinée, avec l’attribution d’un nouveau contrat
pour un nouveau Master Plan du Gaz pour soutenir le développement en
cours de son méga hub gazier offshore. En collaboration avec Marathon Oil Corp et EG LNG, le ministère des Mines et des Hydrocarbures (MMH) a attribué mardi un contrat pour l’élaboration d’un plan directeur du gaz à la société britannique Gas Strategies. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du développement du méga hub de la Guinée équatoriale pour le gaz, pour lequel des accords définitifs en vue de la monétisation de l’unité Alen ont été signés en avril 2019. Le méga hub gazier offshore sera le premier projet de ce type de l’Afrique en offshore, et vise à regrouper les réserves de gaz à travers le golfe de Guinée en maximisant l’infrastructure existante à Punta Europa. Alors que des installations clés comme EG LNG et l’usine de méthanol de Marathon étaient jusque là alimentées en gaz par le champ d’Alba, la baisse de sa production nécessite de recueillir du gaz dans d’autres champs et réserves de la région. « La Guinée équatoriale a donné au gaz naturel une priorité en termes de développement et de monétisation, et nous pensons que le gaz est la clé de l’industrialisation et de la création d’emplois », a déclaré S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures. « Avec des initiatives clés telles que LNG2Africa, le méga hub gazier offshore en cours et l’Année d’investissement 2020, nous allons achever des projets gaziers clés en amont, en intermédiaire et en aval qui diversifieront davantage notre économie, offriront des opportunités à nos entreprises locales, et créeront des emplois pour nos citoyens », a-t-il ajouté. Dans le cadre de ce développement, Punta Europa devrait devenir un centre de traitement du gaz pour tous les gisements de gaz dans le golfe de Guinée, et pourrait également ouvrir des voies économiques pour monétiser le gaz offshore au Cameroun et au Nigéria. Le nouveau plan directeur du gaz représente une étape importante vers la réalisation de cette vision et contribuera à accélérer et à coordonner les développements gaziers offshore, ce qui pourrait éventuellement conduire à la construction de capacités de liquéfaction supplémentaires à Punta Europa. |
L’AATF et l’AUDA-NEPAD visent à promouvoir la recherche et la commercialisation des produis agricoles en Afrique
Par croissanceafrique |
Un
accord de collaboration a été signé entre la Fondation africaine pour
les technologies agricoles (AATF) et l’Agence de développement de
l’Union africaine – NEPAD (AUDA-NEPAD) en vue de faciliter le travail
commun pour la mise en place d’un système de marché pour la
commercialisation des produits de la recherche en Afrique.L’accord
facilitera également l’amélioration de la productivité des
exploitations agricoles grâce à la mécanisation pour remédier à la
pénibilité et contribuera à créer un environnement favorable à la
recherche et au développement agricoles sur le continent.Le
protocole d’accord sera guidé par les principes et les valeurs
fondamentales de l’Union africaine, en particulier la réalisation de
l’Agenda 2063.Un
des domaines clés spécifiques de l’accord concerne les défis de la
production de semences de base de qualité, un élément primordial pour
l’AATF qui travaille déjà avec les petites et moyennes entreprises de
semences sur le continent pour favoriser la production de semences
certifiées de qualité. Le
renforcement des politiques et des procédures de certification des
semences et d’homologation des variétés est également une priorité pour
les deux organisations. Cela comprend le développement du secteur
privé, l’octroi de licences pour les nouvelles technologies agricoles et
la gestion des technologies pour une utilisation durable des
innovations et des produits agricoles. Le
protocole d’accord, signé par le Dr Denis T. Kyetere, Directeur
exécutif de l’AATF et le Dr Ibrahim Assane Mayaki, CEO de l’AUDA-NEPAD,
assurera l’identification par les deux organisations de projets phares
dans les domaines clés de la coopération afin d’atteindre efficacement
les objectifs visés.Le
Dr Ibrahim Mayaki a salué cette collaboration en déclarant qu’elle
contribuerait à accélérer la transformation agricole de l’Afrique. « Comme
l’indique l’Agenda 2063, la croissance soutenue, la compétitivité et la
transformation économique de l’Afrique nécessitent des investissements
soutenus dans les nouvelles technologies et une innovation continue dans
des domaines tels que l’agriculture, les énergies propres, l’éducation
et la santé. Cet accord contribuera à la réalisation de cet objectif », a déclaré le Dr Mayaki.Pour
le Dr Denis Kyetere, cette collaboration est l’occasion pour les petits
exploitants agricoles de bénéficier de technologies agricoles
innovantes et à valeur ajoutée. « Les
petits exploitants agricoles étant au centre du processus décisionnel,
l’AATF souligne la nécessité de faire parvenir les innovations aux
agriculteurs rapidement et efficacement afin d’optimiser les bénéfices »,
a expliqué le Dr Kyetere, ajoutant que l’accord faciliterait également
la reproduction des modèles commerciaux de mécanisation dans un plus
grand nombre de pays africains dans le cadre du développement de
l’agriculture transformatrice. À propos de l’AATF L’AATF est une organisation à but non lucratif dirigée par des Africains qui travaille à la transformation de l’agriculture pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et pour créer la stabilité et la prospérité pour les petits exploitants agricoles en leur donnant accès et en leur fournissant des technologies agricoles innovantes et appropriées. L’AATF est convaincue que les agriculteurs africains deviendront compétitifs au niveau mondial grâce à l’utilisation des meilleures technologies, des meilleures pratiques agricoles, de la valeur ajoutée stratégique des produits et d’un meilleur accès à des marchés efficaces à l’intérieur et à l’extérieur de l’Afrique. https://www.aatf-africa.org/about-us/À propos de l’AUDA-NEPAD L’AUDA-NEPAD est l’Agence de développement de l’Union africaine qui coordonne et exécute les projets prioritaires de développement à l’échelle régionale et continentale afin de promouvoir l’intégration régionale en vue de la réalisation accélérée de l’Agenda 2063 – Vision et plan d’action pour l’Afrique. Il a pour objectif de renforcer les capacités des États membres et des organismes régionaux. https://www.nepad.org/publication/auda-nepad-mandate |
Afrique de l’Ouest : IronRidge lève des fonds pour faire progresser ses différents projets en plein Covid-19
La compagnie minière IronRidge Resources a annoncé ce lundi une levée de fonds de 4,75 millions £ par le biais d’un placement et d’une souscription d’actions ordinaires. Les fonds devraient servir à faire progresser ses divers projets au Tchad, en Côte d’Ivoire, et au Ghana.
Les activités comprennent un programme de forage de 9 000 m déjà en cours au projet aurifère Zaranou (Côte d’Ivoire), afin de tester la teneur de la minéralisation et une campagne de forage intercalaire d’environ 30 000 m visant à fournir une première estimation des ressources minérales. Les fonds restants seront injectés dans d’autres actifs aurifères toujours en Côte d’Ivoire, mais aussi au Tchad, ainsi que dans le projet de lithium Cape Coast au Ghana.
Pour rappel, outre Zaranou, IronRidge a acquis en mars dernier deux licences d’exploration en Côte d’Ivoire, en l’occurrence celles de Bodite et Bianouan. Elle détient également deux permis aurifères qui couvrent 3 974 km² dans le nord du Gabon.
Mali: Le Collectif pour la libération du Président Soumaila CISSÉ reçu par le Cherif de Nioro du sahel
Le Collectif pour la libération du Président Soumaila CISSÉ a été reçu hier samedi 09 mai à 19h30 par le Cherif de Nioro à son domicile de Nioro du Sahel.
L’objectif de cette rencontre était tout d’abord de remercier le Cherif pour sa promptitude dès les premières heures de l’enlèvement de Soumaïla Cissé et de solliciter ses prières et bénédictions pour obtenir sa libération dans les meilleurs délais .
Il s’est aussi agi de lui faire part de nos inquiétudes et préoccupations sur l’Etat du President Soumaïla Cissé .
Le Cherif a souhaité la bienvenue et a singulièrement remercié le collectif pour l’initiative de sa création en soutien au Président Soumaïla Cissé.
D’après les propos du chérif « Soumaïla Cissé est une grande personnalité de notre pays , qui a occupé de hautes responsabilités et a été plusieurs fois candidat aux élections présidentielles . Il a servi notre pays dedans comme dehors , le pays a encore besoin de lui »
Le Chérif s’est dit meurtri par l’enlèvement du President Soumaïla Cissé et a déclaré qu’il faisait des prières et bénédictions chaque jour pour lui, et qu’il continuera encore ses efforts malgré son âge avancé.
Par ailleurs le Chérif a affirmé être de coeur avec son épouse, sa famille , ses amis ,proches collaborateurs et toutes les personnes de bonne volonté qui sont impliquées dans la libération du Président Soumaïla CISSE
Très optimiste , le Chérif nous a indiqué que s’il plaît à Dieu le President Soumaila CISSE nous reviendra très bientôt et qu’ils se retrouveront très prochainement à Nioro du Sahel .
En retour, nous avons chaleureusement remercié le Chérif pour sa disponibilité à nous recevoir malgré son calendrier de rendez-vous fermé depuis deux mois .
Le Chérif a fini par formuler des bénédictions à l’occasion du mois béni de Ramadan et renouveler ses vœux à l’endroit de tous les maliens et de toutes les maliennes avant de nous souhaiter un bon retour dans nos familles.
Zimbabwe : Caledonia Mining publie ses résultats financiers pour le premier trimestre

La compagnie minière Caledonia Mining, active au Zimbabwe à la mine d’or Blanket, a annoncé mardi ses résultats financiers pour le premier trimestre de l’année. Elle a enregistré des revenus bruts de 23,6 millions $, soit une augmentation de 48 % par rapport aux 15,9 millions $ générés au premier trimestre 2019.
Dans le même temps, l’EBITDA de la société a connu une progression record de 162 % en glissement annuel pour atteindre 10,2 millions $, avec une marge de 43 %. Les flux de trésorerie générés par les activités ont atteint 10,7 millions $, alors que les liquidités nettes sont passées de 8,9 millions $ fin décembre 2019 à 13,8 millions $ au 31 mars 2020.
Il faut noter que ces résultats sont liés à une production de 14 233 onces d’or et une hausse du cours du métal jaune sur les marchés mondiaux. Soulignons aussi que, Caledonia Mining qui a un temps fonctionné à capacité réduite à cause des restrictions imposées pour lutter contre la pandémie de Covid-19, a désormais repris ses activités à un rythme normal.
L’atteinte des objectifs climatiques par les énergies renouvelables nécessitera 500 % de minéraux en plus d’ici 2050
La production de minéraux tels que le graphite, le lithium et le cobalt devra augmenter de 500 % d’ici 2050 pour satisfaire la demande mondiale croissante en énergie propre. Telle est la principale information du rapport « Minerals for Climate Action : The mineral intensity of the clean energy transition » publié par la Banque mondiale.
Selon l’étude, il faudra plus de 3 milliards de tonnes de minéraux et de métaux pour mettre en place les infrastructures solaires, éoliennes et géothermiques nécessaires à l’atteinte de l’objectif de limitation à moins de 2 °C du réchauffement climatique. Cependant précisent les experts, l’empreinte carbone de l’extraction de ces matières représentera seulement 6 % des émissions de gaz à effet de serre des technologies d’énergie fossiles pour une quantité équivalente d’énergie.
Le rapport met également en évidence le rôle important que pourra jouer le recyclage et la réutilisation des minéraux pour faire face à la croissance de la demande. Cet apport sera certes important pour des minéraux tels que le cuivre ou l’aluminium pouvant être recyclés à 100 %, mais il ne sera pas suffisant.
Gwladys Johnson Akinocho
Rwanda : la filière thé enregistre une bonne performance sur le premier trimestre 2020
Au Rwanda, la filière thé poursuit sa dynamique de croissance entamée depuis quelques mois.
Sur le premier trimestre 2020, les exportations de thé ont atteint environ 9 317 tonnes pour des recettes de plus de 27,6 millions $ selon les données du Conseil national de développement des exportations agricoles (NAEB). Ces données marquent une hausse de 15 % en volume et de 27 % en valeur comparativement à l’année dernière.
Pour expliquer cette performance trimestrielle, Pie Ntwari, chargé de communication au NAEB, met notamment en lumière une hausse des volumes transformés par les usines ainsi qu’une amélioration des prix sur le marché mondial.
Le montant du kilogramme de thé transformé a ainsi connu un léger bond de 6,6 % passant de 2,7 $ en moyenne en 2019 à 2,88 $ cette année. D’après le responsable, la filière a également été relativement épargnée par la pandémie de coronavirus sur le premier trimestre avec une poursuite des activités dans la chaîne de valeur de la feuille.
Le Rwanda prévoit d’engranger 102 millions $ à partir de l’exportation de 34 000 tonnes de thé transformé durant l’année fiscale 2019/2020. Pour rappel, la filière thé emploie près de 50 000 personnes. La feuille est cultivée sur 27 000 hectares dans 12 districts du pays des mille collines.
Mozambique : 59,4 millions $ du PNUD pour la décentralisation et la lutte contre la Covid-19
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a octroyé un appui financier d’un montant de 58 millions $ en faveur du Mozambique, en vue de la mise en œuvre de son programme de gouvernance décentralisée.
La signature de cet accord de financement a eu lieu, le lundi 11 mai 2020, entre le ministère mozambicain des Finances et le bureau du PNUD au Mozambique.
Selon l’institution, ce programme prévu pour une durée de 5 ans vise à faciliter et encourager un système de gouvernement local plus performant afin d’accélérer le processus de développement dans les différentes régions du pays.
Le PNUD a par ailleurs annoncé une aide financière d’un montant de 1,4 million $ en vue d’appuyer la riposte sanitaire contre la pandémie de Covid-19.
Le dernier bilan du Coronavirus à la date du 12 mai, dans le pays, fait état de 103 cas confirmés, 34 patients guéris et aucun décès signalé.
André Chadrak
Bourse de Casablanca: intense course aux abris en avril
Comme lors de toute grande catastrophe, la course aux abris a rythmé le mois d’avril des investisseurs à la Bourse de Casablanca (BVC). L’indice composite MASI (Moroccan All Shares Index) a baissé de 23% entre le 2 mars 2020 et le 30 avril 2020, bien loin de la ligne des 12 000 lignes atteinte début mars. Le volume de transactions sur le marché central (actions et obligations confondues) a subi une contraction de 63% sur la période, passant de 5 578 millions de dirhams en mars (557 millions d’euros) à 2 154 millions de dirhams (215 millions d’euros).
Les achats ont fondu
Presque toutes les catégories d’investisseurs ont réduit leurs achats à commencer par les OPCVM, qui avaient acquis un cumul de 1 827 millions de dirhams en mars dernier pour seulement 553 millions de dirhams en avril. Les personnes morales marocaines (entreprises et institutions) ont aussi réduit la voilure pour des achats cumulés de 918 millions de dirhams (90 millions d’euros) en avril contre 2 693 millions de dirhams en mars.
La baisse est moins accentuée chez les personnes morales étrangères, qui ont acheté pour 305 millions de dirhams en avril contre 400 millions de dirhams en mars dernier. Les personnes physiques marocaines ont acheté pour 285 millions de dirhams en avril contre 544 millions de dirhams en mars. Quant aux transactions à travers le réseau bancaire, elles sont aussi en retrait, à 72 millions de dirhams en avril contre 98 millions de dirhams en mars. Les personnes physiques étrangères, comptables de 21 millions de dirhams (2 millions d’euros) d’achat en avril contre 16 millions en avril, témoignent d’une tendance positive intéressante si elle était amplifiée par le volume.
Au niveau des ventes, les OPCVM ont vendu pour 1 212 millions de dirhams en avril contre 2 971 millions de dirhams en mars. Les autres catégories d’acteurs observent la même tendance d’une conservation du portefeuille de titres plutôt que d’un bradage. Ainsi, les personnes morales marocaines ont vendu pour un total de 438 millions de dirhams contre 1 559 millions de dirhams un mois plutôt. La baisse des volumes le montre bien, le marché marque une pause après tout préférable à la panique. En attendant d’y voir plus clair avec le mois de mai synonyme de déconfinement et de détente.