La France va octroyer 500.000 euros à l’Institut national de recherche biomédicale pour accroître ses capacités diagnostiques, aux termes d’une convention de soutien signée le 8 mai 2020 par l’ambassadeur français François Pujolas et le professeur Jean-Jacques Muyembe, directeur de l’INRB.
Alloué par le Fonds d’urgence humanitaire, ce soutien financier vise deux objectifs principaux. Il s’agit, en premier lieu, de la sécurisation du site de l’INRB par le renforcement des accès au site avec la mise en place d’un système de vidéosurveillance et d’un accès sécurisé par badge.
Il servira, ensuite, à l’amélioration des capacités diagnostiques de l’institut pour faire face à la pandémie du COVID-19, à travers l’acquisition de kits d’extraction et de réactifs pour le transport ainsi qu’une contribution aux frais de fonctionnement du laboratoire.
Deux autres conventions ont déjà été signées entre la France et l’INRB. La première, lancée par l’envoyé spécial de la France pour la lutte contre Ebola, le professeur Lévy, en octobre 2019, a porté sur le suivi clinique des « vainqueurs » de la maladie à virus Ebola.
La seconde portait sur la création d’un réseau de surveillance et de prévention des épidémies à l’échelle nationale, financé par l’Agence française de développement sur une enveloppe de 5 millions d’euros du Contrat de désendettement et de développement.
«Très satisfait de cette collaboration» , le professeur Muyembe a salué le soutien constant de la France dans la lutte contre les épidémies en RDC.
Un entretien exclusif avec Ismaël Cissé, DG de Sirius Capital.
La crise sanitaire engendrée par l’implosion de la pandémie du
Covid-19 a mis l’activité mondiale en berne. Une situation qui affecte
donc bien évidemment tous les secteurs d’activité. Dans cet entretien,
Ismaël Cissé, Directeur Général de Sirius Capital, nous parle de
l’impact de cette crise sanitaire sur les marchés Financiers et donne
quelques pistes de solutions qui pourraient aider l’économie mondiale à
rebondir.
Vous êtes un économiste averti, primé en février 2020 dernier par
le magazine anglais «African Leadership Magazine» comme personnalité de
l’année en Afrique du Sud. Alors en tant qu’expert, quel est, selon
vous, l’impact du COVID-19 sur l’économie mondiale en général et
l’économie africaine en particulier ?
En raison de l’ampleur de la pandémie (3,3 millions de cas dont plus
de 2 millions de cas actifs) et surtout de la rapidité d’expansion du
COVID 19, nous avons assisté depuis le début de l’année à un confinement
progressif des économies à l’échelle mondiale. Ceci a un impact direct
sur les échanges et le commerce international et, par conséquent, nous
laisse entrevoir un impact économique énorme avec une baisse du PIB
mondial de 7% au cours du premier trimestre 2020 et de 3% sur l’année
2020 selon certains experts, soit 3 fois plus que lors que la crise
financière mondiale de 2008.
Selon la Banque mondiale, la croissance de l’Afrique Subsaharienne devrait se rétracter fortement entre 2019 et 2020, passant de + 2,4 % à -5,1 %, plongeant la région dans sa première récession depuis plus de 25 ans. Les pertes de production liées à la pandémie de Covid-19 sont estimées entre 37 et 79 milliards de dollars en 2020, sous l’effet conjugué de plusieurs facteurs : la désorganisation des échanges et des chaînes de valeur, qui pénalise les exportateurs de produits de base et les pays fortement intégrés dans les filières mondiales ; la réduction des flux de financement étrangers (transferts de fonds des migrants, recettes touristiques, investissements directs étrangers, aide étrangère) et la fuite des capitaux ; l’impact direct de la pandémie sur les systèmes de santé ; et les perturbations consécutives aux mesures de confinement et à la réaction de la population. pour lire la suite veuillez cliquez sur ce liens ci-dessous:
En Côte d’Ivoire, la filière Kola fait grise mine. Le Covid-19 est
passé par là. Par faute de moyens d’écoulement du produit devant les
frontière fermées, la voie ferroviaire est mise a contribution mais les
conditions de conservation lors du transport laissent à désirer.
Conséquences, des pertes énormes ont été enregistrées, avoisinant les
500 tonnes. Un fait relevé par Lamine Koné, de la Coopérative ivoirienne
de production agricole de Côte d’ivoire (Cipaci), exerçant au marché de
gros de Bouaké.
Le marché du Kola est très spéculatif. Le prix se fait par
l’acheteur, après négociations avec le producteur. Les noix fraîches
sont vendues entre 250 Fcfa/kg à 600 Fcfa/kg selon les périodes. Même si
la filière est florissante ces dernières années, elle est marquée
actuellement par des tensions. Les acteurs sont à couteaux tirés.
Pendant que l’interprofession s’active, selon elle, à mieux organiser la
corporation, des coopératives se plaignent depuis des semaines de
nouvelles taxes qu’on leur aurait exigé sur les routes, en plus du
fameux Droit unique de sortie (510Fcfa) jugé élevé par les producteurs.
En ce moment, une taxe supplémentaire est prélevée sur chaque panier à
hauteur de 1000 Fcfa. Selon Ouattra Siaka, producteur dans la zone
d’Anyama, l’interprofession de la noix de Kola ne joue pas son rôle
premier de défendre les intérêts des producteurs. Selon nos
investigations, la corporation est minée par une guerre de clan. D’un
côté Abdoulaye Diarrassouba , président du conseil de l’interprofession
et de l’autre Magloire Konan Abongny, secrétaire général de l’Intercola,
soutenu par d’autres organisations du secteurs. Même si nos tentatives
pour renter en contact avec les deux parties sont restées vaines, la
crise qui secoue la filière Kola risque d’impacter considérablement
l’économie nationale aux yeux de nombre d’acteurs. La Côte d’Ivoire est
le 1er producteur et exportateur mondial de la noix de Kola avec une
production de plus de 260 000 tonnes en 2016, dont 200 000 tonnes
exportées.
Ces
recommandations portent sur la mobilisation et la démobilisation du
personnel, et la remise de notre secteur énergétique au travail en toute
sécurité à travers le continent
JOHANNESBURG,
Afrique du Sud, 12 mai 2020/ — Au milieu des effets persistants des
confinements dans les pays producteurs de pétrole et de gaz tels que le
Nigeria, l’Angola, l’Algérie, l’Égypte, la Libye, le Congo, le Gabon, le
Ghana, la Guinée équatoriale, le Soudan du Sud et le Cameroun, la
Chambre africaine de l’énergie (www.EnergyChamber.org)
émet par la présente des lignes directrices pragmatiques et de bon sens
pour les gouvernements, les compagnies pétrolières et le personnel.
Ces
recommandations portent sur la mobilisation et la démobilisation du
personnel, et la remise de notre secteur énergétique au travail en toute
sécurité à travers le continent. Les directives peuvent sont
disponibles en libre accès sur www.EnergyChamber.org.
Compte
tenu de la pandémie prolongée de Covid-19, l’industrie pétrolière et
gazière a été fortement affectée, ce qui accroît la nécessité de porter
une attention critique à la sécurité des travailleurs et de mettre en
place des procédures pour assurer leur déplacement vers et hors du lieu
de travail. Actuellement, les restrictions de voyage ont contraint les
opérateurs pétroliers à maintenir leur personnel pendant de longues
périodes sur des sites éloignés, augmentant les risques de blessures et
d’accidents.
« Nous devons toujours donner la priorité à la
santé, à la sécurité et au bien-être des braves travailleurs du pétrole
qui continuent de défier les probabilités insurmontables pour maintenir
la production d’énergie à travers le continent, » a déclaré NJ Ayuk,
président de la Chambre africaine de l’énergie. « Tous les opérateurs
pétroliers et gaziers en amont font face à des défis similaires en
raison de la réduction de la main-d’œuvre et des périodes prolongées de
verrouillage et de restrictions de voyage. Nos directives placent la
sécurité des travailleurs, des communautés d’accueil et des opérateurs
pétroliers au cœur des opérations de l’industrie et de la reprise du
secteur. »
« Ces directives non exhaustives aideront les
opérateurs et les gouvernements à assurer le mouvement et la sécurité
des travailleurs pétroliers offshore et onshore afin que les opérations
pétrolières et gazières puissent se poursuivre tout en empêchant toute
propagation supplémentaire de Covid-19», a conclu Ayuk.
Afin de
s’assurer que les normes et pratiques de santé et de sécurité dans
l’industrie du pétrole et du gaz s’adaptent à un nouvel environnement,
la Chambre africaine de l’énergie a travaillé avec ses partenaires pour
publier ce nouvel ensemble de directives consultatives. Elles prennent
notamment en compte les réglementations locales dans les pays d’accueil
et tiennent compte de la nécessité de protéger les communautés locales
contre toute exposition à une transmission potentielle de Covid-19.
Elles
comprennent notamment une série d’accords et de protocoles régissant la
surveillance de la santé et les autorisations de voyage accordées aux
travailleurs du pétrole avant, pendant et après leur mobilisation sur le
site de travail. Elles prennent en compte les meilleures pratiques de
santé internationales afin d’assurer à la fois une poursuite et une
reprise en toute sécurité des activités onshore et offshore, tout en
préservant la santé des travailleurs du pétrole, ainsi que des pays et
des communautés d’accueil.Distribué par APO Group pour African Energy Chamb
Ces
contrats font suite à la signature d’un protocole d’accord entre les
deux entités lors du sommet Russie-Afrique à Sotchi en octobre dernier
MALABO,
Guinée Equatoriale, 12 mai 2020/ — JSC Zarubezhgeologia et JSC
Yuzhmorgeologia, filiales opérant à l’international de la société
anonyme russe Rosgeo et le ministère des Mines et des Hydrocarbures
(MMH) de Guinée équatoriale ont signé deux contrats de services pour la
phase initiale d’acquisition sismique dans la zone de transit et la zone
géologique de la région de Rio Muni, en Guinée équatoriale. Ces
contrats font suite à la signature d’un protocole d’accord entre les
deux entités lors du sommet Russie-Afrique à Sotchi en octobre dernier.
JSC
Zarubezhgeologia effectuera des travaux de dépistage pour la
cartographie géologique de la région et JSC Yuzhmorgeologia effectuera
des travaux de dépistage pour l’acquisition sismique complexe dans la
zone de transit de Rio Muni. Les activités visent notamment à analyser
les conditions du paysage pour la prospection géologique, à déterminer
la portée du forage cartographique, à rechercher la possibilité d’un
échantillonnage minéralogique des gisements du chenal, à analyser les
conditions techniques pour l’aménagement du camp géologique à Rio Muni
et à d’autres scouts nécessaires pour préparer les prochaines phases des
travaux d’exploration.
« Ces activités d’exploration aideront à
étendre le potentiel et les réserves de ressources naturelles
supplémentaires dans le Rio Muni, notamment le pétrole brut, le gaz
naturel et les minéraux. Cela s’inscrit dans le cadre de la coopération
croissante entre la Fédération de Russie et la République de Guinée
équatoriale et contribuera à la construction d’une solide base
d’exploration dans le pays », a déclaré S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima,
ministre des Mines et des Hydrocarbures.
« Les géologues russes
ont constitué la base de l’industrie d’exploration géologique de la
Guinée équatoriale dans les années 1970, et nous sommes ravis de
relancer cette collaboration fructueuse et de proposer des activités
géologiques de classe mondiale dans la région de Rio Muni », a déclaré
Sergei N. Gorkov, PDG de Rosgeo.
La région de Rio Muni est
considérée comme l’une des frontières d’exploration les plus
prometteuses de la Guinée équatoriale, ce qui pourrait à nouveau faire
du pays un haut lieu de l’exploration des ressources naturelles. Une
exploration accrue devrait non seulement aider à maintenir et à
accroître la production intérieure de pétrole et de gaz, mais aussi à
prouver des réserves supplémentaires de minéraux clés pour aider la
Guinée équatoriale à diversifier davantage son économie.
Merck Foundation, créée en 2017, est la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne. Elle vise à améliorer la santé et le bien-être des personnes et de faire progresser leur vie grâce à la science et la technologie.
Rasha
Kelej, CEO Merck Foundation et l’Un des 100 Africains les Plus
Influents a lancé l’initiative « Séparés mais connectés » pour soutenir
les communautés africaines pendant le confinement due au Coronavirus
KINSHASA, République Démocratique du Congo, 11 mai 2020/ — La Fondation Merck (www.Merck-Foundation.com), la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, s’associe à S.E. DENISE NYAKERU TSHISEKEDI, La Première Dame de la République Démocratique du Congo (RDC) pour
soutenir les moyens de subsistance des femmes et des familles des
travailleurs occasionnels et journaliers qui sont les plus touchés par
le confinement due au Coronavirus (COVID -19).
Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation,
a expliqué : « Le confinement pour contrôler le coronavirus va très
durement toucher la plupart des travailleurs occasionnels et
journaliers. Par conséquent, la Fondation Merck a décidé de soutenir la
stratégie des gouvernements africains pour sauver la vie et les moyens
de subsistance des populations. Nous avons également entrepris des
activités de secours similaires en Égypte ainsi qu’au Ghana, au Libéria,
au Malawi, au Zimbabwe, en Sierra Leone et au Niger en partenariat avec
leurs Premières Dames pour soutenir davantage 600 à 1 000 familles
pauvres dans chaque pays dans le cadre de l’Initiative de la Fondation
Merck « Séparés mais connectés ».
S.E. DENISE NYAKERU
TSHISEKEDI, La Première Dame de la République Démocratique du Congo et
Ambassadrice de Merck Plus Qu’une Mère, a souligné : « Nous
sommes ravis de notre partenaire de longue date avec la Fondation Merck
pour son soutien pendant cette période. Il est important pour nous de
prendre soin des personnes gravement touchées par le confinement due au
coronavirus. »
Dr. Rasha Kelej a expliqué : « Je
voudrais éclairer une question très importante ; La pandémie a entraîné
une augmentation horrible de la violence contre les femmes. Les femmes
et les filles courent un risque plus élevé de violence domestique en
raison des tensions accrues au sein du ménage. Beaucoup de ces femmes
sont actuellement prises au piège avec leurs agresseurs, ont du mal à
accéder aux services de soutien, elles sont seules et souffrent en
silence. Par conséquent, la Fondation Merck en partenariat avec les
Premières Dames Africaines soutient les travailleurs occasionnels avec
un accent particulier sur les femmes dans le cadre de notre campagne de
signature Merck Plus Qu’une Mère ».
La Fondation Merck a également lancé ses Prix de Reconnaissance des Médias « Restez à la Maison » en partenariat avec S.E. DENISE NYAKERU TSHISEKEDI, La Première Dame de la République Démocratique du Congo dans le pays. Le thème des prix est «
Sensibiliser sur la manière de rester en sécurité et de rester en bonne
santé physique et mentale pendant le confinement due au Coronavirus ».
Dr. Rasha Kelej a en outre expliqué : « Prix de Reconnaissance des Médias « Restez à la Maison »
encourageront les médias à sensibiliser nos communautés. La
sensibilisation au coronavirus dans nos communautés contribuera à
soutenir les agents de santé qui sont au premier plan de la réponse
COVID-19 – en fournissant des traitements et des soins de haute qualité
et respectueux, elle renforcera également leurs efforts considérables
pour mener un dialogue communautaire pour répondre aux craintes et aux
questions. Nos cœurs et nos pensées sont avec eux ».
Les prix
sont ouverts à tous les journalistes des plateformes de la Presse
écrite, en Ligne, Radio et Multimédia des Pays Africains Francophones.
Les prix ont également été annoncés dans les Pays Africains Anglophones,
Lusophones et Arabophones. Il est également annoncé pour les Pays
Asiatiques et les Pays du Moyen-Orient. Les travaux médiatiques les plus
créatifs et les plus influents visant à sensibiliser régulièrement les
communautés à ce sujet alarmant seront éligibles pour remporter ces
prix.
Détails des Prix de Reconnaissance des Médias « Restez à la Maison » de la Fondation Merck
Qui peut Postuler :
Journalistes des plateformes de la Presse écrite, en Ligne, Radio et Multimédia de la République Démocratique du Congo et d’autres Pays Africains Francophones.
Date limite de soumission :
Les inscriptions peuvent être soumises jusqu’au 30 juin 2020
Avec
vos coordonnées (y compris le nom, le sexe, le pays, l’organe des
médias, l’adresse e-mail et le numéro de téléphone portable) et votre
travail en pièce jointe
Catégories et Prix Monétaire :Catégories TVRadioPresse écriteEn LignePrix Monétaire(Jusqu’à)USD 500USD 500USD 500USD 500USD = Dollars AméricainesDistribué par APO Group pour Merck Foundation. Voir le contenu multimédiaRejoignez la conversation sur nos plateformes de réseaux sociaux ci-dessous et faites entendre votre voix : Facebook : bit.ly/2MmUl3p Twitter : bit.ly/2NDqHLR YouTube : bit.ly/318obQe Instagram : bit.ly/2MtCKsu Flicker : bit.ly/2P7AICN Website : www.Merck-Foundation.com
À propos de la Fondation Merck : La Fondation Merck (www.Merck-Foundation.com), créée
en 2017, est la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne. Elle
vise à améliorer la santé et le bien-être des personnes et de faire
progresser leur vie grâce à la science et la technologie. Nos efforts
sont principalement centrés sur l’amélioration de l’accès aux solutions
de soins de santé innovants dans les communautés mal desservies, le
renforcement des capacités de recherche scientifique et de santé et
l’autonomisation des personnes dans les STEM (Science, Technologie,
Ingénierie et Mathématiques), en mettent l’accent sur les femmes et la
jeunesse. Tous les communiqués de presse de la Fondation Merck sont
diffusés par courrier électronique dès qu’ils deviennent disponibles sur
le site Internet de la Fondation Merck. Veuillez aller sur www.Merck-Foundation.com pour en savoir plus et/ou pour vous inscrire en ligne : Merck Foundation (www.Merck-Foundation.com), Facebook (bit.ly/347DsTd), Twitter (bit.ly/2REHwaK), Instagram (bit.ly/2t3E0fX), YouTube (bit.ly/2E05GVg) and Flicker (bit.ly/2RJjWtH).
À propos de Merck : Merck (www.MerckGroup.com)
est une entreprise de premier plan dans les secteurs des sciences et
des technologies, des soins des santé, des sciences de la vie et des
matériaux de performance. Environ 53 000 employés travaillent davantage à
développer les technologies qui rehaussent et améliorent la vie – à
partir des thérapies biopharmaceutiques pour traiter le cancer ou la
sclérose en plaques, des systèmes de pointe pour la recherche
scientifique et de la production, des cristaux liquides pour les
smartphones et téléviseurs LCD. En 2017, Merck a réalisé un chiffre
d’affaires de 15,3 milliards d’euros dans 66 pays.
Le 8 mai dernier,
le Commandant Régional de la Police des Nations Unies (UNPOL/MINUSMA) et
le Commandant du Secteur Centre de la Force de la MINUSMA ont effectué
une mission préliminaire de reconnaissance
sur le pont de Songho endommagé après les attaques survenues
successivement les 25 mars et 4 mai 2020.
« Il est crucial que cette voie reste ouverte », a déclaré le Général de brigade et commandant du secteur centre de la MINUSMA, Sadou Maiga, qui venait de se rendre compte de l’ampleur des dégâts causés par des attaques à répétition contre le pont de Songho sur la route nationale (RN) 15.
Situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Bandiagara, commune de Doucombo, cercle de Bandiagara dans la région de Mopti, « ce pont est essentiel pour les activités économiques mais également pour les activités opérationnelles et humanitaires des Nations Unies dans la région, » a indiqué avec insistance le Colonel Jean-Pierre Nyandu Kashabali, commandant régional d’UNPOL, qui lui aussi, était sur les lieux.
Le pont de Songho a
récemment subi sa deuxième attaque après celle perpétrée le 25 mars
2020, rendant difficile la poursuite de la mission de la MINUSMA qui
vise, entre autres, à protéger les civils conformément
à la résolution 2480 (2019). Dans la délégation, les membres du
personnel du Département de la sûreté et de la sécurité de l’ONU (UNDSS)
et une équipe de démineurs du contingent sénégalais. Ces derniers ont
minutieusement procédé au grattage des bas-côtés
dudit pont avant que la délégation n’entreprenne sa mission
préliminaire de reconnaissance.
Le 6 mai 2020, le
programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la MINUSMA
ont remis aux autorités judiciaires de la région de Mopti un premier lot
d’équipements de protection et de prévention
contre la pandémie de COVID-19. La cérémonie de remise s’est déroulée
dans l’enceinte du Tribunal de Grande Instance de Mopti, en présence du
Directeur régional de la santé.
Cet appui conjoint des
Nations Unies au secteur de la Justice dans la région de Mopti se
chiffre à près de six millions de francs CFA (exactement 5.900.000) et
comprend entre autres, plusieurs milliers de masques.
Fatou Dieng Thiam,
Cheffe du bureau régional de la MINUSMA, a rappelé le contexte de ce
geste à caractère sanitaire qui selon elle : « s’inscrit dans la
droite ligne d’accompagnement des Nations Unies à l’Etat
Malien dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 en général et plus
spécifiquement le ministère de la Justice dans son élan d’assurer la
continuité du service public de la justice, tout en préservant la santé
des acteurs judiciaires, des justiciables et
de l’ensemble de la population de la région ».
Ces kits mis à la
disposition de la justice devraient permettre aux magistrats, au
personnel du Parquet et du Tribunal, ainsi qu’aux autres agents d’appui,
de travailler à l’examen urgent et prioritaire des dossiers
des justiciables les plus exposés au risque de contamination au
Covid-19, à savoir les personnes âgées, les malades, les femmes et les
enfants.
Les autorités
judiciaires présentes à ladite cérémonie ont exprimé leur gratitude pour
le soutien des Nations Unies en leur faveur. « Cet appui opportun s’avère essentiel pour notre juridiction durant cette
période difficile où la pandémie de COVID-19 bat son plein, » a souligné le président du tribunal de grande instance de Mopti, Sidiki Sanogo.
En deux mois (mars et mai) le prix à pompe de l’essence a chuté de 52FCFA soit 7,19% et celui du gazole de 50 FCFA soit 7,68%. Il s’agit d’une chute historique à la pompe. Selon la direction l’Office Nationale des produits pétroliers « le prix à la pompe de l’essence et gazole a connu une nouvelle baisse ce lundi 11 mai 2020 ».
Par
contre le prix de l’essence est passé à 671 FCFA ce lundi 11 mais, alors qu’il
a été fixé 693 francs CFA le litre en avril en dernier. Quant au gazole, il est
passé de 621 FCFA à 601 FCFA. Les administrateurs de l’office nationale des
produits pétroliers affirment « qu’en
début avril le prix deux produits avait déjà enregistré une baisse de 30F CFA
le litre. Ainsi en deux mois, l’essence a chuté de 52 FCFA contre 50FCFA le
gazole ».
Mamadou
Sangaré, est le responsable des statistiques à l’ONAP (Office national des
produits pétroliers), ce dernier révèle que cette baisse consécutive à la crise
sanitaire mondiale a des effets bénéfiques pour les pays importateurs d’hydrocarbures
comme le Mali et cela, sur un plan double.
Notons
que sur cette lancée, le statisticien de l’ONAP (office nationale des produits pétroliers)
précise que « les consommateurs en
tirent profit, et cela, est bon pour les recettes pétrolières mais s’il est
encore trop tôt pour donner des chiffres », précise-t-il Mamadou Sangaré.
La démocratie ne se décrète pas. Elle est processus, elle est évolution. Mais elle doit être comprise et adoptée par tous les citoyens d’une nation qui l’a choisie pour que son fonctionnement se fasse avec plus de fluidité et pour qu’elle soit défendue par tous pour le bonheur de la nation.
La démocratie à la malienne est dans son processus, elle doit être aidée. Aidée par les politiques du pays, mais aussi par le peuple lui même à travers les acteurs de la société civile.
Hier la démocratie malienne a été ralentie dans son évolution, et même déshonorée par le comportement des députés, lors de l’élection du président de l’Assemblée nationale, et cela par les parlementaires de la majorité, mais surtout par ceux de l’opposition.
Moussa sey Diallo membre de l’URD de Soumaila CISSE
La perception du peuple sur la gestion de son pouvoir est importante, le politique qui ne le comprend pas, met, non seulement sa carrière en péril, mais aussi décrédibilise l’homme politique en général. Pour la solidité du système démocratique, l’opposition doit s’opposer. Et la majorité, qui a eu la confiance du peuple à travers les suffrages, doit diriger, et doit assumer les conséquences des actes qu’elle pose. Sur des questions centrales, la majorité peut consulter, mais juste consulter l’opposition pour être mieux édifiée.
Une démocratie ne doit pas confondre liberté et anarchie, elle ne doit pas prendre la scène politique de tout un peuple comme une porcherie.
La société civile, constituée par les leaders religieux, les acteurs de défenses des injustices et autres, ne doivent pas se confiner dans un rôle de missionnaires intéressés, servant toujours le prince du jour. Elle doit arbitrer, éloigner la haine, faire comprendre au peuple les notions et se mettre contre l’incompétence dans la gestion.
Chaque camp politique a ses techniques pour accéder au pouvoir, le but logique des partis politiques. Nous constatons que le MPM, est dans une manœuvre de prendre le relais du RPM en le cannibalisant afin d’essayer de porter le jeune Karim Keïta au pouvoir, si possible en passant par un coup de main du jeune nouveau président de l’Assemblée Nationale, mais ils en ont le droit en tant que citoyens, et en tant que politiques. Si leur stratégie marche, ça veut dire qu’ils sont meilleurs. Par contre les députés de l’opposition n’ont pas le droit de les suivre, en refusant d’appliquer les consignes données par la direction de leur parti. Pour prendre une position autre que celle du parti, ils doivent d’abord quitter leur tendance initiale. Les agissements des hommes politiques ne doivent, en aucun cas porter confusion auprès du peuple, et les politiques doivent éviter que les citoyens se sentent trahis et perdent ainsi tout espoir en l’avenir.
Par ailleurs, lorsque le peuple dénonce les alliances dites contre-natures concernant les listes communes composées par des bords opposés, le peuple aussi n’est pas raisonnable. Il doit d’abord à travers ses faîtières, celles de la société civile lutter pour bannir de la loi électorale cette possibilité, c’est à partir de là seulement qu’elle aura le droit de s’en plaindre, pas avant, car le jeu stratégique, sans l’arbitrage du peuple, n’est pas chose aisée dans les jeux électoraux.
Hier, les députés de l’opposition devaient plaider la cause de leur collègue rapté, le CICB devrait être une tribune pour les parlementaires de l’opposition pour s’adresser â la nation et au monde, ils devaient se battre pour qu’on parle du président Soumaila Cissé, leurs préoccupations ne devraient pas être sur l’acquisition de strapontins. Ils devraient penser quitter leur rencontre et se rendre auprès de l’épouse du chef de file de l’opposition pour la soulager à travers leur engagement pour sa cause.
Hier, je suis désolé, mais j’ai eu honte de cet acte posé, comme pour nuire, car un vote de leur part ne changait rien dans le jeu, mais preservait la fierté de l’URD.
Hier, j’ai eu honte de notre majorité qui devait honoré notre démocratie en dénonçant ouvertement l’attitude des députés de l’opposition. C’est aussi cela être responsable.
Hier, j’ai eu peur pour le Mali, à cause du manque de prise de responsabilité, du manque de capacité de nos honorables confondus, dans la défense de la dignité et dans l’apaisement du peuple. Hier, je n’ai pas senti auprès de nos élus la compassion du malien par rapport au cas de leur collègue perdu dans la nature.
La démocratie pour un meilleur fonctionnement, c’est d’abord des hommes engagés, des hommes de principe et des patriotes, avons nous cela parmi nos politiques ??
Une contribution de Moussa Sey Diallo, élu communal, homme politique