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Manifestations entre policiers et populations à Kayes: L’ONG AJCAD-Mali annonce un bilan provisoire de 10 morts sur le champs.

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Daouda Bakary KONE/croissanceafrique

C’est à travers un communiqué numero 000346 que « l‘AJCAD a interpelle le Ministre de la sécurité et la population à la retenue. AJCAD Mali a appris avec une profonde amertume l’assassinat d’un jeune motard par un policier dans la nuit du lundi 11 mai 2020 dans la region de Kayes. Depuis ce crime crapuleux , la colère s’est emparée des populations. Très en colère, les populations se sont rendues au Commissariat du 2ème arrondissement de Kayes et l’incendié. », a-t-elle deploré, l’ONG.


Et d’ajouter que « Selon nos sources à Kayes, l’affrontement entre la population a repris , mardi 11 mai 2020, avec une violence inouie . « Le bilan à la mi-journée, selon nos sources, est de 10 morts. Qu’ils reposent en paix« , a-t-elle annoncée l’organisation humanitaire.

L’AJCAD -Mali estime que cet incident regrettable n’aurait pas dû intervenir. Car la police n’est là que pour assurer la protection des citoyens et assurer le maintien d’ordre dans la République . 《La personne humaine est sacré et inviolable. Tout individu a droit à la vie , à la liberté, à la sécurité et à l’intégrité de sa personne》article 2 de Constitution.

Elle interpelle le ministre de la Sécurité et de la Protection civile à prendre les mesures qui s’imposent par ces circonstances pour radier du corps le policier criminel et le traduire devant les instances judiciaires pourqu’il soit sanctionné lourdement.

Mme Adam Dicko, Directrice Exécutive de l’AJCAD appelle la population de Kayes à la retenue tout en les invitant à saisir les instances judiciaires. Car, la violence engendre toujours la violence et nul n’a le droit de se rendre justice à lui-même dans un État de droit .

Covid-19 au Sénégal : Macky Sall assouplit les restrictions

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Le président Macky Sall du Sénégal s’est adressé à ses compatriotes, lundi 11 mai, en avance de 24 heures par rapport à la date initialement prévue. Dans son discours retransmis en direct, le chef de l’Etat a annoncé un réaménagement des horaires de couvre-feu, fixés de 21 heures à 5 heures du matin au lieu de 20 heures à 6 heures du matin. Les horaires de l’administration sont réaménagés de 8 heures à 16 heures.

De même, le président a annoncé la réouverture des lieux de culte, question au centre de la controverse depuis quelques jours , la possibilité de rapatriement des corps des sénégalais morts de Coronavirus (alors que la Cour Suprême s’y était prononcée contre le 8 mai dernier) et, également, la réouverture partielle des écoles et universités pour les classes d’examen. Les marchés seront ouverts quant à eux 6 jours sur 7.

cky Sall @Macky_Sall

j’ai décidé de l’assouplissement des conditions de l’état d’urgence comme suit :
➢ A compter du mardi 12 mai 2020, les horaires du couvre-feu seront de 21 heures à 5 heures, au lieu de 20 heures à 6 heures. Les horaires de bureau sont réaménagés de 9 heures à 16 heures. 1 270 20:22 – 11 mai 2020Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité 475 personnes parlent à ce sujet

Ce lundi marquait aussi un bond avec 177 nouveaux cas de COVID-19 sur un échantillon de 977 personnes testées, un record depuis la déclaration du premier cas positif le 2 mars dernier. A ce jour, le Sénégal qui fait partie du top t’en Africain des  pays comptant le plus grand nombre de cas, dénombre 1886 cas dont 1151 patients sous traitement et 19 décès. Les fortes restrictions ont permis selon le discours officiel de freiner la propagation de la pandémie.

Bons sociaux Covid : Lomé en veut pour 108 milliards de F CFA

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Le Togo sera sur le marché régional le 14 mai 2020 pour tenter de lever 108 milliards de F CFA au titre des bons sociaux Covid-19 en vogue depuis le fin avril.

Il s’agira, pour le pays, de la toute première tentative dans ce cadre. Selon une annonce faite ce lundi 11 mai par l’agence Uemoa-Titres en charge de l’opération, l’émission est à taux multiple, et la valeur nominale unitaire est fixée à 1 million de F CFA.

A priori, cette opération devra être une réussite pour Lomé qui, depuis de l’année, a toujours fait carton plein sur le marché. La dernière en date est la sortie du 8 mai, lorsque le Trésor national a glané plus de 44 milliards de F CFA contre 35 milliards recherchés.

Banques : Baisse de 11% du résultat net de NSIA Banque Côte d’Ivoire au 1er trimestre 2020

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Siège des banques du Groupe NSIA sont des banques commerciales de proximité

Le résultat net de NSIA Banque Côte d’Ivoire, membre du groupement financier du même nom, a connu une baisse de 11%  au premier trimestre 2020 comparé à la même période de 2019, ont annoncé les dirigeants de cet établissement bancaire basé à Abidjan.

Ce résultat s’est établi à  2,510 milliards de FCFA au 31 mars 2020 contre  2,817 milliards de FCFA au 31 mars 2019, soit une contraction de 307 millions de FCFA en valeur absolue. Selon les responsables de la banque, le résultat trimestriel a été impacté d’une part par une quasi-stabilité du produit net bancaire (PNB) et d’autre part par la baisse de 10% du résultat avant impôts.  

Le PNB de NSIA Banque Côte d’Ivoire est ainsi ressorti à 15,796 milliards de FCFA contre 17,877 milliards de FCFA au premier trimestre 2019, soit un léger recul de 1% en valeur relative. Cette situation résulte d’une part de la hausse de la marge d’intérêt de 9% qui s’établit à 11,3 milliards de FCFA au 31 mars 2020 contre 10,4 milliards de FCFA au 31 mars 2019 et d’autre part de  la baisse de 20% des commissions, qui passent de 5,6 milliards de FCFA au 31 mars 2019 à 4,5 milliards de FCFA un an plus tard. S’agissant plus spécifiquement des commissions, les responsables de NSIA Banque Côte d’Ivoire lient leur repli à la contraction des commissions sur services financiers et un retraitement des commissions sur cash management. Mais ils précisent que cette évolution est en cohérence avec le budget.

Durant la période sous revue, l’encours net de crédit de la banque s’est accru de 5% à 829 milliards de FCFA. Parallèlement, l’encours des ressources collectées s’est établi à 813 milliards de FCFA, en progression de 14%.

Selo les dirigeants de NSIA banque Côte d’Ivoire, l’opération de titrisation d’une partie de son portefeuille de créances a permis à la banque de lever 40 milliards FCFA au mois de février 2020 afin de soutenir le développement des PME-PMI. « Elle s’est achevée avec succès et a emporté une forte adhésion des souscripteurs particuliers », avancent-ils, ajoutant que l’impact sur le bilan de la banque sera matérialisé au cours du deuxième trimestre.

Le résultat avant impôts a connu une régression de 10%, s’établissant à 3,208 milliards FCFA alors qu’il se situait à 3,573 milliards de FCFA au premier trimestre 2019. Cette évolution est la conséquence de la hausse des frais de gestion (frais de personnel, frais généraux, charges d’amortissement) de 13% à 11,7 milliards de FCFA contre 10,3 milliards de FCFA au 31 mars 2019.

Avec un début d’année 2020 marqué par les incertitudes liées à l’évolution de la pandémie à coronavirus, les responsables de NSIA Banque Côte d’Ivoire avancent avoir déployé un plan de continuité d’activité afin de maintenir le niveau de service de la banque et d’être aux côtés de la clientèle. Le Comité de crise, constitué au sein du Conseil d’Administration, veille à la mise en œuvre de toutes les mesures urgentes nécessitées par la gestion de la pandémie. Selon eux, ces dispositions permettant de limiter la propagation du COVID 19 ont entraîné une réorganisation de la Banque (modification des horaires de travail, réduction des effectifs présents par l’organisation de la rotation des équipes, la fermeture temporaire des agences les samedis au cours du mois d’avril 2020 …). « Elles ont également engendré, en ce début de deuxième trimestre, des charges exceptionnelles au titre des frais généraux », soulignent les dirigeants de la banque. Ils ajoutent que le ralentissement de l’activité économique observé dans ce contexte de crise aura un impact négatif sur le PNB de la Banque et entraînera très sûrement une hausse du coût du risque et éventuellement des tensions sur la liquidité.

Sur un autre registre, NSIA Banque Côte d’Ivoire a finalisé son dispositif d’accompagnement des clients conformément à l’avis 005-04-2020 de la BCEAO relatif au report d’échéances des créances des établissements de crédit affectées par la pandémie du COVID 19 du premier avril 2020. « Ce dispositif aura des conséquences sur le PNB puisqu’il induit une absence de produit d’intérêt sur la période de report qui peut s’étendre jusqu’à 6 mois », ont projeté les responsables de cet établissement bancaire.

Néanmoins, ils sont d’avis que les mesures de renforcement du dispositif de suivi des engagements et de la liquidité mises en place par la Banque devraient permettre de limiter les tensions de trésorerie et l’impact sur la qualité du portefeuille.

Par ailleurs, la direction de la banque s’est engagée à continuer de veiller à la maîtrise des charges d’exploitation sur les prochains trimestres de façon à garantir la rentabilité.

Bons Covid-19 : 175 milliards de FCFA dans les caisses du trésor public ivoirien

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Pour sa troisième émission d’ adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) à 91 jours dénommé Bons Covid-19, l’Etat de Côte d’Ivoire via son trésor public a obtenu le 11 mai 2020 auprès des investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) un montant de 175 milliards de FCFA (262,500 millions d’euros), a annoncé l’Agence UMOA-Titres organisatrice de l’opération en coordination avec la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

L’émission de Bons COVID-19  vise à permettre à l’Etat de Côte d’Ivoire de mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales dans le but de couvrir les décalages de trésorerie créés par la lutte contre la pandémie causée par le COVID-19 et ses conséquences.

Sur un montant sollicité de 175 milliards de FCFA, l’émetteur s’est retrouvé avec des soumissions globales provenant des investisseurs de 600,271 milliards de FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 343,01%. Pour de raisons de coût, le trésor public ivoirien a retenu 175 milliards de FCFA et rejeté les 425,271 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 29,15%.

L’émetteur s’est engagé à rembourser le capital le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 10 août 2020. Cette émission de bon Covid-19 est conçue comme étant un pont pour les Etats membres de l’UMOA en attendant la rentrée des fonds attendus dans le cadre de la lutte contre la pandémie du COVID19. Le plan de trésorerie de l’Etat ivoirien pour rembourser cette dette est alimenté par les engagements de ses partenaires techniques financiers (PTF).

Les intérêts  au taux inférieur ou égal à 3,75% sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Pour ses trois émissions de Bons Covid-19, la Côte d’Ivoire a levé un montant total de 535 milliards de FCFA.

Andry Rajoelina : «l’OMS et le lobbying pharmaceutique veulent freiner le Covid-Organic, mais ils n’y arriveront pas»

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Sous-estimé par les  scientifiques européens et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le président malgache, Andry Rajoelina, est monté au créneau pour  défendre son médicament, le «covid-organics», tiré de l’artemisia.

S’exprimant, lundi 11 mai, dans un entretien exclusif accordé à France 24 et RFI, le chef de l’État malgache a soutenu que le seul  tort  du «Covid-Organic», c’est qu’il provient d’un pays africain.

Pour le président, le Covid-Organic est efficace non seulement pour prévenir le coronavirus, mais également pour guérir de la maladie. Le président a révélé  qu’à Madagascar, 80% de la population se soigne à travers  le remède médicinal.

D’ailleurs, renchérit-il, c’est le fruit des recherches réalisées par l’Institut   malgache  de recherches appliquées (IMRA), qui a le statut de centre régional de recherche de l’Union africaine.

«La situation mondiale  de la crise sanitaire fait état de 300 000 morts maintenant pourquoi ignorer une possibilité de traitement», s’est interrogé le président malgache, rappelant les résultats obtenus par son remède.

«L’artemisia a fait ses preuves à  Madagascar. Sur un échantillon de 171 cas, 105 sont guéris, soit un pourcentage de guérison, de 61%».

Répondant à  une question  relative  à une  mise en garde de  l’OMS et d’autres spécialistes en médecines, l’homme fort  d’Antananarivo, réputé pour son franc parler, a répondu sèchement à ses détracteurs. Pour l’ancien maire de la capitale malgache, il y a des non-dits dans leurs argumentations, qui ressemblent tout simplement à des manipulations venant des lobbies.

Botswana : performance mitigée pour Lucara au premier trimestre 2020 en raison du Covid-19

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Lucara Diamond, compagnie minière active à la mine de diamants Karowe au Botswana, a publié ce jeudi des résultats en demi-teinte pour les trois premiers mois de l’année. La société qui a poursuivi ses activités malgré les restrictions imposées en raison du Covid-19, a récupéré 91 536 carats, dont 8 diamants de plus de 100 carats et un diamant blanc exceptionnel de 549 cts.

Cependant, les revenus générés par les ventes du trimestre ont diminué de près de 30 % en glissement annuel, pour s’établir à 34,1 millions $. Lucara a en effet été affectée par la baisse des prix des pierres précieuses ainsi que l’impossibilité d’organiser ses traditionnels appels d’offres publiques en Belgique, à cause de la pandémie.

La compagnie a en conséquence enregistré une perte nette de 3,2 millions $, ce qui représente une contre-performance comparée au bénéfice net de 7,4 millions $ engrangé l’année dernière à la même époque. Les flux de trésorerie résultants des opérations ont par ailleurs atteint 2,4 millions $ contre 10,6 millions $ au premier trimestre 2019.

Nigeria : Kogi Iron poursuit le développement de son projet de fer Agbaja malgré le Covid-19

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Construction armature. isolated on white background

Au Nigeria, la compagnie minière Kogi Iron avance dans le développement de son projet de fer Agbaja, situé dans le centre du pays. Malgré les restrictions imposées pour lutter contre le Covid-19, elle a confié à un entrepreneur local, avec l’accord du ministère des Mines, la mission de lancer une exploitation expérimentale des gisements.

Il s’agit pour la société désignée de tester le minerai extrait d’une fosse de 5 m de profondeur et les stocks de tout-venant présents sur le site, afin de fournir notamment des estimations sur la teneur et les réserves. « Il est particulièrement réjouissant de constater que, par des directives et des politiques de gestion locales claires, nos activités au Nigeria ont progressé dans le domaine de l’exploitation minière à petite échelle, sans impact direct du Covid-19 sur le personnel, les entrepreneurs et la communauté », a commenté Greg Boulton, président de Kogi.

Il faut noter que la société prévoit de lever 8 millions de dollars sur les marchés dans les prochains mois pour financer l’étude de faisabilité définitive. Selon des estimations de 2014, le projet Agbaja hébergerait 205 millions de tonnes de ressources titrant 45,7 % de fer.

AngloGold Ashanti publie un bilan solide pour le premier trimestre de l’année

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La baisse du résultat intervient après avoir retiré l'or prévu de l'exploitation d'Obuasi

AngloGold Ashanti, compagnie minière active dans l’exploitation aurifère notamment en Afrique du Sud et en Afrique de l’Ouest, a publié ce lundi son bilan d’activité pour les trois premiers mois de l’année. Elle a produit 716 000 onces d’or à un coût global de 1 047 $ l’once, en baisse par rapport aux 752 000 onces produites l’année dernière à la même époque.

Malgré cette légère contre-performance liée notamment à une baisse de la production à Siguiri (Guinée) et AGA Mineração (Brésil), la société a enregistré un EBITDA de 473 millions $, en hausse de 54 % en glissement annuel. Dans le même temps, les flux de trésorerie ont augmenté de 231 % par rapport au premier trimestre 2019, pour atteindre 94 millions $.

Pour rappel, AngloGold Ashanti détient un portefeuille diversifié de 14 mines en Afrique du Sud, au Ghana, en Guinée, au Mali, en Tanzanie, en RDC et en Amérique du Sud. Elle a conclu en février dernier un accord avec Harmony Gold pour lui céder les projets sud-africains afin de se concentrer sur ses autres actifs.

Mali : le projet Kobada annonce une production annuelle de plus de 100 000 onces d’or

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Au Mali, la compagnie minière African Gold Group (AGG) a publié en fin de semaine dernière une étude d’ingénierie pour l’usine de traitement de son projet aurifère Kobada. Selon les travaux de conception réalisés par la société Senet, l’usine pourrait traiter environ 3 millions de tonnes de minerai par an et livrer annuellement plus de 100 000 onces d’or.

Il faut noter que le système compact et simplifié des installations de traitement devrait réduire au minimum le coût de construction de l’usine. Cette dernière nécessitera une faible consommation d’énergie tout en traitant tous les types de minerais identifiés sur le projet. Senet a par ailleurs réduit le temps de construction, le faisant passer de 22 à 18 mois, ce qui permettra une entrée en production plus rapide de la mine.

Les résultats de l’étude d’ingénierie font partie, faut-il le rappeler, de l’étude de faisabilité que finalise actuellement la société afin de commencer l’exploitation de la ressource. Soulignons que le projet Kobada héberge, selon les dernières estimations, plus de 2,2 millions d’onces d’or.