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Le changement climatique va contraindre plusieurs pays africains à repenser totalement leurs modèles économiques

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D’après le cabinet Verisk Maplecroft, sept des dix pays les plus menacés au monde par le changement climatique se trouvent en Afrique, et plus précisément dans la région subsaharienne : la Sierra Leone, le Soudan du Sud, le Tchad, le Nigeria, la Centrafrique, l’Erythrée et l’Ethiopie. Selon le GIEC, (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), le dérèglement du climat pourrait induire une baisse du PIB du continent de l’ordre de 2 à 4 %, d’ici 2040, et entre 10 à 25 %, d’ici 2100. De plus, si les inondations et sécheresses continuent de progresser, l’Afrique ne parviendra plus à produire que 13% de ses besoins alimentaires, d’ici à 2050. Pour faire face à ces menaces, le continent doit prendre des mesures d’adaptation au changement climatique qui auront d’importantes conséquences sur ses activité économiques.

D’après la CNUCED, l’adaptation au changement climatique représente un défi particulièrement important pour les pays dont les économies dépendent principalement des exportations de matières premières.

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Si les inondations et sécheresses continuent de progresser, l’Afrique ne parviendra plus à produire que 13% de ses besoins alimentaires, d’ici à 2050.

Une situation dans laquelle se trouvent de nombreux pays africains, dont le secteur des matières premières compte pour au moins 60% des exportations totales de marchandises. Or, selon les Accords de Paris, la « décarbonisation » des économies implique de profonds changements dans l’exploitation des ressources naturelles comme sources de revenus.

Les conséquences du déclin des énergies fossiles

Selon les prévisions, pour atteindre l’objectif de 2°C, un tiers des réserves de pétrole, la moitié des réserves de gaz naturel et plus de 80% des réserves actuelles de charbon devraient être bloquées jusqu’en 2050.

Selon les prévisions, pour atteindre l’objectif de 2°C, un tiers des réserves de pétrole, la moitié des réserves de gaz naturel et plus de 80% des réserves actuelles de charbon devraient être bloquées jusqu’en 2050.

Cette initiative a poussé certaines économies, initialement très friandes en matières premières, à adopter des mesures pour réaliser progressivement leur transition vers une économie plus verte. Ce qui aura pour effet de plomber les perspectives de croissance à long terme des pays producteurs de ces matières premières, qui feront ainsi face à un amenuisement de leurs revenus.

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D’après la CNUCED, les combustibles fossiles ont compté pour 38,5% des exportations totales de marchandises du continent africain en 2017.

Ainsi, la Chine, premier importateur mondial de matières premières, s’est engagée à accroître la part des combustibles non fossiles dans sa consommation d’énergie primaire. Les conséquences de la mise en œuvre de cette politique de « décarbonisation » risquent d’être dramatiques pour les pays qui exportent des produits énergétiques traditionnels vers cette destination. L’Angola, par exemple, premier exportateur africain de pétrole vers la Chine, pourrait être durement touché : ses exportations de pétrole vers l’empire du Milieu représentaient, à elles seules, 47 % des recettes totales d’exportation de marchandises en 2017 suivez ce liens en bas pour la suite …

https://www.agenceecofin.com/la-une-de-lhebdo/2009-69382-le-changement-climatique-va-contraindre-plusieurs-pays-africains-a-repenser-totalement-leurs-modeles-economiques

Medias au Mali: Ápropos du nouveau plateau télé de l’ORTM, ce qu’il faut savoir…

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Nous sommes d’accord que l’ORTM n’a pas assez de programme ni de débats, mais je pense que les émissions magazine, débats et autres se font sur un plateau, bref.

De nos jours, avec l’ère de la télévision numérique, je veux parler de la qualité de production de diffusion y compris les habillages d’antenne, les décors féeriques etc. font que beaucoup des téléspectateurs regardent plus la télévision.

Et tout cela a un prix. Pour faire un vrai plateau de télé 200 millions seraient peu, les professionnels le savent. Il ne faut pas confondre la diffusion et la production. Il y a ceux qui ont la télévision et ceux qui savent faire la télévision.

Et nous ne pouvons pas dire que l’ORTM remplissait à 100 % ces normes-là depuis des décennies jusqu’à aujourd’hui. Cas même il faut tirer le chapeau à certains animateurs de la boîte qui payaient de leurs poches les prestations extérieures pour qu’ils aient des beaux plateaux et habillages. Je suis un témoin.

Car à ce moment là, je ne sais pas si les choses ont changé, le fond octroyé à ORTM était uniquement pour le journal. Aucun fonds pour achat de contenu ni pour organiser des débats sauf par occasion.

Les réalisateurs et journalistes ont d’énormes projets, mais s’ils doivent payer eux-mêmes pour produire, là ! Pourtant un des responsables de la boîte est à la tête d’une organisation des télévisions d’états en Afrique. Mais pouvez-vous regarder l’ORTM auprès de certaines chaînes de la sous-région ? Le même responsable est en charge des achats de certains matériels. Ne me demandez pas à combien c’était facturé, dans quel état étaient ces matériels et avec qui ? Combien a coûté certains plateaux JT avant le nouveau ?

Avant Salif Sanogo il a bien eu un GIGA mafia.

Je pense qu’il faut d’abord travailler d’avantage à moderniser la chaîne, lui donner plus visibilité, offrir des formations aux agents ce qui est primordial, ensuite créer plus de créneaux de débats, acheter ou produire de contenus et travailler avec les structures extérieures.

Nota : Il est important de le savoir que la chaîne d’État reste pour l’État. Cela est une culture et c’est un peu partout. Elle ne peut pas faire comme le débat politique de Kassim Traoré, le débat de dimanche de Sekou Tangara ou le 7/7 de Kaba etc. (Rire)

J’en suis certain qu’avec la nouvelle équipe 4G le progrès est bien possible à la maison verte de Bozola.

La télévision c’est pas le ventre mais les yeux,
sachons là faire !

Layye Junior Diakité Journaliste réalisateur

Mali: Il se nomme Abdoulaye TRAORÉ, celui qui allume le Bûcher du monument de l’indépendance

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Il s’agit de monsieur Abdoulaye Traoré, âgé de 74 ans et habite à Kalaban ACI en Commune V du district de Bamako. Depuis plus d’une dizaine d’année cet ancien retraité de la voirie est celui qui allume le bûcher du monument de l’indépendance à chaque commémoration du 22 septembre depuis plus d’une dizaine d’année .

Ce 22 septembre 2019, après une grande pluie sur Bamako , c’est à 7h15 minutes qu’il a sacrifié à cette tradition en bonne santé et dans la bonne humeur avant l’arrivée du Président de la République pour le dépôt de la gerbe de fleurs .

La première fois pour allumer le bûcher , à l’époque , la voirie du district devrait payer 600.000 FCFA à un partenaire étranger.

Longue vie M.Abdoulaye TRAORE

Le 22 septembre 2019 est déjà béni par le Seigneur . Paix et stabilité au Mali pour un avenir meilleur à nous Tous .

Madou Camara

Source: Croissanceafrique.com

Mali: 15 ème Camp national d’excellence et 16 ème Journée du « Bon élève »Session 2019, sous la haute présidence du Président de la République

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IBK, félicite et encourage les élèves excellents . « Ça c’est le Mali qui ne doute pas , des enfants de qualité, promesses d’avenir , assurance !» IBK dixit.

Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, Président de la République, Chef de l’Etat, a procédé dans l’après-midi du samedi 21 Septembre 2019 à la remise du grand prix de lecture, à l’occasion de la cérémonie commémorative de la 16 ème journée du « Bon élève », et du 15 ème Camp national d’excellence. L’événement est organisé par le gouvernement de la République du Mali à travers , le Ministère de l’éducation nationale et le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le 21 septembre chaque fois l’an révolu. Un regroupement des meilleurs élèves au DEF et au Baccalauréat de tous les établissements scolaires du fondamental et du secondaire de l’ensemble du territoire National , de Kayes à Menaka, du 9 au 21 septembre 2019. Le thème du camp pour cette année 2019 est « La promotion de la compétence et la culture de la paix à l’école ai service du développement ».

Prenant la parole à l’occasion de la solennité, le Président de la République, était heureux de retrouver en face de lui et de nombreux  grands hommes de culture , les lauréats du camp d’excellence de la session 2019. Un signe de temps pour un Mali de rêve , un Mali nouveau , un Mali d’ambition , debout dans toute sa dignité conformément à son histoire et dans la paix. Ce qui fera dire IBK « Il y’a donc aujourd’hui beaucoup d’espoir de voir que la qualité est célébrée, de voir qu’il y’a une émulation entre les enfants, qu’il y a une fierté aujourd’hui à vouloir être premiers ».

En félicitant et encourageant un à un chacun des lauréats et chacune des lauréats , IBK déclaré « Ça c’est le Mali qui ne doute pas , des enfants de qualité, promesses d’avenir , assurance !» .

Pour la symbolique annuelle , toute la nation malienne aime regarder avec estime ces élèves brillants. Le moment , est également l’occasion pour chaque parent d’élèves , encadreur , établissement public ou privé ; avec fierté , regarder son enfant ou élève  excellent au Palais présidentiel de koulouba , en train de serrer la main du Président de la République , pour être félicité et encouragé par lui dans le cadre des études.

De son Institution en 2004 à nos jours , certains bacheliers  excellents et bénéficiaires de bourses d’études en dehors du Mali, sont revenus  au pays avec leur doctorat et servent actuellement avec dignité la nation malienne , notamment au niveau de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Un jour revenir au Mali sain et sauf pour bâtir dignement la nation dans les branches de la Medecine, de l’enseignement, de l’architecture, d’officiers de l’armée , du barreau , de la presse , de pilote d’avion , de l’informatique , de la criminologie; c’est le rêve désormais des 113 lauréats du présent camp d’excellence.

La cérémonie solennelle qui a eu lieu dans la salle des Banquets du Palais présidentiel de Koulouba, en présence des plus hautes autorités du Mali, a été également marquée par la remise de 5 autres prix aux élèves excellents , dont le prix aux groupes robotiques , et le prix Mamadou Lamine Traoré.

Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA Président de la République, Chef de l’Etat , a reçu un album-photographies souvenir et des documents du camp .

Madou’s Camara

MANIFESTATIONS A NIONO ET TOMBOUCTOU: L’AJCAD appelle les populations à la retenue et les autorités plus de responsabilité.

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COMMUNIQUE D.E-AJCAD

AJCAD-Mali a appris avec une profonde affliction et inquiétude l’escalade de la violence comme moyen conduisant à des pertes irréparables en vie humaine. En effet, le jeudi 19 septembre 2019, le Commissaire de Police de Niono, Issiaka Tounkara a été assassiné suite à une manifestation des populations de Niono pour exiger son départ. Selon le communiqué du Ministère de la Sécurité et de la Protection civile lu sur l’ORTM, le bilan humain fait état d’un mort du côté des forces de sécurité ( le Commissaire Tounkara), 22 blessés dont un gendarme et 4 cas graves. Du côté des manifestants, un décès et des blessés. Le bilan matériel : le Commissariat a été saccagé, le magasin d’armes vendalisé, des armes emportés, deux(2) véhicules d’intervention incendiés, deux (2) véhicules particuliers.
À Tombouctou, selon des sources concordantes, des manifestations ont eut lieu également le même jour , ayant entraîné au moins la mort de deux (2) petites filles, 3 véhicule brûlés et une moto calcinée, des maisons incendiées et plusieurs familles déplacées.

AJCAD -Mali condamne avec la dernière énergie cette forme de revendication et d’expression dans un État républicain.

Elle estime que toute revendication pour un changement de gouvernance ou de situation doit se faire dans le cadre du respect des valeurs républicaines.
AJCAD invite les populations à la retenue et à user des voies légale pour se faire entendre.Car, nul n’a le droit de se rendre justice dans la République.

Elle interpelle les autorités sur le péril qui plane sur la République.

En effet, AJCAD estime que les mouvements de revendications qui se multiplient dans le pays prenant des formes violentes sont souvent provoquées par des injustices et le manque d’attention des autorités au besoin des populations.
Donc, elle appelle les autorités à plus de responsabilité pour prendre langue avec les populations et gérer pacifiquement les différends.

En outre, AJCAD interpelle les autorités judiciaires à tout mettre en oeuvre pour mettre en branle la machine judiciaire afin de situer les responsabilités et de sanctionner selon les peines prévues en la matière.

Enfin, Elle présente ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées, prie pour le repos des victimes et prompt rétablissement aux blessés.

Bamako,le 20 septembre 2019
La Directrice

Exclusive (Mali): L’ORTM inaugure son nouveau studio du journal Télévisé,un bon look.

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Bonne nouvelle pour les teléspectateurs du Mali et d’ailleurs, car l’ORTM a procédé à l’inauguration de son tout nouveau studio journal télévisé ce samedi 21 septembre 2019 à 10 heures sous la haute présidence du ministre de la communication Yaya Sangaré. C’etait en presence du Directeur général Salif Sanogo

Selon le ministre de communication porte-parole du Gouvernement et des Relation avec Institution M.Yaya Sangaré « J’ai procédé à l’inauguration du nouveau studio JT de l’ORTM en compagnie de cinq (05) de mes collègues ministres, ce samedi, 21 septembre 2019 », dit-il.

Il ajoute « Mes encouragements à la direction de l’ORTM pour avoir réalisé ce studio flambant neuf sur fonds propre. Avec ce nouveau studio et ses équipements, l’ORTM améliorera la qualité de ses productions et diffusions à l’endroit de ses téléspectateurs », a-t-il ajouté.

Notons que c’est un pas important vers la mutation numérique avec l’ORTM.

Aissatou TRAORE

Source : Croissanceafrique.com

Mali: Le conseil des Ministres a adopté un nouveau projet de loi de Finances pour l’exercice 2020

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  1. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : un projet de loi de Finances pour l’exercice 2020. C’était ce vendredi 20 septembre 2019.

Les prévisions des recettes budgétaires s’élèvent à 2 mille 181 milliards 828 millions de francs CFA contre 2 mille 54 milliards 674 millions de francs CFA dans le budget d’Etat rectifié 2019, soit une augmentation de 127 milliards 154 millions de francs CFA imputable à l’accroissement des recettes du budget général et des comptes spéciaux du trésor.

Les prévisions des dépenses budgétaires s’élèvent à 2 mille 604 milliards 568 millions de francs CFA contre 2 mille 387 milliards 742 millions de francs CFA dans le budget d’Etat rectifié 2019, soit une augmentation de 9,08%. Au titre des dépenses, l’accent sera mis notamment sur :

  • l’opérationnalisation des nouvelles régions administratives ;
  • la poursuite de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger ;
  • la consolidation des acquis de la Loi d’Orientation et de Programmation militaire et de la Loi de Programmation relative à la Sécurité intérieure ;
  • la prise en charge des réformes du secteur de la justice ;
  • l’amélioration des conditions de travail des agents de l’Etat ;
  • le renforcement des crédits alloués au secteur de l’Agriculture, aux secteurs sociaux et aux dépenses en capital.

Le projet de budget 2020 présente un déficit budgétaire global de 422 milliards 740 millions de francs CFA contre 333 milliards 68 millions de francs CFA dans le budget d’Etat rectifié 2019, soit une augmentation de 26,92%. Ce déficit sera financé par les ressources provenant des aides budgétaires extérieures et par la mobilisation de l’épargne.

Le projet de loi de Finances pour l’exercice 2020, troisième budget présenté en mode programme, prend en compte des recommandations de l’UEMOA et de la CEDEAO sur la gestion des finances publiques.

Il prend également en compte les priorités du Gouvernement retenues dans le Cadre stratégique pour la Relance économique et le Développement durable 2019-2023 et les engagements du Gouvernement avec le Fonds monétaire international.

  1. Un projet de décret portant approbation de l’Avenant n°3 au marché n°0440/DGMP-DSP-2015 relatif aux travaux de construction du pont de Kayo à Koulikoro et ses voies d’accès

L’avenant est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise COVEC/HNRB.

Il a pour objet de proroger de cinq (05) mois le délai d’exécution du marché initial qui était de trente (30) mois. La conclusion de cet avenant est sans incidence financière sur le montant du marché initial.

Daouda Bakary KONE

Source : Croissanceafrique.com

Acarne politique: La CODEM et l’APR s’unisent pour le meilleur et le pire

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C’est à travers d’un point de presse que les deux partis politiques ont annoncé la fusion APR-CODEM. C’est pourquoi, une commission a été mise en place pour le processus de ladite fusion. C’etait ce samedi 21 septembre 2019 au siège de l’APR. Elle a regroupé la presence des deux président M.Oumar Ibrahim TOURE et le ministre Housseyni Amion Guindo président de la CODEM.

La commission pour se faire recommande les actions ci-après :

1- La diffusion imminente d’un communiqué de presse conjoint.

2- La participation de l’un des partis à toute activité importante de l’autre à partir de la conférence de presse.

3- L’organisation des réunions communes et fréquentes entre les deux directions.

4- L’organisation des missions communes sur le terrain.

5- La mise en place d’un plan de communication commun.

6- La sensibilisation des structures de base sur le projet de fusion en mettant en avant ses avantages.

  • La poursuite de la réflexion au sein de la commission paritaire.

Les dispositions de la Charte des partis politiques en vigueur en République du Mali concernant la dissolution et la fusion des partis politiques détermineront au moment opportun la conduite à tenir pour chacun des partis concernés. Suvez ce liens pour regarder la video

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2479585338789164&id=100002131672514

Daouda Bakary KONE

Source: Croissanceafrique.com

Célèbration du 22 Septembre: Le président Chinois S.E, Xi Jinping, a adressé un message de félicitations à son Homologue malien

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Selon l’Ambassadeur de la Chine au Mali « À la veille de la Fête de l’indépendance de la République du Mali, le Président de la République populaire de Chine, Mr Xi Jinping, a adressé un message de félicitations à son Homologue malien, avec ses vœux de prospérité au pays ami et de bonheur au peuple frère », dit-il sur sa page facebook.

Daouda Bakary KONE

Source: Croissanceafrique.com

Soulèvement tragique de Niono (Mali): Le Général Salif TRAORE sur le banc des accusés

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Le Député élu, Amadou Araba Doumbia accuse le Ministre de la sécurité Intérieure, le Général Salif Traore d’en être le seul et unique responsable.

Selon lui, « Tout à commencer par une opération de contrôle de vignettes initiée par le maire de Niono à la veille de la fête de Tabaski. Pour mener à bien cette opération, les services du commissariat ont été sollicités pour appuyer les agents de la mairie », a-t-il expliqué.

Le deputé s’explique lisez


« Lors du contrôle, un motocycliste, qui a filé entre les agents de la mairie en discussion avec un propriétaire de tricycle, a été pourchassé et appréhendé par un policier avant de se voir agressé. Le motocycliste s’en est sorti avec une jambe fracturée. Lorsque la nouvelle a été apprise par la population, une manifestation de dénonciation a été initiée devant la mairie. Quand les manifestants étaient à la mairie pour manifester leur mécontentement, le commissaire a envoyé ses éléments qui ont débarqué sur les lieux pour gazer les manifestants. Cette réaction de la police n’a pas du tout été cautionnée par la population qui s’est ensuite livrée à des actes de mécontentements sur les principales voies publiques de la ville. Par la grâce de Dieu, elle n’a pas touché ce jour aux bâtiments du commissariat.
Le lendemain, la mairie a décidé de sursoir au contrôle des vignettes en présentant ses excuses à la population en reconnaissant que l’opération a été mal organisée et que le policier avait outrepassé ses pouvoirs. Les manifestants ont été rencontrés par la mairie dans ce sens. Mais, lors de la rencontre avec la mairie, la population a exigé à ce que le policier réponde de son acte devant la justice. En plus, elle a dénoncé la complicité du commissaire qui a ordonné l’ordre d’aller gazer les manifestants à la mairie au lieu de sanctionner le policier fautif. Par conséquent, elle a dit que le commissaire n’est plus une source de sécurité pour la population en demandant aussi que ce dernier soit relevé. La population a aussi dénoncé le temps des patrouilles nocturnes qui commencent à 20 heures et finissent à 5 heures du matin en demandant de ramener ce temps de 00 heure à 5 heures du matin.
L’argument avancé par la population était que les gens avaient beaucoup de courses à faire à la veille de la fête de Tabaski et que c’est la période des cultures qui laissent les citoyens mobilisés tard dans la nuit. L’autre argument de la population était que malgré les patrouilles de la police, leurs motos volées, estimées à des centaines, restent toujours introuvables. Mieux, la population estime que les patrouillent n’apportent aucune amélioration sur le plan sécuritaire, et qu’en les obligeant de se coucher tôt, elles offrent des possibilités aux voleurs pour les dépouiller impunément de leurs biens. C’est ce message qui m’est parvenu.
J’ai aussitôt appelé le ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, le Général Salif Traoré. Mais, je ne l’ai pas eu au téléphone. Je l’ai donc laissé un message pour l’informer et lui demander les mesures qu’il a prises pour calmer les esprits.
Pour rappel avant ce message, j’avais personnellement attiré son attention sur l’affaire dans un précédent appel téléphonique. En réponse, il m’a dit que depuis l’incident, il a dépêché sur les lieux le Gouverneur et le Directeur Régional de la Police de Ségou. Il m’a egalement affirmé dans son message qu’il s’apprêtait aussi a dépêcher le Directeur National de la Police.
Son message très peu rassurant au regard de la gravité de la situation, m’a amené a lui suggéré de relever le commissaire de Niono et de sanctionner l’agent de police fautif conformément à la loi.
Sa réponse a été que s’il accédait à la demande de la population, ce serait l’encourager à réclamer la révocation de tous les agents de polices qui seront envoyés là-bas chaque fois qu’elle n’est pas satisfaite.

Les problematiques tournaient autours de l’insatisfaction de la population de la ville de Niono


L’horable Amadou Araba DOUMBIA preçise ceci: « J’ai essayé de lui faire comprendre que la police est là pour rendre service à la population. Et que si la population n’est pas satisfaite de façon objective du service rendu par les policiers en demandant son départ, qu’elle mérite d’être entendue.
Malheureusement, ce jour, nous ne nous sommes pas compris. Avant de se quitter, il m’a dit qu’il a envoyé une mission en demandant au commissaire de faire son rapport et qu’il prendrait sa décision après la réception de celle-ci. Après l’échange avec le ministre, j’ai fait le compte rendu à la population en l’a appelant au calme et que le ministre était sur l’affaire.
Entre temps, j’ai voyagé sur la France. Mais avant, le maire m’a appelé pour m’informer que le commissaire a été rappelé à Bamako par sa hiérarchie avec son adjoint. Quelques temps après, l’adjoint au commissaire est revenu pour reprendre le service sans le commissaire.
Pour moi, c’était un début de solution par rapport au problème. A ma grande surprise, le jeudi, dans la soirée, j’ai reçu un message comme quoi, le commissaire de Niono a été tué par des manifestants », a-t-il precisé.

La confirmation des premières confirmations à travers la mairie.

« Dès réception du message, j’ai contacté le maire qui a confirmé l’information.
Le seul responsable dans cette affaire est le Général Salif Traoré. Salif a fui sa responsabilité. Si on lui demande aujourd’hui, il vous dira en âme et conscience que l’Honorable Amadou Araba Doumbia a tout dit et a tout fait pour éviter cette situation. C’est regrettable ! On ne peut pas bâtir un pays dans cette situation.
Le rôle du député est d’attirer l’attention des autorités sur les problèmes à la base. Mais, il ne faudrait pas que les autorités négligent les informations. C’est une habitude chez Salif Traoré de négliger les informations. Il n’est pas à son premier acte de négligence. Pour preuve, j’ai été informé une semaine à l’avance qu’il est probable que Yorosso fasse l’objet d’une attaque durant le mois de carême. Aussitôt l’information reçue, j’ai été voir le Général Salif Traoré dans son service pour lui présenter la situation. Il était assisté d’un de ses Conseillers techniques, un certain Kanté. Le Général m’a dit qu’il a pris note et qu’ils sont là-dessus. Je lui ai aussi dit que les hommes sur place sont en nombre insuffisant et qu’ils n’ont même pas de véhicules pour transporter les troupes. C’est après que j’ai appris que finalement l’attaque a eu lieu. Et quand je suis rentré en contact avec son Conseiller technique, celui-ci me dit qu’ils ont envoyé le renfort. Après j’ai recoupé l’information auprès du maire de Yorosso qui m’a dit qu’aucun renfort n’a été envoyé. Je me demande quel type de dirigeant Salif est. On doit s’interroger ! Ce que je peux vous confirmer, c’est que la population de Niono n’est pas une population violente. Elle est respectueuse de l’Etat de droit. C’est une population très docile, mais qui a une dignité à défendre. Mais, comme on le dit : trop c’est trop. On ne l’a pas pris au sérieux. Et voilà le résultat », a-t-il confirmé resultat.

Dans un vocal , le deputé de Niono n’a pas caché son regret envers la neglgeance du ministres de la securité et de la protection civile « Nous regrettons les morts. Nous regrettons la perte du commissaire qui pouvait être utile ailleurs et qui pouvait tirer les leçons du cas de Niono. Et qui pouvait être un policier valable dans d’autres localités du Mali. Les paisibles citoyens qui sont sortis pour protester étaient sortis pour dire qu’ils doivent aussi être respectés, qu’ils méritent d’être respectés », a-t-il expliqué.

L’honorable Amadou Araba Doumbia affirme par la suite que « Le Malien ne mérite pas ça ! C’est une perte de bras valide, une perte pour Niono, une perte pour le Mali. Qu’il reconnaisse que ce qui est arrivé est en grande partie sa faute ! Ce n’est pas la police de Niono. Ce n’est pas la population de Niono. Le premier responsable de cette situation est Salif Traoré. Le parti SADI est avec la population de Niono qu’elle sache qu’elle n’est pas orpheline. Le parti SADI est avec la Police Nationale comme toujours. Mais, le parti SADI est contre l’injustice ! Qu’elle sache que la justice sera rendue ! ».

Propos Reccuillir par Nouhoum KEITAKEITA

Source: Croissanceafrique.com