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MALI:COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT SUR L’ÉVOLUTION DE LA SITUATION À NIONO

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Suite aux manifestations violentes de la journée du jeudi 19 septembre 2019 à Niono, ayant coûté la vie à un policier et à un manifestant, le Gouvernement de la République du Mali informe l’opinion nationale et internationale qu’une importante opération de ratissage est actuellement en cours dans la ville.

Ce renforcement de la sécurité à Niono a permis l’interpellation d’une cinquantaine de personnes dont 49 ont d’ores et déjà été transférées à Ségou pour des besoins d’enquête.

Les unités d’investigations de la Police et de la Gendarmerie nationales ainsi que la Police Technique et Scientifique sont fortement mobilisées pour boucler les enquêtes dans les meilleurs délais.

Le bilan de ce jour à 18 heures fait donc état de : 50 personnes interpellées dont deux (02) femmes. Celui de la journée d’hier reste inchangé à savoir : 02 morts dont le Commissaire chargé de la ville; vingt-deux (22) blessés dont un gendarme et quatre cas graves parmi les policiers, présentement pris en charge à l’Infirmerie de l’École Nationale de Police.

En cette circonstance éprouvante, le Gouvernement salue la détermination des Forces de sécurité à ramener le calme et la quiétude à Niono et invite la population à la retenue.

Les opérations de sécurisation de la ville se poursuivront et l’évolution de la situation sur le terrain fera l’objet de communication ultérieure.

Le ministre Porte-parole du gouvernement

Yaya Sangaré

Angola: Le Professeur Alioune Sall en exclusivité sur la double participation de IBK à la biennale sur la culture de la paix.

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Le Professeur Alioune Sall en exclusivité sur la double participation de IBK à la biennale sur la culture de la paix , du 18 au 22 Septembre 2019 à Luanda en Angola .

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, et Coordinateur de l’Union Africaine pour les Arts, la Culture et le Patrimoine, vient de participer à Luanda en Angola à la première édition de la biennale sur la culture de la paix . Cet événement culturel panafricain contribue à la mise en œuvre de l’Objectif du développement durable 16 et 17 (Paix, justice et institutions efficaces, partenariats) de l’Agenda 2030 des Nations-Unies, et des aspirations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine en particulier. Cette biennale s’inscrit également dans la stratégie opérationnelle de l’Unesco pour la priorité Afrique (2014-2021) qui vise à « apporter des réponses aux transformations qui affectent les économies et les sociétés africaines ».

A l’issue de la participation du président de la république à cet important événement culturel panafricain , nous avons approché le Professeur Alioune Sall, directeur de l’Institut des futurs africains (IFA), présent également à la rencontre de Luanda . Le Professeur est revenu sur le sens de la double participation de IBK à cet important événement .

Professeur , vous venez de participez à la biennale de Luanda sur la culture de la paix , et vous avez assisté au discours de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA , président de la république du Mali et une connaissance de longue date a vous ; alors comment avez-vous apprécié ce discours du Coordinateur de l’Union africaine pour les Arts, la Culture et les Patrimoines ? Et quel sens donnez-vous à la participation d’IBK à ce rendez-vous ?

Professeur Sall: Je viens d’assister à la biennale de Luanda , consacrée à la culture de la paix et organisée par l’Angola , l’UNESCO et l’Union Africaine. Le forum a enregistré la participation de trois Chefs d’Etat dont celui du Mali. La participation de IBK, à donné un éclat tout particulier à la réunion à la rencontre , par ce qu’au delà du Mali qu’il représentait , il s’est exprimé en tant que Coordinateur de l’Union pour les Arts , la Culture et le Patrimoine. Un titre qu’a il a déclaré préférer à celui , consacré de Champion pour les Arts , la Culture et le Patrimoine. A ce titre , il s’acquittait d’une mission que lui ont confiée ses ses pairs lors de l’Assemblée des Chefs d’Etat de l’Union Africaine en février 2019.
Dans son intervention dont je puis vous dire qu’elle a été fort appréciée , il a mis l’accent sur un certain nombre de points qui sont d’intérêt pour toute l’Afrique . Il a en particulier souligné combien il est important dans ce contexte de crise multidimensionnelle que connaît le monde , et qui peut déboucher sur conduites anomiques de retrouver de la raison et d’essayer de donner un sens au vivre ensemble. Il a également souligné l’urgence qu’il y’a a entretenir, à cultiver la fraternité entre les hommes, entre les peuples , entre les régions . Il s’est livré à un vibrant plaidoyer pour la paix comprise comme la résultante d’une relation entre démocratie , développement, justice et équité . À juste raison , à mon sens , il a soutenu que seule une interaction dynamique entre ces variables peut constituer un terreau fertile à la culture de la paix, et que la fraternité humaine peut devenir une réalité et triompher de la « crise » du sens qui n’épargne aucun continent, ni aucun secteur de l’activité humaine .

M.C : Ce discours est en phase avec les objectifs de l’Union Africaine ?

Professeur Sall:
Ce discours qui est tout à fait une cohérence avec les missions et les objectifs programmatiques de l’Union Africaine et de l’Union Africaine ne pouvait pas passer inaperçu dans un pays comme l’Angola qui a subi , qui a connu tous les méfaits associés à la division, à la guerre , une guerre civile qui y’aura duré plus d’un quart de siècle et dont les stigmates sont encore visibles malgré les efforts soutenus de peuple et des dirigeants angolais pour combattre les injustices et disparités nées de la période coloniale lors qu’elles ne remontent pas en plus .
Son discours a été particulièrement apprécié par tous les participants à la rencontre et je crois que sa visite à Luanda est d’autant plus significative et a eu plus d’éclat qu’après avoir participé à la cérémonie d’ouverture de la biennale , le président a tenu à se rendre sur le terrain en allant à la foire organisée dans le cadre de la biennale. Il y a visité une vingtaine de stands de stands de pays africains , latino-américains, et européens où la créativité des communautés africaines et diasporiques se donnait à voir dans son unité et sa diversité.

Le Professeur Alioune Sall, est un spécialiste reconnu de la prospective en Afrique. Directeur exécutif de l’Institut des futurs africains (IFA), le think tank panafricain qu’il a fondé en 2003 à Pretoria (Afrique du Sud), il appuie, en tant qu’expert, nombre de programmes de prospective lancés dans différents pays. Il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs, parmi lesquels, avec Jacques Giri, Afrique 2025 : quels futurs possibles pour l’Afrique au sud du Sahara ? (Karthala, Paris, 2003).

Propos recueillis par Mamadou Camara Madou’s

WARA affirme la note d’ONATEL à «BBB», perspective stable

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Cotée à la bourse la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), la société offre une diversité de produits et services sur l’ensemble de ses segments d’activités, fixe, mobile et Internet.

West Africa Rating Agency (WARA) affirme la notation de long terme de ONATEL à «BBB l», en grade d’investissement, tandis que sa notation de court terme est « w-4 ».

La perspective attachée à ces notations est stable. Simultanément, sur son échelle internationale, WARA assigne à ONATEL les notations et perspective suivantes : iB/Stable/iw-6.

Ces notes reflètent essentiellement l’expertise de la société sur son marché domestique, sa position de leader historique au Burkina Faso, sa résilience face aux menaces externes ainsi que sa situation financière saine. La perspective attachée à ces notations est stable.

Les notations d’ONATEL restent tributaires des enjeux macroéconomiques et politiques burkinabés, ainsi que du maintien de sa rentabilité élevée et de sa position concurrentielle sur le marché domestique des télécoms. WARA justifie la notation d’ONATEL et la perspective stable qui lui est attachée par le fait qu’ONATEL, malgré une baisse de son chiffre d’affaires en 2018, a réussi à dégager un résultat satisfaisant grâce notamment à une maitrise de ses charges opérationnelles.

https://www.financialafrik.com/2019/09/20/wara-affirme-la-note-donatel-a-bbb-perspective-stable/
https://www.financialafrik.com/2019/09/20/wara-affirme-la-note-donatel-a-bbb-perspective-stable/

Nigeria : Standard Chartered lorgne le marché de la banque de détail

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Standard Chartered Nigeria, la division nigériane de la banque londonienne, envisage une expansion de ses activités vers le secteur de la banque de détail afin de stimuler la croissance et de diversifier les risques.

« Le marché du détail est le secteur où nous allons assister à une croissance exponentielle », a déclaré Lamin Manjang, le directeur général de la filiale de Standard Chartered à Lagos, dans une interview accordée à Bloomberg. « Il ne s’agit que d’une extension logique de notre portefeuille », a-t-il ajouté.

Au Nigeria depuis 20 ans, Standard Chartered concentre ses activités sur la banque de financement. Elle prévoit, selon  M. Manjang, d’étendre la banque de détail à 15% du chiffre d’affaires local au cours des deux prochaines années, contre 6% auparavant. Les clients particuliers devraient passer de 100 000 à environ 500 000 en utilisant la technologie numérique qui leur permet d’ouvrir un compte en moins de cinq minutes, selon la direction.

Cette annonce intervient quelques semaines après celle d’une décision de la banque centrale qui, en juillet 2019, avait indiqué que les banques commerciales devront prêter plus aux clients, et justifier d’un ratio minimum de prêts/dépôts de 60% à compter du 30 septembre 2019, ceci dans le cadre d’une série de mesures visant à stimuler l’économie en améliorant l’accès au crédit. A la date de la publication de la décision, seules deux banques ont atteint le niveau.

https://www.financialafrik.com/2019/09/20/nigeria-standard-chartered-lorgne-le-marche-de-la-banque-de-detail/

Le Cameroun sollicite l’expertise des banques pour lever davantage de fonds sur le marché de la BEAC

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À l’instar de la Côte d’Ivoire, qui  travaille avec  les sociétés de gestion et d’intermédiation financières  pour  lever davantage de fonds sur le Marché Régional des Titres Publics, le Cameroun sollicite désormais  les services des banques pour ses opérations.

En effet,  la  direction générale du Trésor du ministère des Finances  du Cameroun, relatifs à ses opérations de levées de fonds, a indiqué dans un communiqué récent  qu’elle  a recruté  3 nouveaux établissements de crédit de la sous-région Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Il s’agit de la filiale tchadienne du groupe Orabank, de la Banque sino-congolaise pour l’Afrique, basée à Brazzaville au Congo, et de la Commercial Bank of Cameroun (CBC).

Ces banques vont  assurer  ses  opérations de levées de fonds sur le marché de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

https://www.financialafrik.com/2019/09/19/le-cameroun-sollicite-lexpertise-des-banques-pour-lever-davantage-de-fonds-sur-le-marche-de-la-beac/

Sénégal : Engouement des investisseurs pour les obligations du trésor du gouvernement

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Les investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) ont montré un véritable engouement pour les obligations assimilables du trésor (OAT) émises par le trésor public sénégalais le 13 septembre 2019 avec 178,021 milliards de FCFA (soit 267,031 millions d’euros) de soumissions globales alors que l’émetteur recherchait 50 milliards de FCFA ( soit 75 millions d’euros).

Le taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions se situe ainsi à 358,04%.

Sur le montant des soumissions, l’émetteur  n’a finalement retenu que 55 milliards de FCFA (soit 82,500 millions d’euros), soit un taux d’absorption de 30,90%. Selon les données de l’Agence UMOA-Titres, sur les 88 milliards de FCFA de soumissions des investisseurs pour les OAT à 5 ans, l’émetteur n’en a retenu aucun. Sur ce type de titre public, 35 soumissions (pour 22 participants) ont été enregistré contre 30 pour les OAT à 7ans (pour 10 participants) et 27 pour les OAT à 3 ans (pour 19 participants). Le plus souvent, c’est pour des raisons de coût que l’émetteur opère un tel choix.

Le prix moyen pondéré des OAT à 3 ans se situe à 1002, le prix marginal à 1000 et le rendement à 5,73%.

Concernant les OAT à 7 ans, le prix moyen pondéré s’est établi à 9914, le prix marginal à 9855 et le rendement à 6,30%.

L’émetteur s’est engagé à rembourser les OAT à 3ans le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 16 septembre 2022. Pour le paiement des intérêts, il promet de le faire à un taux  de5,85% l’an dès la première année.

Quant aux OAT à 7 ans, le trésor public prévoit le remboursement le premier jour ouvrable suivant la date d’une échéance fixée au 16 septembre 2026. Le paiement des intérêts se fera à un taux  de 6,15% l’an dès la première année.

https://www.financialafrik.com/2019/09/19/senegal-engouement-des-investisseurs-pour-les-obligations-du-tresor-du-gouvernement/

La Banque mondiale nomme une nouvelle directrice pour 5 pays d’Afrique australe

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La Banque mondiale annonce la nomination de Marie Françoise Marie-Nelly comme nouvelle directrice de la Banque mondiale pour l’Afrique du Sud, la Namibie, le Lesotho, le Botswana et Eswatini. La nomination est effective depuis le 16 septembre. 

La nouvelle remplaçante de Paul Noumba Um, était directrice pays pour le Maghreb et Malte.

Marie-Nelly aura prioritairement en charge la supervision du dialogue sur les politiques de l’institution internationale et des engagements stratégiques avec les gouvernements et les partenaires clés, et dirigera les équipes de la Banque mondiale pour identifier des solutions de développement innovantes pour tous les clients.

Elle a capitalisé une grande expérience au sein de la Banque mondiale avec des postes axés sur la restructuration des entreprises publiques, l’appui au développement du secteur privé, l’intégration régionale et la gestion du secteur pétrolier.

Française d’origine martiniquaise, Marie-Nelly est une expert-comptable diplômée de l’École supérieure de commerce de Nantes (France) et de la Bowling Green University (Ohio, États-Unis). Elle a également suivi plusieurs programmes de gestion à l’Université Harvard aux États-Unis. 

Gabon : baisse de la production pétrolière entre 2017 et 2018

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La production pétrolière du Gabon a chuté de 8% entre 2017 et 2018 selon les données communiquées par leministère de l’Économie.

En effet, le pays a produit 70,4 millions de barils en 2018, contre une prévision de 79,5 millions. Ce chiffre représente une baisse de 8% comparée en 2017, lorsque la production a atteint 76,6 millions de barils.

Selon le ministère de l’Economie, le groupe malaisien Perenco est le premier producteur avec une production journalière de 77 635 barils par jour, soit 40% de la production nationale. La société a signé, début août 2019, deux contrats d’exploration portant sur les blocs Yitu et Meboun situés au large de Mayumba, et qui couvrent une superficie de 4 300 km². Elle est suivie par Assala Gabon et Total Gabon, qui revendiquent respectivement des productions de 41 600 barils et 24 551 barils par jour, ce qui représente une part cumulée de 33 % de la production du pays.

A noter que les ressources prouvées du Gabon sont en baisse, de même que sa production depuis quelques années. Ses réserves étaient estimées à 2,6 milliards de barils en 1998, contre 2 milliards en 2018, selon le BH Statiscal report. De même, la production a chuté de 240 000 barils par jour en 2008 à 194 000 sur une période de dix ans.

https://www.financialafrik.com/2019/09/20/gabon-baisse-de-la-production-petroliere-entre-2017-et-2018/

La Fondation Mo Ibrahim annonce la publication de son premier «Rapport sur la gouvernance en Afrique»

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La Fondation Mo Ibrahim a retenue la date du 15 octobre prochain pour procéder au lancement de son premier rapport complet sur la gouvernance en Afrique.

Le rapport se basera sur les données de l’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG) pour aborder la question de la  gouvernance et la mise en œuvre par l’Afrique de l’Agenda 2063 de l’UA et du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies. L’accent sera mis sur l’utilité d’utiliser les données pour analyser les défis croissants en matière de gouvernance et les opportunités à prendre en compte pour favoriser le développement durable en Afrique.

« La Fondation soulignera les lacunes dans la disponibilité de données fiables pour suivre et mesurer les progrès. Elle lancera un appel aux acteurs nationaux et internationaux pour qu’ils collaborent afin de remédier de manière urgente à ces lacunes, qui seront essentielles pour encourager et orienter les progrès en matière de développement sur l’ensemble du continent » indique la fondation dans un communiqué de presse ce jeudi 19 septembre. 

L’IIAG fournit une évaluation annuelle de la qualité de la gouvernance dans les pays africains et constitue la collection de données la plus complète sur la gouvernance en Afrique.

Créée en 2006, la Fondation Mo Ibrahim met en exergue l’importance cruciale du leadership et de la gouvernance en Afrique, en fournissant des outils permettant d’évaluer et d’appuyer les progrès en matière de leadership et de gouvernance.

Amadjiguéne Ndoye

https://www.financialafrik.com/2019/09/20/la-fondation-mo-ibrahim-annonce-la-publication-de-son-premier-rapport-sur-la-gouvernance-en-afrique/

Le Nigéria à la recherche de 2,5 milliards de dollars auprès de la Banque mondiale

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Le Nigeria négocie auprès de la Banque mondiale une nouvelle tranche de prêts concessionnels pour un montant de 2,5 milliards de dollars, selon le site d’information Bloomberg.

« Nous parlons d’un nouvel ensemble de programmes d’environ le même montant, ce qui devrait représenter environ 2,5 milliards de dollars », a déclaré le vice-président pour l’Afrique, Hafez Ghanem.

Le Nigéria a en 2018 reçu 2,4 milliards de dollars de l’institution financière internationale. Le pays a multiplié ses emprunts, du fait aléas des cours du pétrole, pour financer les dépenses de l’État, avec une dette intérieure de 55,6 milliards de dollars et des emprunts extérieurs à 25,6 milliards de dollars. Face à ce fort taux d’endettement, le Nigéria a demandé plus de crédits à faible taux d’intérêt et de longues périodes de remboursement à des institutions.

En avril, la Banque mondiale a abaissé sa pr

https://www.financialafrik.com/2019/09/20/le-nigeria-a-la-recherche-de-25-milliards-de-dollars-aupres-de-la-banque-mondiale/