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Tunisie : les indicateurs au vert pour la banque UIB

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L’Union internationale de banque (UIB) de Tunisie affiche  de bonnes  performances au premier semestre  2019 (1S-2019), lit -on, jeudi 19 septembre, sur le site du conseil du marché financier (CMF).

Ainsi, l’établissement a enregistré une  hausse de 19, 7% de son  produit  net bancaire sur la période , passant de 202 millions de dinars tunisiens (DT), soit  65, 7 millions de dollars contre 168, 8 millions DT (54,9 millions de dollars) à la même période de 2018.

Le résultat  brut d’exploitation  a connu une hausse de 26,1%, soit 106,7 MDT (34,7 millions de dollars) au premier semestre contre  84, 6 MDT (27,5 millions de dollars)  au cours  des 6 premiers mois de 2018.

L’encours des dépôts  a également  augmenté de 19,2% (5.102, 1 MDT, soit 1,6 milliard de dollars au 1S-2019, contre 4.281,3 MDT, 1,3 milliard à la même période de 2018).

https://www.financialafrik.com/2019/09/20/tunisie-les-indicateurs-au-vert-pour-la-banque-uib/

Afrique du Sud : la Banque Centrale maintient son taux directeur inchangé

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La Banque centrale sud-africaine  a annoncé  qu’elle  laisse  inchangé son principal taux directeur à 6,5%. Réuni, jeudi  19 septembre, le comité de politique monétaire a indiqué qu’il a pris cette  décision en espérant que les anticipations d’inflation seraient plus proches du point médian de sa fourchette cible.

L’Afrique du sud connaît depuis l’année dernière une tendance baissière de l’inflation. Malgré cette baisse,  ces taux ne se situent  pas dans  la fourchette cible de la Banque Centrale (entre 3 et 6%) pour relancer l’activité économique. La Reserve Bank prévoit un taux  d’inflation de 4, 5% contre 4,8 précédemment  sur  l’ensemble de l’année 2019.

Selon les prévisions de l’institution, l’inflation atteindrait une moyenne de 5,1% en 2020 avant de chuter  à 4,6% en 2021.

La banque centrale a, par ailleurs, laissé ses prévisions de croissance économique pour 2019 inchangées à 0,6%.

https://www.financialafrik.com/2019/09/20/afrique-du-sud-la-banque-centrale-maintient-son-taux-directeur-inchange/

Le G5 Sahel diligente une étude sur le financement des secteurs de la sécurité et du développement

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Les Etats membres du G5 Sahel fournissent des efforts considérables pour riposter à la crise sécuritaire que traverse la région.

Cependant, la dimension financière de leur mobilisation est méconnue.

Afin de remédier à cet état de fait, le Conseil des Ministres du G5 Sahel (3 février 2019) a demandé au Secrétariat Permanent de « diligenter une étude sur les dépenses de sécurité et leurs effets d’éviction sur le financement des investissements notamment au niveau des secteurs sociaux ».

En effet, la prospérité de la région requiert d’équilibrer les financements alloués à la sécurité et au développement.

Elle implique également de recourir à une expertise sahélienne, en mesure de comprendre les enjeux existant au-delà des statistiques.

Il importe en effet de disposer de recommandations ancrées dans la connaissance pratique des politiques publiques de la région.

Pour ce faire, le G5 Sahel a retenu la Chaire Sahel de la Fondation pour les Etudes et Recherches sur le Développement International (FERDI) basée à Ouagadougou.

L’étude est prévue pour 10 mois et combinera méthodologie rigoureuse, approche en réseau et proposition de solutions aux praticiens des politiques publiques pour répondre aux attentes des populations.

https://www.financialafrik.com/2019/09/20/le-g5-sahel-diligente-une-etude-sur-le-financement-des-secteurs-de-la-securite-et-du-developpement/

BOUKARY TEME à la rencontre des 61 chefs de village Dogon dans la commune de Sangha

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Il s’agit d’une rencontre très riche en concertation et prise de décision que Boukary TEME effectue ce jour dans la région de Mopti. Natif du pays dogon, M. TEME soucieux de la situation du pays dogon, il s’est donné comme mission : rencontrer les autocthones de la zone de sangha afin d’échanger avec eux sur la situation des attaques interminables.

Selon lui « les 61 chefs de village de la commune de Sangha sont formels : Que l’Etat prennent les dispositions urgentes pour notre securisation totale », dit-il.

Daouda Bakary KONE

Communiqué du Gouvernement de la République du Mali sur l’évolution de la situation à Tombouctou

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Le Gouvernement de la République du Mali se félicite du retour au calme dans la ville de Tombouctou, depuis hier soir, et remercie toutes les bonnes volontés qui, dans un élan patriotique et citoyen, se sont impliquées pour ce retour au calme. Toutefois, il informe l’opinion nationale et internationale que les violences ont malheureusement entraîné la mort de deux personnes dont une (01) fillette, 04 blessés, un véhicule et une moto brûlés, 02 maisons incendiées.

Le Gouvernement présente ses condoléances les plus émues aux familles endeuillées et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Il rassure que tous les responsables de ces violences et leurs complices seront recherchés et traduits devant la justice dans les meilleurs délais.

Le Gouvernement en appelle aux citoyens de Tombouctou à privilégier la voie du dialogue comme mode de règlement des différends.

Le Gouvernement rassure que des dispositions sécuritaires sont d’ores et déjà prises pour maintenir le calme et la sécurité dans la ville.

Bamako, le 20 septembre 2019

Le Ministre, Porte-Parole
Yaya Sangaré

Source: Croissanceafrique.com

CHRONIQUE DE SALIF: Attention à vos données personnelles sur internet

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Souvenez-vous du nombre de fois où vous avez cliqué sur « Accepter«  sans vraiment y réfléchir lorsqu’il s’agit de commencer l’utilisation d’un réseau social ? Dans la plupart des cas vous autorisez spontanément ces applications, sites web, jeux, quizz, sondages, réseaux sociaux à vous pistés, localisés et même vendre vos données au plus offrant.

Sur internet, tout est fait pour vous dissuader de lire les conditions d’utilisation qui sont tout en bas, en minuscule ou le plus souvent on vous demande de cliquer sur « lire la suite«  qui va ouvrir une autre page où vous trouverez un texte non aéré mais il est très important de le faire au lieu de tout simplement appuyer sur « Accepter«  qui est bien visible et en gros caractère. Tous les services dits gratuits, sont payés à coup de monétisation publicitaire de nos usages, de notre navigation : Si c’est gratuit c’est que c’est vous le produit. Ne soyez pas étonné après avoir fait des recherches sur Google sur un produit que Facebook ou d’autres sites vous proposent des produits similaires comme publicité. C’est de la publicité ciblée, nos données personnelles, l’historique de nos recherches, nos centres d’intérêts sont monétisés avec notre accord par les géants de la toile.

Aucun site web, applications, jeux, réseaux sociaux n’existe juste pour rendre la vie facile aux internautes. Ce sont tous des entreprises qui génèrent des millions d’euros grâce aux données que vous fournissez : lieu de résidence, âge, sexe, domaine d’étude ou professionnel, religion etc.… et en contrepartie ils offrent la possibilité aux annonceurs de choisir directement leurs cibles en fonction du sexe, du pays etc.… Une femme et un homme vivant au Mali ne verront pas obligatoirement les mêmes pubs sur un même site, un réseau social ou autres car c’est en fonction des donnés qu’on a fourni. 

Même les interactions entre usagers ne sont pas épargnées, elles sont suivies grâce à un « cookie. » Ces données sont systématiquement collectées dès qu’on navigue sur un site tiers comportant un module social. Même des internautes qui ne sont pas membres d’un de ces réseaux sociaux peuvent être identifiés par un « cookie » et pistés à partir du moment où ils ont accédé à la page d’un membre du réseau social. 

Communément appelé « Le pétrole du 21è siècle« , les données personnelles sont convoitées par les grandes entreprises, les annonceurs et même des états sont prêts à tout pour avoir le maximum de données et c’est ainsi qu’en 2013 la justice américaine a obligé Facebook à verser 20 millions de dollars pour avoir utilisé les noms et photos de 150 millions d’utilisateurs dans des messages sponsorisés. Avec l’arrivée des systèmes de payement en ligne et des banques en ligne, les banques américaines déterminent la solvabilité des clients grâce aux données disponibles sur internet, et ainsi les prêts bancaires sont attribués en fonction de ces données.

Après plusieurs plaintes un peu partout dans le monde sur l’exploitation des données personnelles, comme dans plusieurs pays, l’Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel du Mali (APDP) doit davantage communiquer sur les précautions à prendre pour mieux protéger nos données comme le dit un adage. « Mieux vaut prévenir que guérir« .

Salif Diarrah

Source: Croissanceafrique.com

AFFAIRE BAKARY TOGOLA: 60 millions au BVG pour ne rien voir !

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Le « Ristournegate » (l’attribut que nous avons donné à l’affaire des ristournes de coton) n’a pas encore fini de révéler tous ses secrets. Le Bureau du vérificateur général aurait escamoté, pour 60 millions de F CFA, une vérification de la C-SCPC.

Entre avril et mai 2019, lors d’un contrôle de routine du Bureau du vérificateur général à la Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton (C-SCPC), des dossiers qui manquaient aux pièces comptables avaient été demandés par les vérificateurs envoyés en mission.

Puisque ces documents demandés n’existaient pas du tout et qu’ils étaient fondamentaux et essentiels à la vérification, il fallait trouver les voies et moyens pour que les vérificateurs ferment les yeux dessus. Bakary Togola, pour fermer les yeux aux vérificateurs, les a achetés. Le deal a été conclu à 60 millions de F CFA.

L’argent, naturellement, a été payé en liquide, à travers un stratagème digne d’un film western. Le lieu du rendez-vous a été fixé à Yirimadio, au carrefour dit de « Warabatjacho » en Commune VI. L’émissaire de Bakary Togola est venu dans une voiture banalisée, tenant en main un gros sachet noir contenant 60 millions de F CFA en grosses coupures de billets. Le vérificateur ou celui qui est venu recevoir le magot est resté à bord de son véhicule, un gros 4×4 garé au bord de la route. Il a pris le soin d’ouvrir la vitre latérale arrière et le sachet noir y a été directement balancé. Tout s’est passé très rapidement et chacun a aussitôt continué son chemin.

Selon nos investigations, ce n’est pas la seule affaire où le BVG est trempé. Des enquêtes de vérification sont restées improductives dans plusieurs autres structures. La procédure frauduleuse consiste à effectuer des vérifications, dont les résultats seront fonction de votre bon cœur, ou de votre capacité à payer, naturellement rubis sur ongle. C’est comme les jugements de cour qui vous rendent blanc ou noir selon que vous êtes puissant ou faible, selon Jean de la Fontaine.

Des enquêtes de vérifications improductives

Il revient au Vérificateur général en personne de nettoyer les écuries d’Augias. La question est de savoir pour le moment si toutes les autres structures de contrôle publiques se comportent de la sorte au Mali.

Sans jeter l’anathème ou l’opprobre sur toutes les structures, la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite a encore de beaux jours devant elle.

Toutefois, ceux qui ont pris les 60 millions de la C-SCPC, servis par un mandataire de Bakary Togola, se connaissent entre eux. Il revient au Bureau du Végal de faire le grand ménage pour découvrir le fameux mouton noir en son sein.

Si les structures de vérifications avaient fait correctement leurs missions, le procureur n’allait pas avoir à investiguer pour se rendre compte qu’il manque au C-SCPC 9,462 milliards F CFA.

Abdrahamane Dicko

Source: 30minutes.net    suivez le liens ci-dessous

Urgent/Mali, un nouveau ultimatum dans l’Affaire Bakary TOGOLA: « A partir de ce vendredi matin jusqu’au lundi matin, nous demandons la liberation immediate de Bakary TOGOLA sans conditions », dixit Mènè DIALLO président par Interim des 41 secteurs des cultivateurs

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Ce vendredi 20 septembre 2019, le groupement des syndicats cotonniers et vivriers du Mali (GSCVM) est constitué par quante (4) syndicats du coton à savoir le syndicats des cotonniers et vivriers du Mali (SyCOV), le syndicats pour la valorisation des cultures cotonnières et vivrières du Mali (SYVAC), le syndicats des producteurs Agricoles de la zone Mali Ouest (SyPAMO), et le syndicats des exploitants agricoles de kita ont animé un point de presse dans la salle de conference due la C-SCPC au quartier du Fleuve de Bamako.

Il s’agit d’un nouveau ultimatum dans l’Affaire Bakary TOGOLA à l’endoit du gouvernement: “A partir de ce vendredi matin jusqu’au lundi matin, nous demandons la liberation immediate de Bakary TOGOLA sans conditions”, dixit Mènè DIALLO président par Interim des 41 secteurs des cultivateurs.

Selon lui, « le GSCV a constaté avec une très grande stupeur l’arrestation du président Bakary Togola », dit-il. Le préisdent des 4 syndicats membres du GSCV M et les présidents 41 unions secteurs des societés cooperatives des producteurs de coton (US-SCP) réunis en assemblée générale ce jeudi (19 septembre 2019), ont convenu de ce qui suit: Le nouvellement de la confiance des producteurs de coton au président de la Republique, chef de l’Etat. Le renouvellement de la confiance des producteurs de coton au président de la C-SCPC et l’existence de mécanismes internes de la gestion de la situation en lien avec l’acte de uniforme de l’OHADA », a-t-il affirmé Mènè Diallo président des 4 syndicats (GSCVM).

Ce n’est pas tout car Mènè Diallo affirme qu’ « Au regard de ce qui precède, les producteurs de coton demandent liberation sans conditions de Bakary TOGOLA et des responsables de la confédération des societés coopératives des producteurs de coton dans un délai de 72 heures » a-t-il recommandé comme condition.

Il ajoute que « Passer ce delai, le goupement des syndicats cotonniers et vivriers du Mali (GSCVM), se reserve le droit d’entamer toutes actions neccessaires à la defense des producteurs Agricoles ne viennent pas s’ajouter à ceux-ci », a-t-il expliqué.

Notons que le GSCVM a « lancé un appel au Reseau des chambres d’Agriculture du Mali, à toutes les organisations paysannes du Mali, toutes les fillières confondues à savoir :Maïs, riz, mil/sorgho, oignon/echallotte, pomme de terre, mangue, sésame, anacarde, soja, gomme arabique, betail/viande, lait poisson, volaille) aux femmes rurales et jeunes ruraux de rester vigilent et unis pour cette cause commune »

Daouda Bakary KONE

Source: Croissanceafrique.com

Entretien avec M. Yaya Sangaré, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement : « La crise sans précédent et multidimensionnelle à laquelle le Mali est confronté depuis 2012 impose le dialogue aux Maliens en vue de construire une vision concertée, à la hauteur des défis de l’heure ».

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Dans l’interview qu’il a bien voulu nous accordée, le ministre en charge de la Communication aborde, sans détours, les grands défis de l’heure, tout en l’associant au contexte actuel qu’est la célébration de la 59èmeanniversaire de l’indépendance du Mali.

InfoSept : Que pensez-vous des progrès obtenus en termes de développement après 59 ans d’indépendance ? 

Yaya Sangaré : Le 22 Septembre 2019, nous fêterons le 59ème anniversaire de l’indépendance de notre cher Mali. 59 ans, c’est beaucoup dans la vie des hommes, surtout dans un pays où la durée moyenne de vie dépasse à peine les50 ans. Mais ce n’est  rien dans la vie d’une grande nation comme le Mali. Aujourd’hui, nous avons une population à majorité jeune. Plus de la moitié des Maliens n’ont pas connu les premières heures de notre accession à la souveraineté nationale et internationale.

Toute œuvre humaine est perfectible. On aurait pu certainement mieux faire, mais apprécions plus ce que nous avons pu réaliser avec les moyens et les contingences qui ont été les nôtres jusqu’ici. C’est pourquoi,il me plait de constater avec vous les progrès remarquables que le pays a pu enregistrer dans beaucoup de secteurs vitaux de son développement, et qui sont le fruit de l’effort et des sacrifices de toutes les Maliennes et de tous les Maliens, de l’intérieur comme de l’extérieur.

Nous nous devons de reconnaitre cette vitalité́ d’un Mali qui bouge, qui avance, qui se transforme chaque jour au prix de l’engagement et du sacrifice de notre Peuple. Je suis confiant à un avenir meilleur pour notre pays.

Pour ce faire, nous nous devons de proposer aux hommes et aux femmes, qui veulent bâtir notre pays, une démarche cohérente et réaliste, soutenue par des moyens clairement identifiés.

Parler des progrès obtenus en termes de développement après 59 ans d’indépendance, c’est aussi et avant tout reconnaître le sacrifice et l’engagement patriotique et civique des pères fondateurs de notre République, dont celui du premier Président du Mali, notre père le Président Modibo Keïta et tous ses compagnons, qui ont donné à notre pays, un nom, le Mali de toutes les luttes, le Mali de toutes les gloires, et aujourd’hui avec la transmission du relais au Président Ibrahim Boubacar Keïta, un Mali en difficultés de tout genre, mais un Mali de tous les espoirs, même si à présent très peu de nos compatriotes sont loin de cerner tous les contours des difficultés et enjeux dont nous sommes l’objet. Quand on a travaillé à ses côtés, on réalise tout le tact et la doigtée avec lesquels il défend les intérêts de notre pays avec les moyens et les contraintes qui nous ont imposés. Mais rassurez-vous, et je le confesse, le Président IBK partage avec ses prédécesseurs dans la fonction le même dénominateur commun, celui d’un amour viscéral pour le Mali et son développement. Tant qu’Alpha Oumar Konaré était au pouvoir, tant qu’ATT était au pouvoir, on ne sut pas trop qu’ils étaient de très bons Présidents de la République, c’est après leur départ que beaucoup ont révisé leur jugement sur leur mandat. Je pense que ce sera le même pour IBK quand il transmettra le pouvoir à son successeur à la fin de son mandat.

Etes-vous optimiste, pour un pays stable après l’organisation de ce dialogue inclusif ?

La crise sans précédent et multidimensionnelle à laquelle le Mali est confronté depuis 2012 impose le dialogue aux Maliens en vue de construire une vision concertée, à la hauteur des défis de l’heure.

Au cours du Dialogue national inclusif, il est prévu des débats sur les questions d’ordresécuritaire, économique, politique, institutionnel, social, culturel et climatique.

L’évolution de la situation sécuritaire ébranle le pays. Ajoutez à cela les manifestations et les grèves qui ont marqué toute l’année 2018 et une bonne partie de l’année 2019. Tout cela exprime la détérioration du climat politique et de la grogne sociale. Le report des élections législatives et la double prorogation de la mandature de l’Assemblée nationale ont rajouté à la crispation politique. Mais, sachons pour sûr que les soubresauts d’un grand malade sont aussi signe de vie. Pour décrisper la situation politique et sociale, le Président de la République a pris une série d’initiatives qui ont conduit à un calme relatif. La mise en place d’un Gouvernement de mission, suite à l’Accord politique de gouvernance signé entre le Gouvernement et une partie de la classe politique ainsi que des organisations de la société civile, participe de cet effort.

Le Dialogue national inclusif est une forte demande de la classe politique et dela société civile. Il est ressenti comme une nécessité par les forces vives de la Nation pour sortir de la crise multidimensionnelle que vit le pays depuis 2012.

Son objectif, selon ses termes de référence, est d’établir un diagnostic rigoureux des problèmes auxquels notre pays est confronté et de leurs causes, en vue de proposer des solutions appropriées,avec un chronogramme et un plan d’actions de mise en œuvre réaliste et réalisable.

Il est attendu beaucoupdes débats sur les grandes questions engageant l’avenir du pays notamment en matière de sécurité, paix, défense, de gouvernance, de rénovation de l’État. Les questions relatives à la révision constitutionnelle et aux élections,  les insuffisances de la gouvernance ainsi que les responsabilités de tous les acteurs de la vie de la Nation seront, à l’occasion identifiées, discutées et des solutions appropriées dégagées pour nousassurer un avenir partagé dans la stabilité, la solidarité et la cohésion. Les conditions d’un sursaut national seront créées en vue d’asseoir et de consolider la paix et le vivre-ensemble. Je garde donc de réels espoirs quant aux conclusions du dialogue national inclusif pour mon pays, notre Mali à tous.

IBK II, quel constat faites-vous déjà, en termes de changement prôné par le candidat de l’EPM, après une année de gestion de son second mandat ? 

On peut toujours mieux faire, surtout dans la communication sur les réalisations et les projections du Gouvernement et surla sécurité. De très gros efforts sont entrain d’ailleurs d’être faits dans ce sens, mais les résultats tardent à s’installer. Ce qui explique le mécontentement d’une partie de la population. Malgré l’amélioration substantielle des conditions de vie et de travail de nos Forces arméesde défense et de sécurité, reconnaissons qu’une armée enreconstruction a toujours du mal à s’imposer dans une guerre asymétrique. Il faut saluer les mesures d’urgences sociales du Président, qui sont visibles et répondent concrètement aux besoins réels des populations – surtout rurales – en eau potable, en électricité, en centres de santé, en infrastructures routières, et j’en passe. Ces mesures consolident les programmes permanents du Gouvernement.

La population malienne, surtout dans sa frange jeune, devient de plus en plus exigeante, voire impatiente, et à raison. Nos populations veulent une protection des frontières du pays, plus d’emplois pour les jeunes, une justice plus impartiale, plus équitable, plus indépendante, la paix et la réconciliation. Les populations veulent un environnement des affaires plus dynamique débarrassé de la corruption. En tant que membre du gouvernement, nous devons nous y atteler. Une forte interpellation de nos populationsappelle nos politiques à se ressaisir, pour être plus attentives à leurs préoccupations, à dépasser très sincèrement leurs calculs, leurs ambitions et projections partisanes ou personnelles, pour dégager une voie de lumière génératrice d’actions salvatrices pour le Mali. Ces politiques se doivent, en symbiose avec les organisations de la société civile, de créer une union sacrée, avec plus  de patriotisme et de réalisme, autour du Mali. Le Dialogue national inclusif qui se prépare en est une occasion. Personne ne doit se mettre en retrait de ce débat national.

Le Président IBK a été élu sur la base d’un projet de société « Notre Grand Mali avance » ou « Anw ka Malibabè ka taagnè ». Il a hérité d’un pays dans le creux de la vague dû à une crise sécuritaire des plus préoccupantes de l’histoire de notre pays, avec des attentes énormes des populations, depuis son premier mandat. Il a été réélu pour son second mandat dans un climat tendu. C’est la PAIX, la SÉCURITÉ, la DÉFENSE, la RÉCONCILIATION NATIONALE ET la  COHÉSION SOCIALE, qui sont au cœur du programme Présidentiel.

Le Président IBK est engagé dans la poursuite de la construction d’une économie émergente, à travers des réformes axées sur la stabilité du cadre macroéconomique, la bonne tenue des finances publiques, la valorisation de nos ressources agricoles et minières, la promotion des filières à forte potentialité d’exportation, la relance du secteur de la microfinance, la promotion de l’emploi en milieu urbain et rural, la formation professionnelle des jeunes et des femmes, la réduction des disparités de niveau du développement des régions, les disparités intra et inter spatiales de développement. Le Président IBK est résolument engagé sur le  vaste chantier du désenclavement intérieur et extérieur du pays, à travers des programmes de renforcement et de réhabilitation des infrastructures et des équipements.

Tout en cherchant à consolider les acquis de son premier mandat, le Président IBK marquera aussi des ruptures, au regard des nouveaux défis, en insufflant un nouvel état d’esprit et un nouvel élan avec des hommes entièrement dévoués à la cause du Mali sans calcul partisan.

Le climat social, grâce au dialogue avec les organisations syndicales et les associations scolaires, connaît une accalmie. L’Etat a porté une attention particulière au monde du travail, en procédant à une augmentation sensible des salaires, à l’allongement de l’âge de la retraite, à la revalorisation du statut de la fonction publique et de certains statuts particuliers, à la hausse de la valeur de l’indice des salaires…

Quant aux régions Nord et du Centre du pays, le dialogue républicain et la meilleure compréhension qu’il a engendrée permettent de faire jouer la solidarité́ et de consolider le vivre-ensemble et l’unité́ nationale. L’Etat a pris des engagements sur les actions de développement de ces régions en cohérence avec le développement harmonieux de l’ensemble du territoire.

Au niveau politique, est-il besoin de revenir sur les avantages de l’Accord politique de Gouvernance qui a permis à tous, majorité comme opposition, de participer activement à l’œuvre d’édification nationale. Car les menaces sur le pays sont sérieuses et les défis importants.

Les faits montrent donc que les Maliens, grâce à leurs efforts inlassables, peuvent être fiers des progrès réalisés durant ces dernières années. Cependant, bien de difficultés demeurent, bien de défis restent encore à relever. Plus de la moitié des Maliens vivent encore dans la pauvreté́, dans l’insécurité avec toutes ses manifestations.

La conviction du Président IBK et de son Gouvernement est qu’il sera possible, d’ici 2023, de permettre à tous les Maliens de manger à leur faim, d’avoir accès à l’eau potable, de pouvoir bénéficier des soins de santé appropriés sur place, de pouvoir envoyer tous leurs enfants, garçons et filles, à l’école, de créer les conditions d’emploi pour la majorité́ des jeunes du pays et les conditions d’accès à un logement décent. Tout cela dans un environnement plus sécurisé, plus convivial.

Nos priorités portent sur le renforcement de la sécurité, le retour définitif de la paix, la mise en place d’un environnement favorable à l’émergence et au développement du secteur privé, l’insertion des femmes et des jeunes dans les circuits productifs, le développement des ressources humaines.

Et nous mettrons particulièrement l’accent sur la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et la délinquance financière, la fin de l’impunité, le renforcement des appuis au monde rural, le développement des infrastructures en vue de réduire les coûts des facteurs et des actions fortes en faveur de l’emploi des jeunes, la protection et la promotion des maliens établis à l’extérieur du pays, entre autres…

Comment se porte, votre parti,la grande famille Adema?

Sur ce sujet, commençons par rendre un vibrant hommage aux fondateurs de ce grand parti qui, malgré les vicissitudes de l’histoire, se sont battus contre vents et marées pour créer cette formation politique porteuse des grandes valeurs démocratiques, républicaines, de  ce beau pays millénaire, qu’est le Mali. Je voudrais par la même occasion remercier et féliciter tous ceux et toutes celles qui ont eu à diriger ce parti depuis sa création jusqu’à nos jours et qui ont vaillamment défendu les valeurs qui ont prévalu à sa création. En effet, l’Adema-PASJ se porte assez bien avec des critiques souvent à tort ou à raison des militants sur certaines orientations stratégiques du parti. Pour des raisons diverses, il y a eu des départs, mais au même moment, nous enregistrons, partout dans nos bases, des adhésions remarquables tant par le nombre que par la qualité se constatent. Ce qui est fort encourageant pour un parti qui a exercé le pouvoir d’Etat et qui cherche à le reconquérir. L’enthousiasme et la mobilisation des militants à la base autour du parti prouvent, si besoin enétait, que l’Adema-PASJ reste et demeure encore une force politique redoutable, vivace dans le cœur de la grande majorité des maliens. Il se consolide malgré l’émiettement du paysage politique et poursuit son ancrage dans le pays. Le parti, mère de beaucoup de partis de la scène politique nationale, est plus que jamais déterminé à occuper la place de première force politique et sociologique qui lui revient, en relevant et en surmontant tous les défis qui se présentent à lui. Il continuera à compter, pour longtemps encore, dans les grandes décisions qui engagent le Mali et les Maliens. C’est pourquoi, ses contributions pertinentes ont enrichi tous les grands débats du pays. Par la volonté du Président de la République et de son Premier ministre, nous avons des cadres qui se trouvent à des niveaux assez stratégiques dans la gestion du pouvoir d’Etat, qui sont entrain de travailler pour le bien-être des maliennes et des maliens. Au regard de toutes les menaces qui pèsent sur le pays, et en raison de l’exacerbation actuelle des positions politiques, l’Adema-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice doit rester un arbitre attentif et se battre pour éviter que la calebasse “Mali” ne se brise.

Quel appel avez-vous à lancer aux maliens ?

J’estime aujourd’hui que tous les fils et filles du pays, individuellement et collectivement pris, doivent reconnaître humblement leurs erreurs de jugement et leurs fautes passées. Le Mali est à la croisée des chemins et c’est le moment, plus que jamais, pour chaque acteur de la vie politique, sociale, économique et même militaire, de prendre résolument conscience, à quelque niveau où il se trouve, de sa responsabilité pleine et entière dans les différents problèmes qui ont mis à mal notre pays, depuis son indépendance jusqu’à nos jours et d’œuvrer de ce fait pour une véritable réconciliation. Le tissu social a été malheureusement laminé et, pour le recoudre, il nous faudra, plus que des ressources, de l’imagination fondée sur nos valeurs sociétales et culturelles. C’est pourquoi nous soutenons l’accord politique de Gouvernance, le Gouvernement de mission dirigé par le Dr. Boubou CISSE, le Dialogue national inclusif en cours. Je demande aux maliens d’être encore patients, persévérants, animés d’une grande foi en l’avenir de leur pays, un pays millénaire. Les moments sont certes difficiles, mais conjuguons nos efforts pour faire avancer le pays.

Puisse Allah, donner à chaque Malien la force et la conviction nécessaires qui  permettent de construire ensemble ce pays afin de léguer aux futures générations, un Mali toujours débout, toujours présent sur les grandes questions africaines, au delà de tout un Mali qui compte.

Dieu bénisse le Mali et l’Afrique ! Amen.

Interview réalisée par la RédactionRédaction d Maliweb.net

https://www.maliweb.net/interview/entretien-avec-m-yaya-sangare-ministre-de-la-communication-porte-parole-du-gouvernement-la-crise-sans-precedent-et-multidimensionnelle-a-laquelle-le-mali-est-confronte-depuis-2012-impose-l-2839769.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

Mali: Bientôt le démarrage des activités d’une nouvelle usine de Ciments à Diago

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CIMENTERIE
CIMENTERIE

Le démarrage des activités de la nouvelle usine de Ciments et matériaux du Mali (CMM-SA), installée à Diago, dans le cercle de Kati, est prévu pour le mois d’octobre prochain, ont annoncé, mardi, à Bamako, les dirigeants de cette entreprise.

Lors du lancement, ils ont expliqué que l’usine, qui exploite une carrière d’ajouts de calcaire dolomitique à Sonityeni, dispose d’une capacité annuelle initiale de 500.000 tonnes. L’objectif visé, en la construisant, est d’accompagner la dynamique du secteur de la construction et de promouvoir le développement du secteur industriel malien.

CMM-SA est une société malienne implantée, depuis 2004, à Bamako. Elle est spécialisée dans le négoce «de ciment de qualité», à travers la marque SOCOCIM, filiale du groupe internationale Vicat. C’est ainsi qu’en fin 2017, elle a entrepris la construction d’une usine de production de ciment à Diago, au Mali.

Selon le chef du département commerce de CMM, Mohamed Diallo, « ce programme d’investissement, dont le montant est estimé à plus de 20 milliards de Fcfa, va générer, dès le démarrage du centre de broyage, 150 emplois directs et plus de 1.500 emplois indirects ».

Pour sa part, le directeur général de CMM-SA, El hadji Mamadou Seck, a indiqué que sa société est déjà un acteur historique du ciment au Mali, ajoutant que « l’ambition de la CMM-SA est de renforcer l’autosuffisance du Mali en matériaux de construction, tout en ayant une exigence forte sur la qualité des produits et sur la satisfaction de la clientèle ».

En retour, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mohamed Ag Erlaf, qui a présidé la cérémonie, a déclaré que « l’industrie extractive au Mali est un maillon important de la chaîne de valeur de notre politique nationale de développement industriel et qui ambitionne de mettre en place, et de manière durable, tous les matériaux nécessaires à l’édification d’un Mali moderne ».

M. Ag Erlaf, qui avait à ses cotés, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement social, Hama Ould Sidi Mohamed Arbi, a rassuré les responsables de CMM-SA du soutien et de l’accompagnement du gouvernement, avant de féliciter Ciment et matériaux du Mali pour les mesures prises en faveur de la protection de l’environnement.

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Source: AMAP