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La Grande-Bretagne annonce une facilité de 16 millions de dollars pour l’Égypte

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La Grande-Bretagne fournira 13 millions de livres sterling (16 millions de dollars) à l’Égypte par l’intermédiaire de la Banque mondiale, selon le ministre des Affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord et le ministre du Développement international du Royaume-Uni, Andrew Morrison.

Le fonds qui se décline comme une extension de quatre ans du programme d’assistance technique de 15 millions d’euros, permettra de renforcer les opportunités économiques et encouragera les investissements en Égypte.

Andrew Morrison a déclaré qu’avec le partenariat à long terme entre l’Égypte et la Grande-Bretagne, cette extension reflète notre engagement à soutenir l’Égypte à travers des réformes réussies pour bâtir une économie forte.

«L’Égypte est un pays d’une grande importance pour le Royaume-Uni et je suis heureux d’annoncer la prolongation de notre excellent programme avec la Banque mondiale», a ajouté Morrison.

Assurance catastrophe : ARC lance sa concertation régionale à Abidjan

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L’African Risk Capacity (ARC) a ouvert ses concertations régionales pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre le 17 septembre 2019 à Abidjan, Côte d’Ivoire.Enjeux, évaluer les risques climatiques et environnementaux dont fait face la région afin d’y apporter une réponse adéquate au niveau de cette mutuelle-pays mise en place par l’Union Africaine. Présente à la conférence, Eva Kavuma, directrice des opérations de l’ARC et représentante du directeur général, Mohamed Beavogui, a estimé que les défis de l’ARC sont immenses, allant du financement de la prime à la coordination des actions des représentants pays.

Pour sa part, Harsen Nyambe, directeur à la Commission de l’Union Africaine de la Division Environnement, changement climatique, Gestion de l’Eau et des terres, a estimé que les solutions proposées par l’ARC sont essentielles pour aider les États à faire face aux catastrophes et désastres, appelant de ce fait les États à soutenir l’ARC en réglant leurs primes.Des déclarations qui vont dans le sens des propos de Karim Diarassouba, Directeur de l’Assurance de la Côte d’Ivoire: «l’ARC est un régime novateur conçu pour aider les États membres de l’Union Africaine à faire face aux catastrophes naturelles». Le directeur de l’Assurance dit s’attendre à ce que l’atelier d’Abidjan mette en exergue les «nouveaux produits pour la couverture des risques météorologiques extrêmes».Les approches pays pour le financement des risques

Selon les pays et les contextes, la coordination institutionnelle varie. «Au Mali, le financement de l’urgence climatique n’est pas facile dans un contexte sécuritaire tendu», rappelle Dicko Bassa, Coordonnatrice nationale. Le budget du pays finance différents outils de prévention ainsi que la reconstitution du stock national (35 000 tonnes dont 5% sont affectés au stock CEDEAO ), le défi restant cependant le décaissement dans un contexte de présence de groupes armés dans une partie du territoire national.

En fait, «la première priorité est la compréhension du risque puis de son financement”, déclare Abdoulaye Noba, Directeur de la protection civile, superviseur du Programme de l’ARC au Sénégal. Détaillant la stratégie de son pays pour faire face aux inondations, dans un contexte de présence de plusieurs services et directions impliqués , il constate qu’il y a eu des efforts mais le financement des risques de catastrophe n’est pas aisé”. Et M. Noba d’indiquer que le Sénégal est entrain de mettre en place une stratégie nationale de gestion des inondations et des catastrophes. Le dispositif institutionnel qui prévoit plusieurs cas de figures depuis les allocations sectorielles dans le cadre de la loi de Finance est trop éclaté et trop transversal, ajoute M. Noba, favorable à la mise en place d’un dispositif central.

https://www.financialafrik.com/2019/09/17/assurance-catastrophe-arc-lance-sa-concertation-regionale-a-abidjan/

Arab Tunisian Lease émet un emprunt obligataire de 15 millions de dinars

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La société Arab Tunisian Lease (ATL) a annoncé, le 16 septembre 2019, un emprunt obligataire « ATL 2019-1 » émis pour un montant de 15 millions de dinars tunisiens (environ 5,2 millions USD), susceptible d’être porté à 20 millions de DT (environ 6,9 millions USD).

Selon un avis publié par l’institution, ce montant est divisé en 150 000 obligations susceptibles d’être portées à 200 000 obligations de 100 dinars de nominal. « Les souscriptions sont ouvertes le 16 septembre 2019, et clôturées, sans préavis, au plus tard le 06 décembre 2019 dès que le montant maximum de l’émission (20 millions DT) est intégralement souscrit », ajoute ATL.

Cette opération, selon l’établissement financier, permettra de financer son activité et de restructurer sa dette en lui octroyant une ressource mieux adaptée à la nature de ses interventions en termes de maturité.

En rappel, c’est en avril 2019 que les actionnaires ont, en assemblée générale, autorisé « l’émission d’un ou plusieurs emprunts obligataires pour un montant de 150 millions de dinars » avant la date de la tenue de la prochaine assemblée.

Kenya : Safaricom distribue des dividendes de 75 milliards de shillings par anticipation

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La société de télécoms Safaricom a commencé la distribution des dividendes bruts d’un montant total de 74,9 milliards de shillings (plus de 720 millions USD), à plus de deux mois de l’échéance initialement prévue.

Avec un chiffre d’affaires de 240,3 milliards de shillings (environ 2,3 milliards USD) pour l’exercice annuel décalé qui s’est achevé en mars 2019, la société a réalisé un bénéfice net de 63,4 milliards de shillings (environ 610 millions USD), nettement inférieur au montant global de dividende versé. «Compte tenu de la position solide du bilan, nous avons proposé un dividende spécial de 24,8 milliards de shillings pour cette année (0,62 shillings par action)», lit-on dans le rapport annuel.

Le bénéficie de la société a été largement porté par son service de paiement par téléphone mobile M-Pesa dont le chiffre d’affaires a enregistré, au cours de l’exercice clos en mars, un taux de croissance de 19,2%, soit 75 milliards de shillings.

Cotée et basée à Nairobi, Safaricom estdétenue à 35 % par le groupe sud-africain Vodacom et à 35 % par l’État kényan. C’est l’une des plus importantes sociétés d’Afrique de l’Est.

https://www.financialafrik.com/2019/09/17/kenya-safaricom-distribue-des-dividendes-de-75-milliards-de-shillings-par-anticipation/

inance verte : bientôt un cadre réglementaire en Tunisie

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Après le Nigéria, l’Afrique du sud, et le Kenya,  la Tunisie  veut élaborer  un guide d’émission pour les obligations vertes.

En effet, le conseil  du marché financier (CMF)  de concert  avec  l’international  Finance Corporation (groupe de la banque mondiale) organise, vendredi 20 septembre, à Tunis,  un workshop de consultation.

Cette  rencontre  a pour objectif principal d’échanger  et de trouver des voies  et moyens  afin de développer le marché des obligations vertes en Tunisie.

Ainsi,  experts de la BM,  techniciens, banquiers … mettrons un accent  particulier sur  l’émission de «greens bonds », socialement responsable.

Lancées  pour la première fois en 2008 par la banque mondiale, les obligations vertes commencent à intéresser les états ainsi que les acteurs non institutionnels.

Selon les statistiques officielles, elles ont augmenté de 93% en 2016, soit 42 Md$  en 2015 contre 81 Md$ en 2016.

En 2017, les greens bonds ne représentaient qu’à peine 1 % des émissions d’obligations.

Mais avec l’intérêt grandissant des investisseurs et l’entrée des gros émetteurs d’obligations que sont les états sur ce marché (auparavant occupé par les grandes entreprises uniquement) devraient changer la donne.

https://www.financialafrik.com/2019/09/17/finance-verte-bientot-un-cadre-reglementaire-en-tunisie/

Mali : Des Journalistes et web-acteurs formés sur la liberté des Médias, la Gouvernance, la citoyenneté et la Transparence à Bamako.

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Ce vendredi 13 septembre 2019, l’Agence de communication MAKOcom en partenariat avec l’Ambassade royal de Danemark à travers le Fonds d’Appui aux Moteurs Changement (FAMOC) a organisé un atelier de formation sur les thématiques « gouvernance et de la citoyenneté » à l’endroit des journalistes et web acteurs du Mali. Cette rencontre qui a regroupé la présence de plusieurs journalistes de la presse écrite, de la presse en ligne et les web-acteurs (bloggeurs) a pour but « des contenus médiatiques de qualité au service de la gouvernance et de la citoyenneté ». C’était en présence du journaliste Malick KONATE porteur du projet et de M. Baba Dakono expert en gouvernance, consultant du jour. Il faut ajouter la participation de plusieurs experts et formateurs spécialisés dans les divers domaines.

Il s’agit d’un atelier de formation axé sur le renforcement des capacités des acteurs de médias et web-acteurs autour des questions de la gouvernance et de la citoyenneté. Dans un panel animé par le consultant Baba DAKONO, il définit la gouvernance comme un « Ensemble d’interaction entre les différences institutions du pays (gouvernement, secteur, privé et société civile) », explique-t-il. « des processus par lesquels ces différentes institutions exercent le pouvoir » C’est pourquoi on peut déjà dire que l’é-gouvernance est l’usage de l’internet pour délivrer l’information et les services du Gouvernement aux citoyens.
La bonne gouvernance : C’est de la bonne gestion, la transparence dans les affaires publiques et privées (processus de passations des marchés publics, respecter les conventions entre les pays « partenaires », les institutions internationales. En respectant tous ceux-ci, nous pourrons dire qu’on assiste à une gestion transparente des affaires d’un pays ou d’une organisation et si, elles sont bien gérées, sans doute, il y’aura de la bonne gouvernance. Au cours de cet atelier de formation plusieurs thèmes ont été débattu : à savoir la gouvernance et la citoyenneté, le civisme et l’incivisme. Ils ont été animé par l’expert-consultant en gouvernance M. Baba DAKONO, le journaliste Malick KONATE porteur du projet et M. Issouffi DICKO web-acteur.

Liberté des Médias, Transparence et Gouvernance


Dans son exposé M. Baba DAKONO affirme que « seuls des médias libres et indépendant, mais indépendants des contrôles du gouvernement ont un lien de soulever des questions qui peuvent faire ce travail (contrôles gouvernementaux). Pour lui, ils peuvent faire des erreurs et peuvent également interpréter certains faits de la société ». Dans le cadre législatif et politique, la liberté d’expression est un droit individuel, naturel indispensable à réalisation de chaque vie humaine », a-t-il exposé.


Dans son allocution Issouffi Dicko a mis l’accent sur le rôle du journaliste dans notre société. « Nous devons faire attentions à certaines choses. Car nous sommes amenés à la découverte de plusieurs choses. Le journalisme a des limites et il y’a des gardes–fous. Ce n’est pas tout, car, il ajoute qu’un web-acteur n’est pas forcément un journaliste. Quant aux journalistes, si vous reprenez certaines informations, il faut faire preuve d’originalité. Le journaliste doit mettre l’accent sur son environnement et de sa situation géographique. Il faut que, ce que vous produisez, vous plaise vous-même. Lors que vous faites une information prenez le temps de vérifier. Vous (journalistes) avez la possibilité d’interagir sur le terrain. Ne portez pas atteindre à la vie privée d’autrui car elle est sacrée. Quand vous avez une information, songer en tout temps à l’intérêt général mais ne vous censurer pas » a expliqué Issoufi DICKO.

Prolifération des médias sociaux au Mali

C’est pourquoi, le slogan phare était ceci : « des contenus médiatiques de qualité au service de la gouvernance et de la citoyenneté ». Aujourd’hui, l’explosion des médias sociaux a donné une autre forme de communication plus chaude et plus interactive. Le Mali fait face à une problématique criarde à résoudre forcement. Il s’agit de passer à la régulation du secteur de l’internet (réseau sociaux tout court). Là où nous sommes, le Malien veut savoir qui est journaliste et qui ne l’est pas. Puisqu’il ignore la différence entre journaliste et l’internaute. Quant au secteur de la presse en ligne, existe déjà une prolifération massive des sites web : Au total, plus 250 sites d’informations sont créés au Mali et là plus part ont été conçu sur la plateforme WordPress. A cela, s’ajoute à la prolifération des blogs. Le Mali détient un nombre considérable des bloggeurs.


Problématiques autour de la régulation de l’internet au Mali

Malgré qu’une nouvelle loi est en cours d’élaboration au niveau des représentations gouvernementales concernés, telles que : le ministère de la communication, de l’économie numérique, de l’Assemblée Nationale et la Haute Autorité de la Communication (HAC) sans oublier les Associations faitières (plateformes numériques). Ils s’agissent entre autres de l’Association des professionnels de la Presse en ligne (APPEL-Mali) et l’Association des Bloggeurs du Mali (ABM). Mais, il faut ajouter que l’Association des professionnels de la presse en ligne (APPEL-Mali) n’est pas régulateur du secteur de la presse en ligne mais elle joue le rôle d’autorégulateur. Il faut préciser que la régulation du secteur du blog dépendra forcement d’une régulation gouvernementale. Car en régulant les l’internet, le problème sera palier et pour les médias sociaux et pour la presse en ligne.


Le rôle des nouveaux médias dans la gouvernance


« Les nouveaux médias doivent relever les défis de l’inclusion numérique. Il faudra trouver une stratégie pour un meilleur accès à l’inclusion numérique. L’Etat du Mali doit prendre conscience de l’importance de l’internet. Je pense qu’il y’a des défis à relever », dit-elle Mme Awa TOGOLA SEMAGA. La dirigeante de la web TV Kunafoni.com n’est pas allée avec dos de la cuillère, car selon elle, « nous devons avoir une maitrise de l’internet afin que les professionnels qui travaillent dans le domaine puissent vivre », a-t-il recommandé. Elle dira par la suite que « Peut-être, il faudra penser à la délocalisation et à la décentralisation de l’internet surtout dans les capitales régionales ».


Daouda Bakary KONE

Source: Croissanceafrique.com

Le Mali et les États-Unis , ensemble pour combattre le terrorisme et ses causes profondes

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Le nouveau Commandant du Commandement des États-Unis pour l’Afrique a choisi le Mali pour sa première visite au sahel

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA, a discuté avec le général Stephen J.Townsend, de l’armée américaine. Le général américain est le 5 ème commandant du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), nommé à ce poste le 26 juillet 2019. Les échanges et les discussions qui ont eu lieu dans l’après-midi du 16 septembre 2019 à la Résidence des hôtes du Mali, sise à l’Ex-Base B , ont porté sur l’évolution actuelle de la situation au Mali, particulièrement, la lutte contre le terrorisme, le leadership régional et de la coopération sécuritaire entre le Mali et les États-Unis. La toute première visite au Mali du nouveau commandant Africom , le conduira ensuite au Burkina-Faso et au Niger.

A l’issue de l’audience , présentant ses condoléances au Chef de l’Etat , au gouvernement de la République du Mali et au peuple malien, suite aux nombreuses pertes en vies humaines civiles et militaires , dues aux actes terroristes, le général Stephen J Townsend, a déclaré«  Le Commandement des États-Unis pour l’Afrique continuera d’appuyer les efforts internationaux visant à réduire la capacité des organisations extrémistes violentes au Mali, de mener des attaques violentes et de perturber et de neutraliser leurs réseaux ».

Les États-Unis très préoccupés par la situation sécuritaire au Mali et dans le Sahel , et totalement engagés a renforcer la coopération Mali-Etats Unis, le Général Stephen, n’a manqué d’évoquer l’assistance et les appuis de son pays aux Nations Unies, aux forces armées et de sécurité du Mali, mais également à Barkhane-MINUSMA, et au G5-Sahel. Les États-Unis interviennent au Mali entre autres dans le cadre de la santé , de l’éducation, de la sécurité alimentaire , mais également de la bonne gouvernance. Ils participent également aux renforcements des capacités de nos forces armées et de sécurité. Notre pays a participé aux derniers exercices d’opérations spéciales Flintlock organisées en Afrique de l’Ouest en 2018 et 2019.

L’audience s’est déroulée côté malien en présence du Ministre de la défense et des anciens combattants, du Ministre Secrétaire Général de la Présidence, du Conseiller à la sécurité nationale, du Chef d’Etat Major particulier du Chef de l’Etat, du Chef d’Etat Major Général des Armées, du Chef de Cabinet du Chef de l’Etat et de l’intérimaire du Conseiller diplomatique du Président de la République.

La délégation américaine comprenait, outre le Commandant du Commandement Africom et de l’Ambassadeur des États-Unis au Mali , les cadres d’Africom dont le Major-Général William Gayet, directeur des opérations et de la cybercriminalité, le Major-général Christopher E. Craige, directeur de l’engagement stratégique et le brigadier général Dagvin R.M.Anderson, Commandant des opérations spéciales en Afrique.

Madou’s Camara

Pays en développement : l’innovation et la technologie agricoles sont la clé de la réduction de la pauvreté

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 — Les pays en développement doivent radicalement accroître l’innovation agricole et l’utilisation de la technologie par les agriculteurs pour éliminer la pauvreté, répondre à la demande croissante de denrées alimentaires et surmonter les effets négatifs du changement climatique. C’est le constat d’un rapport de la Banque mondiale publié aujourd’hui sous le titre Harvesting Prosperity : Technology and Productivity Growth in Agriculture.

La stagnation relative de la productivité agricole durant les dernières décennies, particulièrement en Asie du Sud et en Afrique où vit la grande majorité des populations pauvres, montre combien il est nécessaire de trouver de nouvelles idées pour améliorer les moyens de subsistance en milieu rural. D’après le rapport de la Banque, la relance de l’investissement dans l’accroissement et l’adoption de nouvelles connaissances pourrait contribuer à engendrer de substantiels gains de productivité agricole, donc de revenus.  

Les auteurs du rapport constatent que près de 80 % des populations extrêmement pauvres de la planète vivent en zone rurale et que nombre d’entre pratiquent l’agriculture.  En conséquence, la lutte contre la pauvreté doit être fortement axée sur l’augmentation de la productivité agricole, qui a plus d’impact que n’importe quel autre secteur sur la réduction de la pauvreté — environ deux fois plus que l’industrie manufacturière.

« En stimulant la productivité dans le secteur agricole, il est possible de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité tout en permettant à un plus grand nombre de personnes de quitter la ferme pour pratiquer d’autres activités en ville. Cette démarche exige une réforme générale des systèmes nationaux d’innovation agricole, une plus grande efficacité des dépenses publiques et le développement de chaînes de valeur agricoles inclusives dans lesquelles le secteur privé joue un rôle accru », estime Ceyla Pazarbasioglu, vice-présidente pour les questions de croissance équitable, de finance et d’institutions à la Banque mondiale« Les nouvelles technologies améliorent l’accès à l’information, aux financements et aux services d’assurance — tout en réduisant leur coût — dans tous les secteurs, y compris le secteur agricole. Cette approche peut contribuer à améliorer la productivité des exploitants agricoles peu qualifiés, mais seulement avec les capacités et les mesures d’incitation nécessaires pour développer ces technologies et les appliquer à grande échelle. »

Le rapport examine les éléments moteurs et les obstacles en matière de productivité agricole et formule des conseils pragmatiques sur l’action à mener. Selon ses auteurs, alors que les rendements de culture ont sextuplé en Asie de l’Est durant les 40 dernières années et ont ainsi contribué à la réduction spectaculaire de la pauvreté en Chine et dans d’autres pays d’Asie de l’Est, ils ont seulement doublé en Afrique subsaharienne et dans certaines régions d’Asie du Sud, où, en conséquence, la réduction de la pauvreté a été décevante.   

De surcroît, le changement climatique et la détérioration des réserves de ressources naturelles affecteront durement l’agriculture, en pénalisant les populations pauvres et vulnérables, précisément en Afrique et en Asie du Sud.

L’adoption de technologies et méthodes innovantes par les agriculteurs est le principal moteur de l’amélioration de la productivité agricole et de la hausse des revenus. Cette approche permettra aux agriculteurs d’accroître les rendements, de gérer les intrants de façon plus efficiente, d’adopter de nouvelles cultures et de nouveaux systèmes de production, d’améliorer la qualité de leurs produits, de préserver les ressources naturelles et de s’adapter aux dysfonctionnements climatiques. 

Le monde est toutefois confronté à des écarts croissants en matière de dépenses de recherche et développement (R&D), bien que le financement public de l’agriculture atteigne de nouveaux sommets. En 2011, l’investissement dans la R&D agricole correspondait à 3,25 % du PIB agricole dans les pays développés contre 0,52 % dans les pays en développement. Parmi ces derniers pays, le Brésil et la Chine ont investi des montants relativement élevés dans la R&D agricole, mais l’Afrique et l’Asie du Sud affichaient le plus bas niveau de dépense par rapport au PIB agricole. En fait, les dépenses de recherche-développement sont en recul dans la moitié des pays africains.

Les pouvoirs publics doivent prendre en considération à la fois la recherche publique et privée et le transfert de technologie pour renforcer leur système global d’innovation La réorientation de l’aide publique actuelle à l’agriculture est l’occasion de revitaliser les systèmes publics de recherche agricole, d’investir dans l’enseignement supérieur agricole et de mettre en place les conditions nécessaires à la mobilisation de la R&D du secteur privé. Pour sa part, le secteur privé peut accélérer l’accès des agriculteurs aux nouvelles technologies. Les entreprises privées contribuent à environ la moitié des dépenses totales de R&D axées sur les besoins des agriculteurs dans les pays développés et jusqu’à un quart dans les grandes économies émergentes telles que la Chine, l’Inde et le Brésil. En matière de politiques et de réglementation, il existe plusieurs façons d’encourager l’accroissement de la R&D privée dans l’agriculture : réduction des entraves à la participation au marché, mesures visant à favoriser la concurrence, suppression des réglementations coûteuses et renforcement des droits de propriété intellectuelle.

« En Afrique et en Asie du Sud, l’agriculture est confrontée à un paradoxe sur le plan de l’innovation. Alors qu’il est prouvé que la R&D et la diffusion des connaissances ont un impact très élevé sur les rendements et la croissance économiques, les dépenses de recherche diminuent dans des zones critiques du monde et les universités et centres de recherche locaux n’arrivent pas à suivre. Les responsables de l’action publique des pays en développement doivent prêter une attention toute particulière à la nécessité de renverser ces tendances et créer des conditions générales plus favorables pour encourager aussi la contribution du secteur privé », déclare William Maloney, économiste en chef à la Banque mondiale pour les questions de croissance équitable, de finance et d’institutions, qui est aussi le principal auteur du rapport.

Les nouvelles technologies de communication rendent l’accès à l’information, aux financements et aux services d’assurance plus aisé que dans le passé, mais les petits agriculteurs se heurtent à des obstacles considérables quand il s’agit d’adopter les nouvelles technologies que produisent ces efforts de recherche. 

« La médiocrité des informations sur les nouvelles technologies, l’absence de marchés de l’assurance et des capitaux, le niveau élevé des coûts de transaction sur le marché, l’insécurité qui entoure le régime foncier et le manque d’infrastructures de transport entravent l’adoption et la diffusion de nouvelles technologies parmi les agriculteurs »,déplore Martien Van Nieuwkoop, directeur au Pôle mondial d’expertise en agriculture et alimentation de la Banque mondiale. « Outre l’accroissement des dépenses de R&D, il est nécessaire de déployer des efforts soutenus pour éliminer ces obstacles ».

Le rapport« Récolter la prospérité : technologie et productivité dans l’agriculture » est le quatrième volume de la série d’études du Projet sur la productivité de la Banque mondiale. Ces travaux examinent le « paradoxe de la productivité » que constitue le ralentissement persistant de la croissance de la productivité en dépit des progrès technologiques. Pour consulter le rapport et les produits connexes (en anglais) :

Aigle Azur: le tribunal de commerce va examiner les offres de reprise

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Le tribunal de commerce d’Évry examine ce lundi 16 septembre les offres de reprise de la compagnie aérienne Aigle Azur. Les syndicats semblent partagés sur les candidats repreneurs. video cidessous

Deux offres de reprise ont le soutien du Comité d’entreprise d’Aigle Azur qui a rendu un avis consultatif avant l’audience au tribunal de commerce.

Il s’agit de la proposition de Lionel Guérin, l’ancien PDG de Hop!, filiale d’Air France et de celle de Gérard Houa, l’actionnaire minoritaire d’Aigle Azur. Ces offres qui s’inscrivent dans le cadre d’un redressement judicaire devraient permettre, selon la CFDT, de sauvegarder le maximum d’emplois. Le problème, c’est qu’aucun de ces deux dossiers n’a pour l’heure apporté la preuve de son financement.

Easyjet a la préférence du SNPL

À l’inverse, c’est une troisième offre, celle d’Easyjet, qui aurait la préférence du  SNPL, le syndicat national des pilotes. La compagnie britannique low-cost est intéressée pour reprendre les créneaux horaires d’Aigle Azur sur l’aéroport Paris-Orly. Mais son intérêt porte seulement sur cinq ou six avions et le personnel correspondant, sur les 11 appareils que possède actuellement la compagnie.

Le tribunal de commerce se penche sur les offres de reprise

vidéo ci dessous

Quelque 1 150 personnes sont employées par Aigle Azur, dont 800 en France, et 350 en Algérie.

Le tribunal de commerce pourrait trancher en faveur de l’une des offres. Mais il peut également décider d’une liquidation judiciaire, faute d’offre de reprise satisfaisante.

Présidentielle en TUNISIE : Kaïs Saïed en tête selon les premiers résultats (video)

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Les premiers résultats officiels publiés lundi confirment l’avance prise par Kaïs Saïd et Nabil Karoui, deux candidats hors système, après le premier tour du scrutin présidentiel en Tunisie, qui n’a guère mobilisé l’électorat. suivez la sur video

https://www.france24.com/fr/video/20190916-presidentielle-tunisie-kais-saied-tete-selon-premiers-resultats

https://www.france24.com/fr/video/20190916-presidentielle-tunisie-kais-saied-tete-selon-premiers-resultats