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Exclusif: Amsa Assurances Sénégal entre au Capital du Groupe gabonais Ogar

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La Compagnie sénégalaise Amsa Assurances vient de finaliser son entrée au Capital de la société Ogar Assurances, Leader sur le marché gabonais, par le biais d’une prise de participation de 22% du capital.

En effet, selon nos informations, le Conseil d’administration d’Ogar qui se tenait le 12 septembre dernier à Libreville, aurait validé le schéma d’une augmentation de Capital réservée à l’Assureur Sénégalais, par l’émission de 17.857 actions nouvelles. Cette opération permet au Groupe Amsa d’accélérer ses ambitions internationales à travers un déploiement de son expertise en Afrique Centrale.

https://www.financialafrik.com/2019/09/13/exclusif-amsa-assurances-senegal-entre-au-capital-du-groupe-gabonais-ogar/amp/


La Banque africaine de développement lève 2 milliards de dollars en 8 heures

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La Banque africaine de développement (BAD), notée Aaa/AAA/AAA par les agences de notation internationales (Moody’s, S&P, Fitch), a exécuté, mercredi 11 septembre 2019, un nouvel emprunt obligataire de référence de 2 milliards de dollars américains avec une maturité de trois ans arrivant à échéance le 16 septembre 2022, avec un coupon de1,625%. Cette transaction est la seconde obligation de référence émise par la Banque cette année, faisant suite à l’émission obligataire de référence de 1 milliard d’euros à 10 ans exécutée en mars 2019. Avec cette nouvelle émission, la Banque poursuit avec succès sa stratégie consistant à réaliser des transactions plus liquides sur le marché américain.

Depuis le début de l’année, la Banque africaine de développement a levé 4,4 milliards de dollars sur les marchés de capitaux, soit 61% de son programme d’emprunt pour 2019. Cette nouvelle émission obligataire a généré une forte demande des investisseurs, avec un livre d’ordres atteignant 2,8 milliards de dollars, et ce à un niveau record contre l’obligation du Trésor américain de référence, car le plus serré jamais obtenu par la Banque sur une telle maturité. 53 investisseurs globaux, dont 7 nouveaux pour l’institution, ont participé à la transaction, avec une répartition diversifiée tant du point de vue géographique que par type d’investisseurs. La qualité exceptionnelle du carnet d’ordres s’illustre par la forte participation des banques centrales et institutions officielles, représentant ainsi près de deux tiers de l’allocation finale. La Banque africaine de développement a choisi de tirer parti de la forte demande des investisseurs sur le segment 3 ans pour émettre sa première obligation de référence en dollars de l’année. La Banque a annoncé le mandat le mardi 10 septembre à 12h, heure de Londres, avec une indication initiale de prix autour de mid-swaps plus 13 points de base. La transaction a été favorablement accueillie par les investisseurs avec des indications d’intérêts approchant 1,47 milliards de dollars, à la clôture de la séance américaine. Le carnet d’ordres a officiellement ouvert à 8h, heure de Londres, avec un prix d’émission indicatif autour de mid-swaps plus 13 points de base. La dynamique s’est poursuivie au cours de la matinée avec davantage d’ordres provenant de comptes européens et asiatiques, et un carnet d’ordres excédant 2,5 milliards de dollars peu après 11h20, heure de Londres, permettant à la Banque de fixer le prix d’émission à mid-swaps plus 13 points de base. Après la fermeture du carnet d’ordres américain à 14h20, heure de Londres, le montant final du carnet d’ordres dépasse 2,8 milliards de dollars (excluant les intérêts des chefs de file) et la Banque fixe la taille de l’émission à 2 milliards de dollars. L’exécution finale de la transaction s’est déroulée à 16h24, heure de Londres, avec un rendement de 1,679%, équivalent à une marge de 8,75 points de base au-dessus de l’obligation du Trésor américain de maturité 3 ans (CT3), de 1.5% échéance 15 septembre 2022, la marge la plus faible contre l’obligation du Trésor américain jamais réalisée par l’institution.

https://www.financialafrik.com/2019/09/13/la-banque-africaine-de-developpement-leve-2-milliards-de-dollars-en-8-heures/amp/


Afrique centrale : des blocages pour l’augmentation du capital de la BDEAC

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La Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale n’arrive pas à procéder à l’augmentation de son capital social à 1 200 milliards de FCFA à cause des atermoiements de certains actionnaires de référence. Le récent rapport ne fait pas de mystère au sujet des difficultés dont fait face cette institution bancaire dans le cadre de ses missions. Et pour cause, plus de quatre ans après la résolution n° 178/AGE/54/14 du 24 juin 2014 de l’Assemblée

https://www.financialafrik.com/2019/09/15/afrique-centrale-des-blocages-pour-laugmentation-du-capital-de-la-bdeac/amp/


Urgent/Affaire Bakary Togola : L’interpellation des complices, attendue la semaine prochaine

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Bakary est en prison, Bakary n’est pas en prison. C’était le débat qui animait la toile. Beaucoup en parlaient sur les réseaux sociaux, certains journaux ont parlé en mettant dans le conditionnel et la nouvelle avait vite parcours la capitale malienne avec un rythme effréné. Maintenant il ne fait aucun doute le président de l’APCAM est en détention provisoire à la maison centrale d’arrêt de Bamako. Lors d’un point de presse ténu ce matin au tribunal de commune, le procureur du pôle économique et financier a confirmé que Bakary Togola est en garde à vue depuis hier. Par contre des sources judiciaires affirment que le procureur Kassongué procedera l’interpellation des complices en debut de samaine prochaine.


D’où est venu l’origine de cette affaire qui ne dit pas son nom ?


Il s’agit sûrement d’une dénonciation anynome qui a envoyé une correspondance au pôle économique et financier dans laquelle se trouvait l’etat des malversations des ristournes de la confédération des societes coopératives des producteurs de coton mise en disposition par la CMDT au profit des paysans. Cette correspondance a servi une alerte au PEF d’ouvrir une enquête. À l’issu des investigations faîtes par la brigade du pôle économique et financier, il ressort qu’il y ait des présomptions des détournements des deniers publics sur la base de faux, usages de faux, soustraction frauduleuse, détournement et autres malversations.

Selon le procureur Mamoudou Kassogué, Bakary Togola qui fut et qui est toujours le president du conseil d’administration de la confédération des societes coopératives des producteurs de coton est présumé acteur principal de ces malversations. Et c’est pourquoi un mandat de dépôt a été exercer contre lui.


Fonds détournés…


Aux dires du procureur Mamoudou Kassogue, à la suite des enquêtes préliminaires, ils ont pu observé que les soupçons avaient un fondement réel. Outre, de 2013 à maintenant la CMDT a mis à la disposition de la confédération des societes coopératives des producteurs du coton un montant de 13.431 431.037 FCFA. Sur ce montant seul 8. 854.760.823 FCFA ressortent de la comptabilité de la confédération, soit pour dire que 4.576.676.214 FCFA qui n’ont pas été comptabilisés. Le montant de 8.854.760.823 FACFA qui ont été enregistrés au journal de la comptabilité, seulement 3.969.284.966 FCFA ont pu être justifiés soit 4.885.475.857 FCFA non justifiés.


Total détourné…


Quant on comptabilise le decouvert ça se rapporte un total net de 9.462.152.071 FCFA non justifiés. << Ce montant étant supérieur à 10.000.000 FCFA qui font de ces infractions des infractions criminelles l’ouverture d’une information judiciaire était obligatoire. Nous avons décidé de l’ouverture de cette information et un juge d’instruction a été saisi. Celui-là, après avoir pris connaissance du dossier de la procedure a décidé de mettre M.Bakary Togola en détention provisoire. C’est dire que le juge d’instruction va poursuivre les investigations en vérifiant si les montants allégués seront confirmés ou non.>> Dit le procureur Kassogué.


Au terme de ce point de presse le conférencier du jour non moins le procureur du pôle ecomonique et financier de Bamako a précisé qu’ils sont engagés dans un combat de l’objectivité et non dans l’acharnement. Qu’ils s’interessent aux faits que plutôt la personnalité. Mamoudou Kassogué dira par la suite que six(6) autres personnes qui sont suspectées d’avoir contribué à la commission de ces infractions.

Notons que des sources judiciaires affirment que le pool économique et financier procedera, dès, le debut de la semaine prochaine, l’interpellation des complices issus de la comission de detournement des ristounes des paysans. Ils seraient au nombre de six (6) suspects, cités dans l’affaire de ce fameux detournement. Quant à Bakary TOGOLA, lui même , il se dit confiant et il ne se reproche rien selon une source concordante.


À suivre…


Ibrahima SACKO.

Source: Croissanceafrique.com

Sommets G5-Sahel/CEDEAO au Burkina Faso : Pour l’exploitation de l’énergie solaire et la lutte contre le terrorisme

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA , est arrivé à Ouagadougou capitale du Burkina Faso dans la matinée du 13 septembre 2019. Dans l’après-midi, IBK prendra part au sommet de la conférence des Chefs d’Etat du G5-Sahel sur l’initiative « Désert to Power » , exploiter l’énergie solaire pour le développement socio-économique des pays de l’espace Sahélo-Saharien.

A travers cette initiative, le Mali bénéficiera de l’électrification de ses zones frontalières avec les autres pays du G5 Sahel .

Pour cette rencontre de haut niveau de ce 13 septembre 2019 à Ouagadougou , il s’agira de donner une opportunité de plaidoyer à la Banque Africaine de Développement BAD , d’exposer à la Conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel; les ambitions et actions de l’initiative « Désert to Power », pour obtenir l’appui politique nécessaire des pays du G5-sahel pour renforcer la synergie d’action entre les parties prenantes sur la mobilisation des financements pour la réalisation de l’Initiative dans les pays du G5 Sahel.

Le G5-Sahel est composé par cinq pays ; le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

L’initiative « Désert to Power » vise à transformer les zones désertiques de l’Afrique en de nouvelles sources de production d’énergie électrique mais aussi de production agricole à travers l’utilisation de l’énergie solaire. Elle entend développer des systèmes de production d’énergie solaire de 100 000 MW à travers le Sahel. Cette production se fera par le biais d’une combinaison de projets publics, privés, raccordés au réseau et hors réseau. L’objectif étant de connecter 160 millions de foyers à travers les services publics d’électricité et les producteurs indépendants d’énergies.En hors réseau, l’initiative « Désert to Power » va faire la promotion de solutions de systèmes solaires photovoltaïques domestiques individuels avec en ligne de mire donner accès à l’électricité à 90 millions de personnes en synergie avec les programmes agricoles et hydrauliques.

L’un des objectif de la création du G5 Sahel est de développer des projets et programmes à même de lutter contre l’extrême pauvreté et le chômage des jeunes, véritables terreaux du terrorisme. Déjà les Chefs d’Etat ont élaboré la Stratégie pour le Développement et la Sécurité (SDS) du G5 Sahel. Articulée autour de sept priorités majeures, elle constitue un cadre programmatique de référence pour toutes les interventions du G5 Sahel et de ses Partenaires Techniques et Financiers.
La SDS est mise en œuvre à travers un Programme d’Investissements Prioritaires (PIP) triennal glissant.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’investissements prioritaires du G5 Sahel, la BAD a marqué son engagement à accompagné l’Alliance Sahel dans la mobilisation des ressources.

A l ‘issue de cette rencontre de haut niveau, seront attendus en termes de résultats : les parties prenantes des pays du G5 sahel ainsi que les partenaires financiers seront informés des objectifs de l’initiative ; des axes prioritaires d’intervention seront identifiés et leurs alignements avec les activités en cours discutés ; les modalités de portage des projets seront esquissées ; la structure d’implémentation du programme « Désert to Power »sera adoptée et des ressources nécessaires.

La SDS et son PIP constituent une réponse, au plus haut niveau politique des Etats membres du G5 Sahel, à la problématique globale de développement humain durable des populations du G5 Sahel.

Dans la mise en œuvre de la première phase du PIP 2019-2021, outre la réalisation des infrastructures et des initiatives de renforcement de la capacité de résilience des populations, il est inscrit des projets d’électrification des zones rurales frontalières.

L’après-midi du Sommet sera marquée par la réunion des chefs d’Etat du G5, la présentation de l’initiative « Désert to Power » par le président de la BAD, Dr. Akinwumi A. Adesina, des échanges de haut niveau , la présentation et l’adoption du communiqué conjoint G5 Sahel-Conférence de presse.

Le lendemain 14 septembre 2019, le Président de la République, prendra part au Sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etat de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le terrorisme. Ce sommet extraordinaire est une décision la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, à la dernière rencontre à Abuja le 29 juin 2019. Cette rencontre extraordinaire répond à la nécessité de renforcer le partage d’informations et de renseignements entre les Etats membres afin de lutter efficacement contre le terrorisme dans la région. Elle sera l’occasion d’examiner les différentes initiatives prises à ce jour et de redéfinir les domaines d’intervention prioritaires pour endiguer la propagation des attaques terrorismes dans la région. Les chefs d’Etat envisagent ainsi, une large coalition au-delà de leur zone pour combattre le terrorisme en coordonnant au mieux les efforts.

Prendront part à ce Sommet extraordinaire outre les chefs d’Etat de la CEDEAO , ceux des pays concernés par le terrorisme ainsi que les partenaires qui sont à même d’accompagner les chefs d’Etat dans leur quête de la sécurité et de la paix dans la région. Pour les chefs d’Etat, il est nécessaire que l’ensemble des pays de la CEDEAO s’associent au G5 Sahel dans ce combat contre l’hydre terroriste. La mutualisation des moyens conduira à des résultats certains et tangible. C’est dans cette dynamique que le Tchad et le Cameroun ont été joints à ce sommet.

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République

Defense: Lutte contre le terrorisme: Concertation des ministres en charge des Affaires Étrangères et de la Défense en prélude au Sommet extraordinaire de la CEDEAO

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Les ministres en charge des Affaires Étrangères et de la Défense tiennent depuis ce matin à Ouagadougou, la réunion ministérielle préparatoire du Sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme, prévu le samedi 14 septembre 2019, dans la capitale burkinabè.

Cette réunion ministérielle élargie au Cameroun 🇨🇲 au Tchad 🇹🇩 et à la Mauritanie 🇲🇷, devra permettre d’examiner divers rapports et recommandations préparés par la Commission de la CEDEAO suite à la réunion en août dernier à #Niamey 🇳🇪(Niger), des chefs d’état-major, des chefs des services de sécurité et des chefs de renseignements d’une part, et des acteurs civils d’autres part. Elle se penchera également sur le projet d’ordre du jour du Sommet.


Dans leurs discours, le Président de la Commission de la CEDEAO Jean-Claude Kassi Brou, ainsi que le président en exercice du conseil des ministres Kalla Ankourao se sont inquiétés de la recrudescence des attaques terroristes dans l’espace communautaire.

Le ministre Alpha Barry, à son tour, a dressé un tableau très peu reluisant de la situation sécuritaire dans la région, au Tchad et au Cameroun, marquée par ces attaques terroristes, entrainant des victimes et des blessés parmi les civils et les forces de défense et de sécurité, la destruction de biens et des déplacés.

Il a souhaité que les conclusions de leurs travaux qui se déroulent à huit-clos, aboutissent à la formulation de recommandations fortes et pertinentes à l’attention des chefs d’État. Mieux, ces travaux devraient être sanctionnés, selon lui, par un projet de plan d’urgence destiné à endiguer le terrorisme dans la région, assorti d’un mécanisme de suivi.

Par croissanceafrique.com

Ces Maliens de Chine: Aboubacar Kanadji, de cireur de chaussures à PDG d’une société import-export

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« Il n’y a pas de sot métier. Soyons droit et déterminé dans ce qu’on fait » est le leitmotiv de ce quadragénaire malien qui a réussi à se forger un chemin dans le commerce international. Originaire de Banamba, Aboubacar Kanadji, installé à Yiwu, fait partie des Maliens évoluant actuellement dans l’import-export entre la Chine et l’Afrique.

Cet homme, marié et père de six enfants, est le PDG de la société «Yiwu Sanggan Trading CO.L.T.D», créée en 2011. Son entreprise, comme son nom l’indique, est spécialisée dans le Commerce (import-export).

Ce marchand, qui a fait des études en franco-arabe, a un parcours à la fois courageux et inspirateur. « Quand j’étais au lycée, je cirais des chaussures à la gare ferroviaire de Bamako. Petit à petit, j’ai commencé à faire du commerce.», nous a-t-il confié. Et d’ajouter « ce qui m’a permis de faire la navette entre le Mali et des pays africains (la Guinée, laMauritanie, le Nigeria, la Côte D’Ivoire) pour importer des marchandises.»

Après avoir rejoint la Chine en 2007, il travailla avec son grand frère avant de prendre son envol. Présentement, sa compagnie expédie chaque semaine vers l’Afrique 5 à 8 conteneurs remplis de vêtements, matériaux de quincaillerie, pièces détachées (moto et voiture), chaussures, sacs à main, entre autres. Il emploie des Maliens et des Chinois pour faire fonctionner son bureau principal basé à Yiwu et ses entrepôts.

Ce cireur de chaussures, devenu PDG d’entreprise import-export, envisage d’étendre sa société à d’autres régions chinoises voire tout le pays. Il entend aussi investir dans des usines de transformation, l’Agriculture, l’Immobilier au Mali afin de contribuer davantage à son développement. D’ores et déjà, il a ouvert une petite usine de transformation au Mali qui emploie quelques jeunes.

En outre, il est le président de l’Association des Maliens résidant à Yiwu (AMRY). Celle-ci vise à regrouper la diaspora malienne vivant dans cet arrondissement afin de se soutenir, s’entraider mutuellement.  

Dossier réalisé par Moussa Sayon CAMARA, notre Correspondant en Chine

Source: L’indépendant 

Les importateurs, installés à Yiwu, dénoncent la durée et le coût de la douane malienne

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Après «sa réforme et l’ouverture», des hommes d’affaires, investisseurs, commerçants et fournisseurs étrangers se sont massivement installés en Chine. Parmi eux, des Maliens, importateurs et exportateurs de marchandises, qui pointent du doigt l’actuel système douanier au Mali. 

Selon les importateurs Maliens, la cherté de la douane malienne rend les marchandises onéreuses pour la population. Ils estiment que «le dédouanement des marchandises est trop coûteux et prend trop de tempsNos cargaisons prennent plus de temps entre Dakar et Bamako qu’entre la Chine et le Sénégal », s’est alarmé le regroupement des Maliens résidant à Yiwu. Et d’enfoncer le clou : le dédouanement d’un conteneur 40 pieds coûte 10 millions FCFA au Mali alors qu’au Burkina, il ne coûte que 6 millions de FCFA ». 

Tout chose qui explique, à les entendre, la flambée des prix des produits commerciaux au Mali. « Quandl’Etat met la pression sur les douaniers pour renflouer ses caisses, ceux-ci taxent durement les commerçants. Et, les commerçants vendent, à leur tour, les marchandises chères à la population pour se tirer d’affaire », relèvent-ils.

A cet effet, ils exhortent le gouvernement à revoir son système de dédouanement. Ils proposent la restauration du système de paiement direct des frais de dédouanement au trésor public et la fixation des prix en fonction du type et du contenu des conteneurs. Aussi,  interpellent-ils, les autorités à prendre des mesures idoines pour construire ou/et rénover des routes dont celle reliant Bamako à Kayes. Laquelle est, rappellent-ils, le poumon de l’économie malienne. 

Forte communauté malienne 

Ces ressortissants Maliens, à la recherche d’une meilleure vie, évoluent dans l’import-export. Ils considèrent Yiwu comme la localité chinoise laplus propice aux affaires. Ils estiment s’y sentir mieux en sécurité et protégés. Ils sont au nombre de 225, y compris les membres de leurs familles et lesétudiants. « Le Mali est la communauté subsaharienne la plus représentée à Yiwi. Il est suivi par le Niger, la Mauritanie…», nous a confié le président de l’Association des Maliens résidant à Yiwu (AMRY).

La plupart d’entre eux possèdent leur propre entreprise d’achat et d’acheminement de marchandises. Si certains ont leur société en solitaire, d’autres travaillent en groupe. « Nous avons la confiance et la considération des chinois. C’est pourquoi beaucoup d’autres Africains passent par les Maliens pour exporter leurs marchandises », nous a indiqué l’un d’entre eux. Le Mali, la Côte d’Ivoire, le Togo, les deux Congo (Brazzaville et Kinshasa), le Gabon, entre autres, sont certaines des destinations privilégiées de leurs cargaisons.

Adama Dramé, l’un des premiers Maliens résidant et travaillant à Yiwu depuis 2004, nous a expliqué qu’il a sa propre entreprise qui expédie une trentaine de conteneurs par mois en Afrique. Il emploie 8 personnes, y compris des chinois. 

Gaoussou Kanadji, un autre Malien, qui a rejoint Yiwu en 2005, travaille avec 4 autres personnes au sein de la société «AfricAsia Cargo». Les activités de leur entreprise, employant 10 personnes, dont 8 chinois, sont axées sur le commerce des vêtements. Kanadji, qui a aussi sa propre entreprise dénommée «Top one» a révélé que «AfricAsia Cargo» envoie mensuellement une centaine de cargos en Afrique de l’Ouest et Centrale.

Volonté de créer des usines au pays 

Malgré leur réussite en Chine, ces fournisseurs, commerçants, grossistes, intermédiaires souhaitent rentrer au bercail pour investir. Cependant, la peur de se faire dépouiller de leurs biens les hante. «Nous voulons rentrer au pays et travailler. Mais la lourdeur de l’administration malienne nous décourage. Au Mali, au lieu de t’accueillir et t’aider à investir ton argent, on cherche à le bouffer. Si tu ne paies pas rien ne peut marcher », a lancé avec véhémence l’un d’entre eux.

Les idées de projets tournent autour d’implantation d’unités industrielles, de

l’agro business, l’aviculture, la pisciculture, l’élevage, entre autres. Ils appellent, en conséquence, le gouvernement à créer un climat favorable à l’investissement, à mieux expliquer les procédures, à remédier au problème d’électricité et àréduire les délais de délivrance des documents de création d’entreprises privées. « En Côte d’Ivoire, tout près, il faut juste une semaine pour obtenir les papiers nécessaires à la création d’une société. Mais chez nous, il faut au moins 3 mois voire 5 etbeaucoup d’argent » déplorent-ils.

« Problème de Visa résolu»

Par ailleurs, des commerçants Maliens se plaignaient de la difficile obtention du Visa chinois. Cela fait désormais partie du passé. Car, selon ces marchands maliens, rencontrés à Yiwu, « la situation s’est considérablement améliorée et les Visas sont délivrés normalement.»

Reportage réalisé par Moussa Sayon CAMARA L’INDEPENDANT 

Commerce import-export : Yiwu, le carrefour commercial Chine-Afrique

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Le marché des pays du continent africain sont bondés de marchandises chinoises. Le volume commercial entre la Chine et l’Afrique a atteint 204 milliards de dollars américains en 2018. 

Les villes de provenance des produits chinois, source de curiosité de beaucoup de consommateurs, sont particulièrement Guangzhou et Yiwu. Cette dernière, dont il nous a été donné de la visiter, du 16 au 18 Août dernier, est sans doute la ville chinoise la plus africaine. Peuplée de plus 1,3 millions d’habitants, la ville de Yiwu accueille pas moins de 3.000 africains. Avec ses boutiques de bazin, d’œuvres d’art africain, mosquées, restaurants halal et sa forte communauté africaine, elle offre le meilleur cadre de vie et de travail à la diaspora africaine.

Elle a, en effet, en son sein le centre commercial de gros le plus populaire du monde et un port maritime situé à quelques kilomètres. Ce qui fait d’elle l’une des plaques tournantes du commerce des marchandises chinoises vers le reste du monde, plus particulièrement l’Afrique. Chose qui attire les commerçants du monde pour y effectuer des achats en gros. 

En plus d’autres marchés, son centre commercial, Yiwu International Trade city, a été construit en 1982. Ce gigantesque marché de gros, étalé sur 4 millions de kilomètres carrés, est composé de plus de 30.000 boutiques. L’on y trouve plus de 400.000 types de produits: fleurs, jouets, bijoux, arts, lunettes, vêtements, chaussures, sculptures en bois, décorations, produits cosmétiques, électroniques, automobiles etc.

Dans ce centre commercial, il est possible de commander des produits et de se les faire livrer directement des usines de fabrication. Lesquelles sont le plus souvent installées en dehors de la ville. Elles fabriquent les produits en fonction de moyens voire critères du client. Après la fabrication et la livraison, ces articles, bons marchés, sont exportés vers d’autres pays et régions (majoritairement asiatiques et africaines).

Ce business a séduit beaucoup d’africains qui ont décidé de s’installer dans cette localité pour exporter des « Made in China » vers le continent. Certains d’eux importent aussi des produits africains en Chine. 

Selon des statistiques, près de 1.500 conteneurs remplis d’équipements électroniques et sandales quittent chaque jour cet arrondissement, situé à plus de 1400 kilomètres de Pékin, capitale de la Chine. Une bonne partie de ces produits divers est destinée à l’Afrique. 

L’administration provinciale des douanes de Zhejiang affirmait que Yiwu a exporté 49,2 milliards RMB (7,46 milliards de dollars américains) de petites marchandises vers 50 pays africains contre 610 milliards de Yuans d’articles importés en 2015. Et d’ajouter que les africains effectuent chaque année plus de 80.000 voyages dans la province. 

Ces chiffres ont sans doute connu une évolution. Car,le volume commercial global entre la Chine et le continent africain a atteint 204 milliards de dollars américains en 2018 contre 168,8 milliards US dollars en 2015. Ce qui prouve que l’Afrique reste l’une des destinations privilégiées des produits commerciaux chinois.

Moussa Sayon CAMARA, Correspondant en Chine  L’INDEPENDANT

5e édition du Salon des Banques et PME de l’UEMOA: M.Youépéné Hermann NAGALO réçu en audience par le ministre Ivoirien M. Félix Miézan Anoblé

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Abidjan-Plateau / Ministère de la Promotion des PME.

Le Ministre de la Promotion des PME, Monsieur Félix Miézan Anoblé, parrain de la 5e édition du Salon des Banques et PME de l’UEMOA a reçu en audience ce mercredi 11 septembre, le Secrétaire Permanent du Salon, Monsieur Youépéné Hermann NAGALO, accompagné de l’équipe locale de Côte d’Ivoire, Monsieur Romain Arnaud YAO et Mme Kéita née AGBOLA Shakira.


Cette visite du Secrétaire permanent a eu pour objectif de rendre compte au parrain du niveau d’avancement des préparatifs et d’exposer les attentes. Ce fut également l’occasion pour lui d’adresser ses chaleureuses félicitations au Ministre, qui a été reconduit à la tête du département de la Promotion des PME lors de la composition du nouveau gouvernement de Côte d’Ivoire, le 4 septembre dernier.
Convaincu que ce salon présente de réelles opportunités pour les PME, et PMI à travers les différents villages notamment, le village du numérique, le village du coaching, le village Made-in-UEMOA et celui de innovative projet, le ministre de la promotion des PME a félicité l’équipe du Salon et rassuré de son total soutien pour faire du rendez-vous de Korhogo, un Carrefour de valorisation de l’expertise des PME et de coopération entre PME de l’espace UEMOA.
Rappelons que c’est du 7 au 10 novembre 2019, que de tiendra à Korhogo, la 5eme édition du Salon des Banques et PME de l’espace UEMOA, sous le patronage de S.EM. le Premier ministre de la Cote d’Ivoire. Conformément à son caractère tournant, après respectivement Ouagadougou en 2015, Bamako en 2016, Niamey en 2017 et Bobo-Dioulasso en 2018, c’est au tour de KORHOGO, d’accueillir les PME de l’UEMOA en vue de contribuer à dynamiser les potentialités de Zone Economique Spéciale Sikasso-Korhogo-Bobo Dioulasso (ZES-SIKOBO ), lancée par leurs Excellence Messieurs les Premiers Ministres du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Mali, le 14 mai 2018 à Sikasso, en présence du Président de la Commission de l’UEMOA. Cet espace couvre les régions des Cascades et des Haut-Bassins (Burkina Faso), les régions de la Bagoué, du Folon, du Poro et du Tchologo (Côte d’Ivoire) et la région de Sikasso (Mali), autrefois appelé le Kénédougou. Korhogo est donc un carrefour à travers lequel les échanges intra-UEMOA sont intenses. En outre, cette zone se trouve sur les espaces communautaires de l’UEMOA et de la CEDEAO, dont les textes en lien avec le commerce transfrontalier sont mal perçus, voire peu connus par les acteurs.

par Arnaud YAO, membre équipe Abidjan
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Par Daouda Bakary KONE