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Edito : La liberté d’expression en DANGER au Mali, SOUTIEN total et massif à Boubacar Yalkoue! Rendez-vous demain à 9h au Tribunal de la commune V

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Avons-nous mis fin à une dictature militaire pour nous soumettre à une dictature civile ? Cette question a tout son sens dans le contexte actuel où sévissent des pratiques d’un autre âge dans notre pays. En effet, jamais la liberté de la presse n’a été aussi menacée que sous le régime actuel. Les journalistes sont constamment séquestrés, interpelés devant les tribunaux, dans le but de faire taire le quatrième pouvoir. C’est donc malheureux de constater, de nos jours, des actions dignes de l’époque de la Gestapo.
En effet, après la disparition mystérieuse et incroyable du journaliste Birama Touré depuis janvier 2016, après l’affaire Ammy Baba Cissé face au président de l’Assemblée nationale, l’affaire du journal « Le Sphinx » contre l’Honorable Karim Keïta, et cette descente musclée d’hommes armés et encagoulés dans les locaux du journal en ligne MaliActu le 21 Février 2018 pour y enlever trois journalistes, il faut ajouter, à ce tableau déjà trop noir, le cas du confrère du journal « Le Repère » Nia Diala Keita, victime d’une intimidation de la Brigade anti criminelle (Bac) le mercredi 28 mars 2018 et l’interpellation par les forces de l’ordre du directeur de publication du site « Croissanceafrique.com », Daouda Bary Koné, suivie d’une garde à vue de trois jours, en plus de la fermeture abusive de la radio Renouveau FM. Et la liste est loin d’être exhaustive.

Il est donc important et opportun de mettre l’accent sur la menace et les atteintes à la liberté de presse qui continuent dans la plus grande impunité de leurs auteurs et le dernier cas remonte à presqu’un mois, lorsque des hommes en cagoule ont osé prendre d’assaut, le samedi 15 septembre dans la soirée, la radio RFM du doyen Mamadou Diadié Sacko alias Saxe. Ces faits sont une menace grave, voire un danger pour non seulement la liberté, mais aussi pour la démocratie. Une situation non seulement déplorable et regrettable, mais aussi et surtout condamnable. Il faut cependant mettre l’accent sur la récente répression policière du meeting organisé par le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) et la convergence des forces patriotiques pour sauver la Patrie (COFOP). Les journalistes, malgré qu’ils soient indentifiables à travers les gilets attribués par le ministère de la Sécurité, ont été violentés devant la Bourse du travail.

Que le régime arrête ces dérives intolérables ! Les libertés démocratiques chèrement conquises au prix du sang des martyrs au Mali sont de nature constitutionnelle et ne sauraient être remises en cause par qui que ce soit.

Nous constatons que les journalistes maliens sont intimidés dans l’exercice de leur métier. Ainsi, notre confrère du quotidien « Le Pays », Boubacar Yalkoué, sera à la barre demain, jeudi 29 novembre 2018, au tribunal de la commune V du district de Bamako. Ce procès qui l’oppose à la Cour constitutionnelle, est le troisième intenté par les institutions de la République à l’encontre des journalistes en une année seulement : le cas de l’Assemblée nationale à l’encontre d’Amy Baba Cissé du journal le Figaro du Mali, celui de la Cour constitutionnelle contre Dramane Aliou Koné de l’Indicateur du Renouveau.

En clair, les journalistes au Mali sont victimes de nombreuses agressions ne leur permettant pas d’exercer librement leur métier. Ces dernières années n’ont pas été faciles pour les hommes de médias. La disparition sur le sol malien de nos confrères français : Ghislain Dupont et Claude Verlon en 2013, la disparation mystérieuse de Birama Touré, sans oublier les violences physiques et verbales perpétrées lors des différents événements, en sont des illustrations.

En tout cas, le procès de demain, jeudi, n’est pas seulement contre Boubacar Yalkoué, mais contre toute la presse, parce qu’il s’agit d’un délit de presse. A cet effet, nous défendons la plénitude dans la liberté d’expression et non une liberté conditionnelle d’expression. Tout en exprimant mon soutien total et massif à mon confrère Boubacar Yalkoué, je demande une grande mobilisation demain 29 novembre au tribunal de la commune V pour demander l’annulation pure et simple de la plainte.

Aliou Touré

Source: Le Démocrate

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MALI-COMMUNIQUE DE PRESSE DU PRVM FASOKO

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Conformément aux règles et principes du Parti et sur recommandation de l’Assemblée Générale du 17 novembre 2018, le Président du PRVM FASOKO, Mamadou Oumar SIDIBE s’est rendu, avec une forte délégation, dans la région de Tombouctou, le samedi 24 novembre 2018, pour la rentrée politique de la Section PRVM FASOKO de Tombouctou à Diré.

Cette visite a permis au Bureau du Parti d’exprimer toute sa reconnaissance aux responsables du Parti et aux populations desdites localités pour les efforts remarquables déployés par eux pour la victoire du Parti lors des élections présidentielles de 2018.

Cette tournée a également permis aux membres du Bureau du Parti de comprendre les réalités du terrain dont l’état de la crise qui sévit au nord depuis 2012 et les conditions de la population. Le choix de la région de Tombouctou s’explique encore par la nécessité de comprendre l’application véritable de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger qui demeure le cadre des négociations du Gouvernement du Mali et des groupes armés pour une sortie de crise.

Cette rentrée politique a été l’occasion pour le Parti de rappeler à ses militants et sympathisants ses points de vue sur les questions de l’heure dans notre pays notamment :
– Le découpage administratif contesté
– Le report des élections législatives, régionales et communales ;
– Le referendum constitutionnel ;
– Le Pacte pour la Paix au Mali signé entre le Gouvernement du Mali et les Nations Unies le 15 octobre 2018 ;
– La situation des crises au nord et au centre.

Sur le découpage administratif, le PRVM FASOKO regrette l’omission de l’inclusivité dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre dudit document. L’implication des populations et des forces vives de la nation est un impératif dans une telle opération.

Sur le report des élections, particulièrement celui des législatives, le PRVM FASOKO comprend bien les raisons qui sont au fondement de celui-ci mais qui ne sauraient justifier les violations graves de la constitution. La constitution en son Article 61 énonce très nettement que « les mandats des députés est de cinq ans ». Cette volonté exprimée du Peuple aurait dû être respectée et le Gouvernement pouvait dans ces conditions gouverner par voie d’ordonnances. Au regard de cette disposition, l’adoption par l’Assemblée Nationale de la loi organique le 22 novembre 2018 relative à la prolongation des mandats des députés apparaît dès lors comme une confiscation du pouvoir souverain du Peuple. Le PRVM FASOKO ne peut s’inscrire dans cette logique autoritaire.

Sur le referendum constitutionnel, le PRVM-FASOKO constate encore une volonté affichée des autorités politiques d’aller à l’encontre de la constitution qui dispose qu’aucune révision de la constitution ne peut être poursuivie ou entamée lorsque l’intégrité du territoire national est atteinte. Cette atteinte de l’intégrité du territoire national étant indéniable aujourd’hui, le PRVM FASOKO invite dès lors au respect de la constitution qui demeure la loi fondamentale du pays.

S’agissant du Pacte pour la Paix au Mali, initié dans la Résolution 2423 (2018) par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies, le PRVM FASOKO regrette une telle injonction à ces moments précis. Il est plus facile d’entrer en crise que d’en sortir. L’accélération forcée voulue par le Conseil de Sécurité risque de susciter une forme négative de nationalisme qui conduirait au chaos total. Le PRVM FASOKO invite les Nations Unies doivent en conséquence repenser leur décision en tenant compte surtout des réalités du terrain et du sentiment national vécu autour de cette crise.

Quant à la crise au nord et au centre, des dispositions doivent être davantage prises pour lutter efficacement contre l’insécurité grandissante dans ces zones. Espérons que la mort du chef djihadiste Amadou KOUFFA apporte la paix au centre. Cela éviterait la dispersion des efforts dans la gestion de la crise au nord. Les conflits intra et inter communautaires doivent également avoir une réponse énergique du Gouvernement malien. Ces situations communautaires de troubles sont au fondement des multiples exactions et violations graves des droits de l’homme dans ces zones.

Pour le PRVM FASOKO, l’engagement de tous pour la cause de la paix et le patriotisme sont ces deux exigences qui mèneront à la paix. Celles-ci conditionnent la victoire de tous les moyens envisagés dans ce cadre. Le Parti a ainsi invité ses membres dans cette dynamique.

LE PRESIDENT
MAMADOU OUMAR SIDIBE

Source: croissanceafrique.com

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Le ministre Touré annonce la baisse du cout de communication au Mali dès 2019 !

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Avant la levée symbolique le rideau sur le logo de la 4G de Malitel, l’honneur a été donné au ministre de l’Economie Numérique et de la Communication de livrer son message.

En vrai professionnel, le ministre Touré n’a aucun instant dans son intervention basculé dans la partialité. « Depuis 1999, le gouvernement de la République du Mali a engagé d’énormes reformes pour rendre le secteur des télécommunications plus rentable, plus équitable et plus attrayant » a-t-il rappelé, tout en soulignant que le gouvernement a tenu à insérer la dimension de la qualité dans les cahiers de charges pour la 4G.

Selon lui, c’est en fonction du principe de la non-discrimination entre les différents operateurs que son département a voulu que chacun ait la 4G pour la compétitivité et pour la rentabilité. L’octroi de cette 4G, dit-il, influence de manière significative ce paysage du secteur des télécommunications pour l’atteinte des objectifs de rentabilité, de qualité, de fiabilité d’une part, et d’autre part pour rendre abordable le coût des services offerts aux consommateurs.

Par ailleurs, l’occasion a été saisie a juste titre par le ministre Touré pour faire des remarques pertinentes. Il s’agit, de la cherté du téléphone et la qualité du service. « Les premiers cahiers de charges qui ont été signés par les opérateurs économiques ne faisaient aucune obligation de haut débit. A la décharge des opérateurs, l’Etat s’assume » a-t-il déclaré.

Pour apporter les correctives nécessaires, il dira que le gouvernement a décidé à travers son département d’introduire les notions de la couverture territoriale du pays et la qualité de service. « C’est la volonté du Président de la République et de son Premier ministre de faire de la réduction de la fracture numérique une réalité au Mali » a-t-il déclaré.Pour répondre à ceux-là qui trouvent que le Mali est le plus chère en matière de téléphonie mobile, il dira que l’année 2019 sera marquée par la qualité de services ainsi que d’une baisse du coût de la communication téléphonique.

Par Moïse Keïta

Le sursaut

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ALASSANE OUATTARA DÉMARRE LA CONSTRUCTION DE LA PLUS HAUTE TOUR D’AFRIQUE

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Après Houphouët Boigny, Alassane Ouattara se démarque comme le nouveau bâtisseur de la Côte d’Ivoire. Les grands travaux pour l’émergence continuent. Dans quelques mois , il va lancer les travaux de construction de la plus haute tour d’Afrique.

La tour qui aura une hauteur de 283 mètres aura une géométrie symétrique à l’image d’un masque africain et comprendra 64 étages. Elle accueillira les services administratifs et des bureaux de l’État ivoirien. Mieux, l’ouvrage a été confié à l’architecte ivoirien Pierre Fakoury le père de la basilique de Yamoussoukro qui reste la plus grande basilique du monde. Elle coûtera environ 250 milliards.

Depuis 2011, Alassane Ouattara a changé le visage de la Côte d’Ivoire dans plusieurs domaines :
Ponts.
✓le 4 ème pont en construction
✓le 3 pont terminé : Pont HKB.
✓l’échangeur de marcory + 20 km de bitumes
✓l’échangeur de la riviera
✓le pont de jacqueville
✓le pont de Bettié
✓le pont de Bouaflé
✓le pont de Bassawa
✓le pont de Béoumi
✓le pont d’aboisso

Routes.
✓l’Autoroute Abidjan – Grand Bassam
✓Autoroute singrobo Yakro
✓Bitumage et Émergence des routes et voiries de la Ville de KORHOGO
✓la route Bouna -Doropo – frontière du Burkina
✓ la route Abobo -Akeikoi
✓ l’autoroute Abobo -Anyama: Voie expresse Mohamed 5 d’Anyama
✓La route N’douci-Gagnoa en cours
✓La route yakro-Bouafle en cours
✓La route Adzopé -Akoupé -Comoé
✓la route Agboville -cechi -rubino
✓Boulevard de France élargi redressé et bitumé
✓Boulevard de Angre CHU
✓Boulevard de Yopougon Koweït Palais
✓Boulevard de l’abattoir Port Bouet
✓Élargissement du boulevard Nana
✓la route Agboville
✓Autoroute Yakro-Tiebissou bientôt
✓Route Bouake-Katiola-Ferke en cours
✓Route Mankono-Boundiali en cours
✓Réhabilitation du Chemin de fer bientôt
✓Route blolequin frontière
✓Route Gagnoa Bouafle
✓ Le bitumage de la voie Odienne boundiali,Odienne gbeleban.
✓ bitumage de la route de yakasse-Attobrou

Électrification

✓l’électrification de milliers de village.

Au niveau du sport
✓Construction du Stade Omnisports d’Ebimpé
✓Construction du stade de Korhogo
✓Réhabilitation et Agrandissement du Stade Omnisports de Bouaké
✓Construction d’autres infrastructures sportives en vu de la préparation de la Coupe d’Afrique 2021

Au niveau de l’éducation
✓l’université de Man
✓l’université de FHB réhabilitée
✓l’universté Alassane Ouattara de Bouaké
✓l’université de Korhogo
✓l’université de San Pedro en route
✓construction de 17000 classes
✓816 Collèges
✓59 lycées généraux et techniques
✓1452 salles de classe équipées
✓Ecole professionnelle offerte par le roi Mohammed 6.
✓Lycee technique de grand Bassam ivoiro chinoi coopération.

Au niveau de la santé
✓ CMU carte d’assurance maladie universelle.
✓Hôpital mère enfant
✓Des centaines de centres de santé
✓CHU d’Angre
✓Hôpital général de Gagnoa
✓Hôpital général d’Adjamé
✓Hôpital St Jean Batiste de Tiassalé
✓Hôpital Saint Joseph Moscati Yakro
✓Centre de radio thérapie de Cocody
✓Centre de médecine nucléaire
✓Centre multisectoriel Mohamed 5 de Yopougon.
✓ réhabilitation et équipement des chu
✓Construction de 5 Hôpitaux militaires en gestation ( Bouaké, Korhogo, etc)

Au niveau social , infrastructures, budget.
✓station d’eau de Bouna
✓station d’eau de Yopougon
✓filet sociaux 36000 trimestrielle par famille pauvre
✓Déblocage des salaires des fonctionnaires bloqués depuis 1988
Revalorisation des salaires des médecins
✓Relevé le smig à plus de 100 %
✓ressuscité la compagnie aérienne ivoirienne qui dessert aujourd’hui San Pedro, Bouaké, Man,Korhogo, Odienné et la sous region africaine
✓octroi d’un salaire mensuel à de nombreux artistes et sportifs

Des Dizaines de châteaux d’eau ;desserte totale de Yopougon en eau.
✓des milliers de logements sociaux
✓équipement de la police, l’armée, la gendarmerie et la marine en matériel etc..
✓La voirie et les feux tricolores dans toutes les grandes villes.

Au niveau des barrages
✓Barrage de Soubré
✓Gribo Propoli en construction

Autres réalisations
✓centre sport culturel et des TIC.
✓Élargissement du boulevard de l’aéroport
✓Échangeur Solibra en cours
✓Baie de Cocody en cours
Extension du port en cours
✓Gare internationale en cours
✓Stade d’Anyama en cours
✓Boulevard de Marseille en cours
Extension de l’aéroport d’Abidjan
✓Métro en cours
✓Promenade de Port bouet en cours
✓Parc d’attraction Port bouet en cours

Au niveau des grands centres de distributions et usines.
usine de construction d’automobile.
✓usine de chocolat
✓Usine de ciment San pedro
✓ installation de carrefour à Abidjan.
Plusieurs centres commerciaux ouverts ou en construction à Abidjan et à l’intérieur du Pays.

Alors que d’autres dirigeants revenaient bras ballants ou des aides ridicules de Chine, Alassane Ouattara y a récolté 1900 milliards pour améliorer les infrastructures et surtout la réhabilitation de 1500 kilomètres de routes.

En plus, lors du conseil des ministres du 17 octobre 2018, Alassane Ouattara annoncé que la Côte d’Ivoire bénéficiera 300 milliards CFA de financement du Fonds Koweïtien pour pour des projets à impacts directs:

-Le Centre Hospitalier d’Abobo
-La construction de 07 Lycées d’excellence
-La construction d’un Collège de jeunes filles,
-L ‘autoroute de contournement de la ville d’Abidjan
-L ‘assainissement et d’aménagement des sites liés à la Baie de Cocody.

Après cette liste, pouvez-vous citer ce que les présidents panafricons ont réalisé depuis qu’ils accumulent des mandats à durée indéterminée?

J. RÉMY NGONO

Source: Coupfrancs.com
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Gabon, la santé d’Ali Bongo: LES PROPOS RASSURANTS DE SYLVIA BONGO ONDIMBA, SON ÉPOUSE.

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Dans une publication sur sa page Facebook, l’épouse du Président de la République du Gabon Sylvia Bongo Ondimba rassure le monde entier en général et le peuple gabonais en particulier sur l’état de santé de son époux hospitalisé en Arabie Saoudite environ deux mois. Elle affirme l’amélioration de l’état de santé du président Ali Bongo Ondimba. Qui va désormais poursuivre sa convalescence dès demain à Rabat ( au Maroc).
Les propos de la Première Dame du Gabon à lire ci-dessous !
Demain, mercredi 28 novembre, SEM le président de la République, le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, mon époux, quittera l’hôpital du Roi Fayçal de Riyad en Arabie Saoudite. Nous tenions, avant toute chose, à exprimer notre profonde gratitude à l’endroit des autorités saoudiennes et du corps médical.

Pour poursuivre sa convalescence, le Président, en concertation avec sa famille proche, a fait le choix d’accepter la proposition d’accueil de son frère, Sa Majesté le Roi du Maroc Mohammed VI. Nous lui en sommes extrêmement reconnaissants. Mon époux arrivera donc demain à Rabat, la capitale.

Ce transfert d’Arabie Saoudite vers le Maroc a été rendu possible grâce à l’amélioration très significative de l’état de santé du Président qui vous remercie pour vos très nombreux témoignages de soutien et d’affection.

SEM le président de la République, le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, mon époux, compte mettre à profit cette brève période de convalescence pour recouvrer ses pleines capacités physiques, ainsi que pour travailler sur les dossiers les plus prioritaires pour notre pays, le Gabon.

À cette fin, il a demandé aux principaux responsables au sein de la Présidence de la République de le rejoindre à Rabat.
Source : Sylvia Bongo Ondimba, épouse du Président de la République du Gabon.

Source: Croissanceafrique.com

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Le fondateur du géant Alibaba, membre du Parti communiste chinois

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L’homme le plus riche de Chine est membre du Parti communiste chinois, selon le Quotidien du peuple dans un article publié lundi. Fondateur du géant chinois du commerce en ligne Alibaba, Jack Ma ferait même partie selon le journal officiel des 100 personnalités qui ont conduit à l’essor de la Chine communiste. Une confirmation, mais pas vraiment une surprise.

Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde

Jack Ma ce serait bien passé de ce genre d’éloge. Depuis des années, le président d’Alibaba refuse de répondre aux journalistes qui l’interrogent sur son appartenance au parti, gêné probablement par l’écho que cela pourrait prendre à l’étranger.

Le fait qu’un patron chinois soit membre du PCC n’est pourtant pas du tout étonnant vu de Chine. C’est même le contraire qui surprend : le plus grand parti du monde étant aussi un réseau sur lequel s’appui les élites chinoises notamment pour faire des affaires. L’homme supposé le plus riches de Chine derrière les dirigeants chinois, n’échappent pas à la règle.

L’organe officiel ne dit pas quand Jack Ma est entré au parti, mais il est salué comme un contributeur au projet de nouvelles routes de la soie lancé par le gouvernement central. Parmi les 100 membres modèles du parti donnés par le Quotidien du peuple, on trouve encore l’acteur Li Xue Jiang, la basketteur Yao Ming, la Chanteuse Li Guyi, mais aussi Ma Huadeng, le patron de la messagerie WeChat, Li Yanhong du moteur de recherche Baidu, ou encore le millionnaire Hong Kongais Huo Yingdong.

Dans les bonnes grâces des puissants

La vraie question en Chine n’est donc pas de savoir qui est dans la liste ou sur la photo officielle, mais plutôt qui n’y est pas. La liste des invités à la cérémonie du 18 décembre prochain au Grand Palais du peuple en l’honneur des « constructeurs exceptionnels du socialisme aux caractéristiques chinoises » comporte ainsi plusieurs absences notables.

Li Jia Sheng, par exemple, ne sera pas de la partie. Cet homme d’affaires hongkongais rencontré à deux reprises par le père de l’ouverture Deng Xiaoping, puis par Jiang Zemin et Hu Jintao, n’est visiblement plus dans les petits papiers des dirigeants actuels.

Source: rfi

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Sahel : Quelle recomposition après l’élimination d’Hamadou Kouffa dans le centre du Mali ?

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Jérôme Pigné, chercheur associé à l’Institut Thomas More

27 novembre 2018 •

Dans la nuit du 22 au 23 novembre, dans la région de Mopti, la force Barkhane intervient avec des moyens considérables pour neutraliser une cellule d’un groupe armé terroriste. Très rapidement, Florence Parly, ministre des armées, et l’État-Major annoncent l’opération qui aurait mis « hors de combat » une trentaine de terroristes, dont Hamadou Kouffa, chef de la katiba du Macina (appelée également Front de Libération du Macina, FLM).

Première intervention de Barkane dans le centre du Mali
Sur le plan militaire, l’opération a été menée sur un théâtre où la France n’était jusqu’ici jamais intervenue : « jusqu’à présent, l’armée française, surtout mobilisée dans le Nord et l’Est du pays, n’intervenait quasiment jamais dans le centre. Elle vient brutalement de s’y aventurer. Sans savoir jusqu’à quand » (1). La garde nationale malienne était, quant à elle, déjà intervenue dans la région de Mopti en juillet 2017, à l’Ouest de Djenné, pour neutraliser Bekaye Sangaré, un dirigeant du FLM. C’est donc une première pour Barkhane qui frappe un grand coup dans une région, le centre, « qui concentre 40% des attaques dans tout le pays est devenu la zone la plus dangereuse du Mali, pointent la FIDH et l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH), dans un rapport publié le 20 novembre » (2).

Au-delà de la dimension militaire, le « timing » et la symbolique sont importants : l’opération intervient quelques semaines après la parution d’une vidéo (le 8 novembre) où Kouffa, en compagnie d’Iyad Ag Ghali et de Yahia Abou El Hammam, prend la parole et appelle les peuls au jihad. Bon nombre d’observateurs s’interrogeait, compte tenu de la présence des différentes forces militaires et sécuritaires sur le territoire malien, sur la capacité des chefs terroristes à se réunir aussi aisément.

La mort de Kouffa, si elle est confirmée, sera indéniablement un coup dur porté à la nébuleuse terroriste au Mali car Kouffa incarnait, pour certains, « le visage peul d’Al Qaida » (3). D’autres réfutent, au contraire, totalement ce lien entre Kouffa et les populations peules : « Kouffa n’était pas l’incarnation d’un jihad peul mais l’ennemi de la communauté peule. La réponse au terrorisme se trouve dans le Nord-Mali et dans les relations qu’entretient Iyad Ag Ghali avec certains acteurs » (4).

Qui pour prendre la relève d’Hamadou Kouffa ?
Néanmoins, des questions restent en suspens quant à l’avenir de la katiba Macina : Qui sont les proches de Kouffa en capacité de prendre la relève ? Qui pour succéder à celui qui faisait « ce lien entre le centre et le nord » (5). Quelles relations entretiennent-ils avec Iyad Ag Ghali ?

Pour Housseyne Ag Issa (6), journaliste malien et spécialistes des mouvements armés au Mali, « Kouffa, bien que membre fondateur du JNIM et leader au centre du Mali, n’est pas à mettre au même niveau que d’autres leaders jihadistes connus dans la région du Sahel (Abou Zeid, Belmokhtar, Talha Al Libye). Sa disparition ne va pas handicaper les groupes djihadistes au nord du Mali. Le risque est de voir apparaitre un nouveau leader plus radical. L’exemple de la montée en puissance de Abou El Hammam est assez parlant. Il était un second de Abou Zeid. Il est devenu un chef dangereux alors qu’il évoluait dans l’ombre de Abou Zeid. Peut-être assisterons-nous à la même trajectoire au sein de la katiba du Macina. Abou Youssef Al Fulani, qui est un membre très actif, un chef opérationnel et un proche de Kouffa peut être son remplaçant. Egalement Oumrane Cisse, un juge de la katiba du Macina, actif entre le Macina et le Gourma, peut aussi avoir un rôle à jouer, suite à la mort de son mentor Al-Mansour Ag Alkassim » (7). Pour d’autres experts, Kouffa était plus un leader charismatique, un prédicateur qu’un chef militaire et opérationnel (8).

Pour Isselmou Salihi, journaliste et expert mauritanien des mouvements islamistes armés au Sahel, « Kouffa est en effet irremplaçable pour Iyad et Abou El Hemmam avec lesquels il avait une relation très forte tissée durant des années. La mort probable de Kouffa va poser un sérieux problème de coordination pour le JNIM au niveau du centre du Mali. Je pense que la katiba du Macina survivra à la mort de son fondateur et que le Cadi de cette Katiba « oumrane Cisse » pourra assurer la relève (9) ».

Quelle recomposition des groupes djihadistes ?
Interrogeons-nous également sur les orientations stratégiques futures de la katiba Macina. Va-t-on assister à un basculement des actions et de l’activité des GAT au Burkina Faso ? Qu’étaient devenus ces derniers temps les relations entre le Front de Libération du Macina et Ansaroul Islam au Burkina ? Rappelons que malgré la proximité entre Hamadou Kouffa et Malam Dicko, ce-dernier aurait désapprouvé le rapprochement entre le FLM et Ansar Dine. Aujourd’hui, les deux figures locales ayant été neutralisées, comment les relations entre les deux katibas vont-elles évoluer ? « Les groupes peuvent profiter de la situation pour se rapprocher, même si Jafar Dicko (10) n’est pas la figure charismatique qu’était Malam Dicko et son impact sur le terrain est moindre », selon Paul Oumarou Koalaga, expert et point focal du Réseau de Réflexion Stratégique sur la Sécurité au Sahel (2r3s) au Burkina Faso : « chacun va évaluer les rapports de force pour élaborer une stratégie en fonction de ses intérêts. Il y a certes une fragilisation des groupes avec la perte de ces deux leaders, mais il y a toujours une forme de résilience de la part des GAT pour rebondir » (11).

Enfin, des informations de dernière minute semblent indiquer l’émergence d’un nouveau groupe armé à « dominante peul », dans la région de Mopti ; création qui aurait suscité la colère de Kouffa (12). « Son chef, un certain Sekou Boly, est un ancien officier de l’armée malienne radié pour vol d’armes. Il a créé une base près de Sévaré (Mopti) où des jeunes peulhs dont des anciens jihadistes l’ont rejoint avec armes et bagages. Il dit lancer un message à la communauté nationale et internationale que tous les peuls ne sont pas des djihadistes » (13). Ce nouveau groupe va-t-il permettre de rallier davantage les troupes de Kouffa ? A l’aune de ces réalités fluctuantes, difficile de définir avec précision la trajectoire des différents groupes armés, islamistes ou non, dans la région du centre •
Daouda Bakary koné
Source: Institut-thomas.org

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HOPITAL DU POINT-G : Cissé Technologie revend le serveur de l’IRM à Dakar

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Encore Cissé Technologie, dirait l’autre. Cet opérateur économique malien un peu spécial fait encore parler de lui. Cette fois-ci dans une scabreuse affaire de vol de serveur à l’hôpital du Point-G. Lequel serveur a été revendu à une clinique privée de la capitale sénégalaise.

C’est un vrai scandale qui va certainement défrayer la chronique dans les jours à venir. Après que la direction générale de l’Hôpital du Point-G ait refusé de réceptionner l’IRM fourni par la société Cissé technologie (CTEC) pour non-conformité à la commande initiale, le PDG Mohamed Cissé a trouvé le moyen d’enlever le cerveau de l’appareil avant de le revendre à une clinique privée dakaroise. C’est lors de la prise de service de l’ancien DG du CHU que la supercherie a été découverte, quand le patron des lieux a voulu faire le tour des bâtiments de l’hôpital, histoire de se familiariser avec son nouvel environnement. Le DG a été surpris de découvrir l’IRM dans un coin de bâtiment, où l’appareil ne devait normalement pas être. Quel ne fut donc son étonnement de voire des Maliens dépenser des centaines de millions de nos francs pour se soigner dans des cliniques privées au Maroc ou en Tunisie, alors même que leur pays dispose d’un tel appareil. A propos de l’opérationnalisation de l’appareil, le DG fut été informé qu’il y a des problèmes à le faire fonctionner. C’est ainsi que la société de fabrication de l’IRM, le géant mondial en la matière, Siemens, a été contacté. La surprise de la direction générale du Point-G fut grande d’apprendre que non seulement l’appareil est fonctionnel, mais aussi qu’il se trouve dans la capitale sénégalaise. Les responsables de l’hôpital n’en reviennent toujours pas. Comment cela est-il possible, se sont-ils demandés.

Alors, tous les regards sont désormais tournés vers Mohamed Cissé, PDG de CTEC.

Ce dernier, à ce jour, refuse de se prononcer sur l’affaire. Toutes nos tentatives pour avoir sa version des faits sont restées vaines.

Pour rappel, en fin décembre 2011, il a été conclu entre la direction de l’hôpital du Point G et le fournisseur et prestataire, Cissé Technologie, un marché relatif à la fourniture, l’installation et l’opérationnalisation d’un appareil IRM avec injecteur automatique, un reprographe laser et un onduleur de protection. S’y ajoute la formation du personnel du CHU du Point G. Le tout en deux lots.

La livraison du premier lot a concerné la fourniture, l’installation et la mise en marche de l’appareil IRM et accessoires ainsi que la formation du personnel pour un coût de 964 millions de nos francs, financés par le budget national 2011 et 2012 à hauteur de 100%.

Le hic est que l’appareil s’est révélé défectueux six ans après sa livraison, les engagements n’ayant pas été respectés.

Ainsi, le directeur général d’alors de l’hôpital a décidé de prendre ses responsabilités en refusant de réceptionner les appareils. Il avait même menacé d’intenter une action en justice contre Cissé Technologie.

Cette affaire scabreuse n’est pas la seule dans laquelle patauge le jeune Cissé. Il avait récemment engagé, pendant 6 mois, un bras de fer avec l’Etat pour que celui-ci lui attribue un marché. Débouté, il a décidé de porter l’affaire devant la Cour d’arbitrage de la Cedeao.

Mariétou DOUCOURE

Source: Azalaye Expresse

Des organisations de la société civile de 20 pays africains lancent un appel à leurs dirigeants pour le renforcement des relations entre la Russie et l’Afrique

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MANIFESTE – Plusieurs organisations de la société civile de 20 pays africains lancent un appel à leurs dirigeants pour le renforcement des relations entre la Russie et l’Afrique. Voici l’intégralité de leur texte :

« Ayant participé au récent Forum économique international de Yalta en Crimée (du 11 au 21 avril 2018, NDLR), nous avons fait le constat que les relations politiques, économiques, commerciales, sociales et culturelles entre l’Afrique et la Fédération de Russie sont modestes et souffrent de nombreuses incompréhensions et préjugés.

Le faible niveau de ces échanges est la résultante de nombreux préjugés savamment entretenus et d’une méfiance réciproque entre les peuples africains et russes ; ce qui se traduit par une incapacité pour les pays africains de tirer avantage de l’immense expérience dans les domaines scientifiques, techniques acquises par la Russie et des énormes moyens financiers des entreprises russes, tout en laissant nos états à la merci de dogmes économiques unilatéraux qui ont fait la preuve de leur inefficacité.

Par conséquent, nous présentons ce manifeste à notre continent, afin de faire connaître notre vision et nos demandes concernant les défis importants auxquels nous faisons face, déterminés à faire décoller enfin nos économies.

S’il est incontestable que la Russie est une superpuissance militaire au contraire de l’Afrique qui est plutôt le théâtre d’enjeux politico-économiques, il n’en demeure pas moins que l’Afrique et la Russie partagent nombre de points-communs.

Ces deux régions du monde, grandes par leurs superficies respectives (environ 17 millions km² pour la Russie, 30 millions Km² pour l’Afrique) ont des sous-sols immensément riches en ressources naturelles largement sous exploitées et qui font l’objet de convoitise.

En effet, si l’Afrique possède environ 30% des réserves mondiales en minerais dont 57% des réserves d’or , 60% du cobalt,90% de platine et de cuivre, 80% de coltan, 20% de fer,23% d’uranium et de phosphate, 32% de manganèse, 41% de vanadium,60% de diamant, 14% de pétrole, etc., la Russie est tout largement pourvue en ressources minières (houille, fer, nickel, diamant,etc..) et énergétiques (pétrole, gaz naturel, hydroélectricité) en abondance ce qui en fait un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux.

En dépit ou en raison de ces atouts, l’Afrique est confrontée à de multiples défis notamment ceux du développement économique et de l’alimentation avec une population d’1.2 milliard de personnes (16 % de la population mondiale) et aussi de sa sécurité.

Les pays africains sont marginalisés dans les échanges commerciaux avec le reste du monde, ou, sont plus simplement relégués au simple rang de pourvoyeurs de matières premières ; quand les politiques économiques à l’initiative des organisations multilatérales (Banque Mondiale, FMI, etc.) échouent les après les autres non sans aggraver la situation déjà complexe desdits pays.

A l’opposé la Russie, depuis l’époque de l’ex-URSS s’est dotée d’une industrie lourde puissante (aciéries, raffineries, industries chimiques etc..) et a développé son secteur de l’armement, du nucléaire et de l’aérospatiale qui lui a permis de jouer un rôle pionnier dans la conquête de l’espace, dont les pays occidentaux (Europe de L’Ouest, USA et alliés) tirent, aujourd’hui, profit sans complexe.

Il nous appartient, donc, dans une approche décomplexée de rénover les rapports Russie-Afrique, de leur donner une nouvelle dimension, de les régénérer en se souvenant certes du passé mais plus encore en concevant une vision moderne et dynamique en raison de la mondialisation actuelle dans les relations internationales.

Cette approche nouvelle passe par la création de cadres juridico-économiques facilitant les échanges commerciaux, la circulation des personnes et des capitaux et surtout l’instauration de grands rendez-vous politiques périodiques comme un sommet UA-Russie à l’instar des sommets UA-UE ou France-Afrique, la prise en compte des problématiques spécifiques africaines par le nouvel organe russe de coopération avec les pays subsahariens tel que l’éducation, le partage de technologies et de techniques de productions industrielles et agricoles .

Les secteurs concernés par cette nouvelle donne sont :

Le commerce et industrie

L’Afrique est grande consommatrice de produits manufacturés mais la faiblesse du pouvoir d’achat des populations locales suggère la fabrication de produits peu chers, et en dépit de l’énorme potentiel constitué par sa population, il y a très peu d’unités de transformation de matières premières que ce soit d’origine agricole, ou minérales.

La Russie est un des membres du groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), désormais le nouveau pôle de croissance économique le plus important et possède une maîtrise technique dans maints domaines économiques.

Il va de soi que le fait de tisser des alliances d’entreprises permettrait d’acquérir un savoir-faire pour les entreprises africaines et ouvrirait dans le même temps les marchés russes et africains aux produits issus de ces régions respectives.

L’agriculture

Le secteur agricole africain est peu productif avec des terres en majeure parties sous-exploitée, au contraire de la Russie, qui a acquis la maîtrise dans l’exploitation de terres à grande échelles pour nourrir sa population, c’est pourquoi une coopération russo-africaine renforcée serait le gage d’un succès certain.

L’énergie

L’un des leviers fondamentaux à actionner pour le développement de l’Afrique c’est celui de l’énergie, or les pays africains présentent d’énormes déficits en infrastructures de production électriques et plus de la moitié des populations n’ont pas accès à l’électricité.

La Russie, quant à elle, est l’un des plus gros producteurs au monde d’énergie de toute nature (pétrole, gaz naturel, nucléaire). Il est certain que sa connaissance et son savoir-faire incontestés dans la production de ces énergies partagées aux cadres africains dans le cadre de joint-ventures ferait croître la production énergétique, et serait à même de constituer un pilier solide pour la production industrielle de biens et services.

L’Afrique fait face aujourd’hui au défi croissant des inégalités qui menacent les générations actuelles et futures. Les pays africains doivent, grâce à un effort collaboratif mutuel et surtout en donnant une nouvelle impulsion au partenariat russo-africain, permettre de mettre en œuvre des projets économiques qui seront des réponses durables aux problèmes sociaux, politiques et économiques qui les affectent.»

Une contribution soumise par Henri Doué Tai, président de la Chambre de commerce et d’industrie ivoiro-russe (Cirus) – Les opinions exprimées dans ce texte n’engagent que la responsabilité de son auteur ci-dessus mentionné et en aucune façon celle de l’agence de presse.

Daouda Bakary kone

Source: croissanceafrique.com
Mail: croissanceafrik@gmail.com

Six pays de l’UMOA appelés à élaborer leur stratégie nationale d’inclusion financière

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Le président du Conseil des ministres de l’UMOA, par ailleurs, ministre de l’Economie et des Finances du Bénin a appelé les Etats membres de l’union à se doter de stratégies nationales pour l’inclusion financière. Il s’agit en effet pour les Etats de définir des offres de services financiers adaptés aux besoins des populations jusque-là exclues du système financier classique.
Cette invite de M. Romuald Wadagni a été faite ce lundi 26 novembre 2018 à Dakar, au siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) , à l’occasion de l’ouverture officielle de la Semaine de l’inclusion financière.
En effet, il a été constaté que seuls deux pays de l’UEMOA, le Sénégal et de la Côte d’Ivoire, ont une stratégie nationale d’inclusion financière.
Selon le gouverneur de la BCEAO , M. Tiemoko Meyliet Koné, l’inclusion financière en plus d’être un catalyseur de la croissance économique, constitue « un puissant vecteur de développement, en ce qu’elle facilite la participation des couches sociales les moins nanties à la création de richesse » .
« Il n’est donc pas étonnant qu’elle soit placée au centre de toutes les politiques de développement visant à accélérer la croissance, à lutter contre la pauvreté et à réduire les inégalités sociales » estime-t-il.
Pour sa part, la BCEAO a élaboré sa stratégie régionale de l’inclusion financière soumise au conseil des ministres de l’UEMOA depuis juin 2016 pour venir en complément aux stratégies nationales.
Elle définit un certain nombre d’actions avec pour ambition de faire passer le taux d’inclusion financière à 75% d’ici cinq ans.
Sur cette même dynamique, le secrétaire exécutif adjoint du Fonds d’équipement des Nations unies UNCDF, M. Xavier Michon, estime que la Stratégie de régionale de l’inclusion financière tient lieu de boussole et que la frange des jeunes de 25 ans qui arrive sur le marché du travail est un potentiel énorme à exploiter par le secteur financier avec des produits d’épargne, d’assurance.
A cet effet, il incite ainsi le secteur financier à développer des produits qui répondent aux attentes des jeunes.
Pour lui, aujourd’hui, avec le digital, il est possible de servir les populations les plus éloignées. C’est à l’image, d’après le gouverneur de la BCEAO , du secteur agricole qui enregistre une masse non négligeable de ressources qui circulent dans les réseaux informels.
Ce qui lui fait dire que les défis sont importants pour parvenir à une inclusion financière. Il s’agit d’améliorer la fonction du paiement, de dynamiser celle de l’épargne…
La semaine de l’inclusion financière a pour objectif principal de sensibiliser l’ensemble des acteurs sur l’importance de l’inclusion financière pour le développement économique et social des pays de l’UEMOA.
Cette première édition de la Semaine de l’Inclusion Financière dans l’UEMOA sera, selon le gouverneur de la Bceao, l’occasion pour les participants aux panels et au Forum de haut niveau de faire le point sur la mise en œuvre de la stratégie régionale d’inclusion financière, d’une part, et de clarifier les rôles des différentes parties prenantes et d’autre part, d’échanger sur les questions relatives à l’inclusion financière et les expériences des uns et des autres en la matière.
Aissatou Traoré
Source: croissanceaftique.com

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