No menu items!
Accueil Blog Page 1336

L’ancien président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a été remis en liberté ce lundi

0

Une semaine après son arrestation dans le cadre d’une enquête pour des soupçons de corruption. Son passeport a toutefois été confisqué et il ne peut pas quitter Nouakchott.

L’ancien président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz (photo), a été mis en liberté conditionnelle tôt ce lundi, une semaine après son arrestation dans le cadre d’une enquête pour « mauvaise gouvernance et détournement de biens publics ».

Selon son avocat, il est interdit à l’ancien dirigeant de quitter Nouakchott. Son passeport a également été confisqué.

Arrivé au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat militaire en 2008, Mohamed Ould Abdel Aziz a dirigé le pays jusqu’en 2019 remportant au passage deux élections présidentielles ; en 2009 et 2014.

Avec l’arrivée de son successeur, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à la tête du pays, l’ancien président connait de sérieux ennuis judiciaires. En janvier 2020, une commission parlementaire a été chargée par le nouveau régime de faire la lumière sur plusieurs dossiers au cours de ses années de présidence.

Son rapport transmis début août à la justice renferme les conclusions relatives à la gestion des revenus pétroliers, la vente de domaines de l’Etat à Nouakchott, la liquidation d’une société publique qui assurait l’approvisionnement en denrées alimentaires ou encore les activités d’une société chinoise de pêche, Pully Hong Dong.

Dans le même temps, un remaniement ministériel effectué par le président en exercice a écarté quatre ministres proches de l’ancien régime, dont le chef du gouvernement Ismaïl Ould Bedda Ould Cheikh Sidiya, afin de leur « laisser le temps dont ils auront besoin pour prouver leur innocence ».

Borgia Kobri

Projet ferroviaire Conakry-Bamako: une bagatelle de 8,5 milliards de dollars sera injecté pour sa réalisation

0

Par croissanceafrique

Il s’agit du Projet ferroviaire Conakry-Bamako dont le gouvernement Guinéen a d’ores et déjà engagé des pourparlers en cours avec un investisseur allemand pour la mobilisation des fonds pour sa réalisation. Pour cela, une bagatelle de 8,5 milliards de dollars sera mobilisé pour la cause.

 L’information a été rendue publique au cours d’un point de presse le vendredi 21 août, par le secrétaire général du ministère de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine, Hady Barry. Pour lui, « la ligne Conakry Bamako coûtera près de 8,5 milliards de dollars », révèle Hady Barry. Pour sa part  la société allemande, affirme que  « ce montant est disponible et elle entend venir discuter avec les autorités guinéennes pour mettre en route rapidement ce chemin de fer », a-t-il déclaré.

M. BARRY Hady explique tout de même qu’il s’agit de « l’une des plus performantes au monde » dans son secteur. Et sa concrétisation permettra de capitaliser sur la situation géographique du pays. «  Avec ce chemin de fer, le fret malien se situerait à moins de 1 000 km de la Guinée. Or aujourd’hui, les Maliens sont obligés de passer par le port de Dakar qui se trouve à près de 1 500 km. », dit- il. Par ailleurs, il dira  que « la mise en œuvre constituera également un accélérateur pour plusieurs projets miniers « qui n’ont pas pu commencer parce que le gouvernement guinéen souhaiterait que l’acheminement de ses minerais se fasse par les voies ferrées », affirme-t-il, avant d’ajouter que le projet pourrait générer près de 4 000 emplois. Pour l’instant les autorités guinéennes refusent de dévoiler le nom de ladite société Allemande. Une affaire à suivre de près.

Notons que du côté malien, le financement du projet devrait bénéficier du soutien de la Chine, parce que les deux pays ont signé un accord de prêt en ce sens en septembre 2014, en marge du Forum économique mondial de Tianjin. Il faut rappeler qu’il s’agit d’une ligne de 900 km.

Daouda Bakary KONE

Maroc Telecom: l’actionnaire Etissalat fâché contre les autorités

0

L’amende colossale de 3,3 milliards de dirhams (près de 285 millions d’euros) infligée à Maroc Telecom en février dernier par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) pour pratiques anticoncurrentielles a passablement irrité l’actionnaire de référence de l’opérateur historique marocain des télécoms, le groupe émirati Etisalat, actionnaire de l’opérateur marocain à hauteur de 53% contre 22% à l’Etat marocain.

Cette amende record représente autant de dividendes sur les bénéfices de l’exercice 2019 qui sont ainsi amputés. A ce montant, il faut ajouter 1,8 milliard de dirhams (155 millions d’euros) de contribution de Maroc Telecom au fonds spécial Covid-19.

A Abu Dhabi, la colère l’emporte désormais sur l’étonnement des premières semaines suivant la sanction. Inutile de préciser que les dirigeants d’Etisalat sont très mécontents. Il faut rappeler que cette amende fait suite à une action intentée depuis 2017 par Inwi, troisième opérateur télécoms au Maroc, détenu majoritairement par la holding royale Al Mada contre Maroc Telecom pour obstruction à la mise en œuvre du dégroupage de la boucle locale afin d’ouvrir encore plus les services du téléphone fixe à la concurrence.

Sénégal: Convention de partenariat entre la BNDE et la SN3DCOVID19

0

Dans la poursuite des actions de riposte contre la Covid-19, la BNDE a récemment signé une convention de partenariat avec la SN3DCOVID19, une association avec comme objectif, la mise en place d’une chaîne de production et d’approvisionnement bénévole et locale d’équipements médicaux destinés au personnel de santé avec une distribution gratuite de tous les articles produits.

Ce partenariat a permis à la BNDE d’acquérir un lot consistant de visières, produites avec les imprimantes 3D de la marque Creality Ender-3 Pro que la Direction Générale a bien voulu offrir à la SN3DCOVID19.

Le lot de visières reçus se rajoute aux articles offerts lors de la tournée de remise de dons de la BNDE au sein des districts sanitaires de Dakar et ses environs.

La SN3DCOVID19 remercie la BNDE pour sa contribution et espère que ce partenariat sera bénéfique aux populations sur l’ensemble du territoire sénégalais.

Assemblées annuelles 2020 de la Banque africaine de développement : mieux reconstruire l’Afrique après la pandémie de Covid-19.

0
Akinwumi Adesina, né le 6 février 1960 au Nigéria, est un homme politique nigérian. Il est ministre de l'Agriculture et du Développement rural pour le Nigeria de 2011 à 2015, avant d'être nommé président de la Banque africaine de développement le 28 mai 2015

Pour la première fois dans l’histoire de la Banque africaine de développement, les Assemblées annuelles de l’institution auront lieu en mode virtuel, dans le respect des consignes de distanciation physique liées à la pandémie de Covid-19. 

Le Dialogue des gouverneurs et l’élection d’un président seront les priorités de l’ordre du jour de ces prochaines Assemblées, qui se dérouleront les 26 et 27 août 2020. 

L’année 2020, qui marque la 55ème session annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque et la 46ème session annuelle du Fonds africain de développement – le guichet concessionnel de la Banque –, est d’autant plus importante qu’il s’agit d’une année d’élection du président de la Banque. Le président en exercice, Akinwumi Adesina, est le seul candidat en lice pour un nouveau mandat quinquennal. suivez le liens en bas pour la suite de l’article :

https://www.financialafrik.com/2020/08/24/assemblees-annuelles-2020-de-la-banque-africaine-de-developpement-mieux-reconstruire-lafrique-apres-la-pandemie-de-covid-19/

Cabale contre Oumou Sall SECK a Berlin : Momo Traoré doit se taire

0

CONTRIBUTION

Quand Momo Traoré jette trop facilement l’opprobre sans fondement sur Son Excellence Madame Seck Oumou Sall, l’ambassadeur du Mali à Berlin

Momo Traoré dans son show habituel de bla bla, s’est interrogé tout récemment à travers une de ses vidéos, si nos compatriotes maliens installés en République fédérale d’Allemagne arrivaient ils à obtenir la carte Nina . Une méconnaissance totale de l’engagement et de l’investissement de l’ambassadeur Oumou Sall Seck auprès de ses concitoyens pour lesquels sa présence aujourd’hui à Berlin est bien fondée et nécessaire. Mon ami momo Traoré doit encore beaucoup s’informer avant de s’exprimer car il est suivi par de nombreuses personnes.
Momo pour ton information, Oumou Sall ne dort pas à Berlin. Elle est très occupée par non seulement les bonnes relations diplomatiques entre le Mali et la République fédérale d’Allemagne, mais également très engagée et bien investie auprès de ses frères et sœurs maliens, avec lesquels elle vit en convive. Elle est motivée dans ses missions par de nombreux mots d’encouragement de ses compatriotes au quotidien. Pour te dire momo Traoré, Madame Seck Oumou Sall à d’abord fait ses preuves au Mali, à Goudam dans la région de Tombouctou avant, pendant, la pleine crise des terroristes. Elle fut maire de Goudam et présente sur de nombreux plateaux de télévisions internationales pour le lobbying et le plaidoyer du Mali afin de convaincre et diriger les partenaires vers le Mali devenu un pays paria en son temps.

En revenant à l’investissement et l’engagement personnels de Son Excellence Madame l’ambassadrice du Mali à Berlin, Madame Seck Oumou Sall, momo Traoré, je t’informe que tout récemment un malien sans papier, qui n’était même enregistré au niveau de l’ambassade du Mali , est mort par noyade. Oumou Sall a été informée par les autorités allemandes que le corps de son compatriote serait incinéré car quand tu n’as pas les moyens de financiers là-bas on transforme ton corps en cendre . Malgré les circonstances et le manque de moyens , très dévouée et avec son instinct de mère, elle s’en est opposée. Elle a fait prendre l’Ambassade tous les frais d’enterrement à plus d’un million et s’est déplacée en personne pour prendre part à l’enterrement de son defunt compatriote, soit plus de 10 heures de route en aller et retour. Elle en fait autant en longueur de journée car elle est là-bas pour ses concitoyens. Un autre acte d’engagement de notre vaillante ambassadeur auprès de nous, je l’ai vu personnellement assister tellement de maliens en difficulté ici, une fois, un malien avait perdu la tête et était est devenu fou, il s’était et retrouvé en sdf, il fallait l’évacuer chez ses parents pauvres, mais Oumou Sall Seck, a négocié des partenaires Allemands, pour financer sa prise en charge sanitaire et son accompagnement à Bamako, c’était en 2019. Le monsieur avait été évacué. Pour son évacuation, il fallait qu’il soit accompagné par un médecin et deux policiers. Il a été remis au ministère des maliens de l’extérieur qui a son tour l’avait remis à ses parents après son admission au Point G.

Momo Traoré, en t’informant de tout cela, tu dois imaginer tous les efforts entrepris par Madame l’ambassadeur du Mali à Berlin auprès de ses compatriotes, en terre étrangère.

Momo Traoré, encourageons et prions pour Son Excellence Madame Oumou Sall Seck à Berlin. Je suis certain qu’avec la situation actuelle au Mali, pour éviter que les relations de coopération entre le, Mali et la RFA ne soient entamées, fera son tout à travers son charisme, son sérieux, son leadership,et son instinct chevronné de diplomate.

Pour ton information momo Traoré. Donc soyons prudents avant de faire des vidéos qui ternissent l’image de nos paisibles citoyens.

Malien installé en Allemagne.

NB: le titre est de la rédaction

Mali: Arrêtons de salir les noms des quelques bons patriotes qui nous restent.

0

par croissanceafrique

Momo Traoré n’a pas peut être pas la bonne information en parlant de kolon Sidibé dans sa vidéo dans l’achat des blindés et des hélico de l’armée malienne. Kolon Sidibé est un ambassadeur. Il ne signe ni contrat, et n’a pas de budget pour acheter des armements, un domaine qui ne relève même pas de ses prérogatives, par contre Il a aidé son pays à obtenir le financement des dits engins dont
le contrat a été fait et signé ici à Bamako. Jeune entrepreneur très compétent de badala sema, kolon a depuis à son bas âge a épousé le monde des affaires, dynamique et charismatique qu’il est, il a séduit de nombreux partenaires au Mali et à travers le monde entier dans le domaine notamment du transport aérien. Grand fan de football malien, il est légalement en témoigne ses nombreux investissements pour les voyages de nos equipes nationales à l’extérieur. En 4 ans de fonction comme ambassadeur du Mali aux Émirats arabes Unis, kolon Sidibé a pu faire que les Émirats arabes Unis investissent au Mali à plus de 600 millions de dollars . Les blindés ont été achetés avec les fonds venus des Émirats arabes Unis et non pas avec l’argent du trésor public. Kolon n’a jamais été mêlé ni de prêt, ni de loin à aucune affaire d’achat d’hélicoptère à fortiori de les réceptionner.

Cher momo je suis un de tes fans, je voudrais juste que tu saches cela et que kolon Sidibé à la nuque raide par rapport a ce que tu as évoqué dans ta vidéo. Kolon Sidibé a juste accompagné et réceptionné à Bamako, les 30 engins blindés offerts gratuitement au Mali par les Émirats arabes Unis, et il est bien sûr notre ambassadeur là-bas.

Kerfa Cissé depuis badala sema

Vaccin contre le COVID-19 : tous les bénévoles ont développé des anticorps sans réaction indésirable après la vaccination

0

Partager

01:47

Dans la course au vaccin contre le COVID-19, la Chine compte 3 pionniers. L’un d’eux est Sinovac, une société de biotechnologie basée à Beijing. Elle a affirmé que son vaccin s’était avéré efficace contre plusieurs souches du coronavirus. Le journaliste de CGTN Wu Guoxiu a interviewé le président du conseil d’administration et PDG de Sinovac, Yin Weidong, qui a promis un large accès au vaccin une fois qu’il sera disponible. 

« Après que plus d’un millier de personnes ont été vaccinées, celles-ci n’ont présenté que des symptômes de légère fatigue et d’autres inconforts, par ailleurs ce ratio ne dépasse pas 5 %. Après avoir été vaccinés, tous les bénévoles ont développé des anticorps après deux injections, la quasi-totalité d’entre eux ont développé des anticorps. Bien sûr, les statistiques sont supérieures à 90 %, environ 97 ou 98 %. Après la vaccination, aucune réaction indésirable, ce qu’on appelle réaction anormale, n’a été constatée, mais tous les bénévoles ont développé des anticorps et ce sont des anticorps complets. On peut donc dire que les études cliniques de phase I et II ont bénéficié de résultats très optimistes. Le programme de vaccination actuel est 0-14, c’est-à-dire qu’après la première injection, une seconde sera administrée et elle le sera 14 ou 28 jours plus tard. Oui, c’est comme ça, il s’agit de deux procédures. À ce stade, les anticorps se développent en un mois. Il n’est pas demandé de cesser de porter le masque après la vaccination. En fait, il faut toujours se protéger normalement. Actuellement, nous pensons que la durée de protection du vaccin peut être d’au moins deux ans, mais cela doit être confirmé par des données de recherche. L’effet du vaccin ne sera pas affecté par de petites mutations. Le même vaccin peut traiter différentes souches épidémiques. Il s’agit en fait d’une petite mutation d’acide nucléique, qui est la mutation de l’ARN du virus, mais cela ne signifie pas que le virus a changé. La mutation du virus lui-même n’est pas un élément inquiétant », a déclaré Yin Weidong.

(Photo : VCG)

Jim Rogers : sa Chine d’hier, ses espoirs d’aujourd’hui

0

Partager

03:17

Jim Rogers, un investisseur américain qui connaît très bien la Chine. Autrefois il disait que le 21e siècle serait le siècle de la Chine. En 1988, il a passé 36 jours sur sa moto, à voyager de Shanghai au Pakistan. Plus tard, ses deux filles se sont installées à Singapour. Toutes deux ont appris le mandarin, et le parlent bien. Elles sont devenues des célébrités sur les réseaux sociaux chinois. 

Journaliste :
« Quand avez-vous compris que ce pays était en pleine expansion ? » 

Jim Rogers :
« En 1988, j’ai conduit ma moto de Shanghai au Pakistan en traversant toute la Chine. J’étais stupéfait chaque jour. Il y avait tous ces gens qui travaillaient de l’aube au crépuscule dans les champs partout. Personne ne s’est arrêté. Ils ont économisé beaucoup d’argent. C’était juste étonnant de voir tout le monde travailler tout le temps et en étant très ambitieux et attentif. Je traverse la Chine à moto, quelque chose que je voulais faire depuis aussi longtemps que je me souvienne. Je ne vais vivre qu’une fois. Quand je mourrai, je ne veux pas que les gens disent de moi que Jim Rogers était un grand investisseur de Wall Street. Et c’est tout. Je veux aller sur place et voir ce qui se passe dans le monde. Je n’ai ni femme, ni enfants, ni responsabilités. Pourquoi pas ? Je pense que j’aurais vraiment fait une tournée de Pony Express. Je fais ce voyage juste pour moi. Je me fiche d’être à la télévision. Je n’ai même pas de télévision. C’est mon voyage. 8 000 kilomètres 36 jours de Shanghai au Pakistan. Ce sera l’aventure parfaite. » 

Journaliste :
« Les choses ont tellement changé. La relation entre la Chine et les États-Unis est en pleine mutation. » 

Jim Rogers :
« C’est de la folie ce qui se passe à Washington. La Chine et l’Amérique devraient être amis et apprécier ensemble une grande prospérité. Certains à Washington ont cela en tête qu’ils doivent critiquer la Chine. Je ne le comprends juste pas. Partout où je sois allé en Chine, les Chinois adorent les Américains et l’Amérique. Ils n’aiment pas nécessairement Washington. Et moi non plus d’ailleurs. Mais c’est juste hallucinant car ensemble, nous pourrions simplement accomplir des choses fabuleuses. Et Washington ne cesse de tout gâcher. » 

Journaliste :
« À quoi pouvons-nous nous accrocher pour passer ce cap ? » 

Jim Rogers :
« Il suffit de garder la tête baissée, ne vous enfoncez pas dans la mort et ne vous étendez pas trop. Le risque, c’est que lorsque les choses tournent mal, les politiciens accusent les étrangers. Peu importe quel pays, partout dans l’histoire, les étrangers ont une couleur de peau différente, une langue différente, une religion différente. Les politiciens vont semer le trouble. Quand les choses vont mal, il est facile de blâmer quelqu’un d’autre. »

Le vaccin, développé par Sinovac, est efficace sur toutes les souches de COVID-19 du monde

0

Partager

02:15

Dans la course au vaccin contre le COVID-19, la Chine compte 3 pionniers. L’un d’eux est Sinovac, une société de biotechnologie basée à Beijing. Elle a affirmé que son vaccin s’était avéré efficace contre plusieurs souches du coronavirus. Le journaliste de CGTN Wu Guoxiu a interviewé le président du conseil d’administration et PDG de Sinovac, Yin Weidong, qui a promis un large accès au vaccin une fois qu’il sera disponible. 

Wu Guoxiu : Les souches du COVID-19 répandues dans le monde sont différentes. Ce vaccin fonctionnera-t-il contre toutes ces souches ? 

Yin Weidong : Comme vous le savez, depuis avril, des personnes infectées sont venues de l’étranger. Elles ont montré des symptômes en Chine, mais elles n’ont pas été infectées en Chine. Nous avons obtenu de ces cas plus de 20 souches de virus différentes, parmi lesquelles celles des États-Unis, d’Europe et de différents pays du Moyen-Orient. Ensuite, nous avons utilisé le sérum immun de notre vaccin pour neutraliser ces souches virales. Nous avons constaté qu’elles avaient toutes été neutralisées, quelle que soit leur origine. Nous sommes donc très optimistes de constater que le type de sérum du virus COVID-19 n’a pas changé. Notre vaccin peut neutraliser toutes les souches virales du monde. Nous pouvons prédire que notre vaccin aura un effet protecteur dans le monde. 

Wu Guoxiu : Quelle est la capacité de production ? 

Yin Weidong : Notre installation a été conçue pour produire 300 millions de doses par an. Cette capacité peut répondre à la demande intérieure et à la demande de certains pays. Nous avons donc promis à certains pays de bénéficier de la même priorité que la Chine. Cela signifie qu’une capacité de 300 millions de doses sera fournie aux pays ayant des taux d’infection élevés, dont l’Indonésie. 

Wu Guoxiu : Le président Xi a annoncé que les vaccins développés par la Chine seraient un bien public mondial. Sinovac vise également à servir les populations du monde entier. Comment ces vaccins seront-ils distribués à l’avenir ? 

Yin Weidong : En fait, ce que nous valorisons le plus ou priorisons, ce sont deux éléments. Le premier est une grande population devant être protégée. L’autre prend en compte les régions ayant un taux d’infection élevé. Il ne faut pas se dire que le taux d’infection en Chine n’est pas élevé. La Chine est en fait gravement infectée. Nous connaissons l’épidémie à Wuhan, on sait donc comment la Chine a été touchée par le virus. C’est juste que nous avons contrôlé l’épidémie. En fait, nos 1,4 milliard d’habitants ne bénéficient d’aucune immunité. Nous sommes loin de la pure immunité collective, et la population qui doit être vaccinée est vaste. » 

(Photo : VCG)