Le financement servira non seulement à réduire les inégalités entre hommes et femmes, mais également à améliorer les conditions de vie et la résilience des populations face à la crise de covid-19.
Le Niger bénéficiera d’un financement de 250 millions $ de l’Association internationale de développement (IDA) pour accélérer sa croissance à long terme et développer son capital humain.
Les nouveaux fonds alloués entrent dans le cadre d’une série de programmes visant à réduire les inégalités entre les populations, notamment à élargir leur accès à l’électricité et à l’eau potable, améliorer la gestion et la transparence de la dette et réduire les risques budgétaires particulièrement exacerbés par la pandémie de covid-19.
Dans le cadre de la lutte contre le virus, le nouveau programme prévoit d’ailleurs un versement d’allocations monétaires aux ménages les plus affectés.
« Le nouveau programme aidera le gouvernement à poursuivre les réformes engagées pour installer les conditions propices à une croissance soutenue et accélérée à moyen terme et remédier aux problèmes structurels majeurs liés aux profondes inégalités hommes-femmes et au faible taux d’accès à des infrastructures essentielles », a indiqué Joëlle Dehasse, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Niger. Et d’ajouter : « cette opération a été recadrée en vue de renforcer des mesures qui viennent compléter les efforts déployés par les autorités pour atténuer l’impact de la pandémie de covid-19. »
Pour rappel, d’après l’ONU, le Niger est le pire pays en matière de développement humain avec une place de 189e sur 189 pays occupée dans le classement 2019 du PNUD. Malgré une croissance soutenue ces dernières années (5,8% en 2019), les richesses peinent à être redistribuées équitablement aux populations.
D’après le FMI, la croissance du pays devrait chuter à 1% du PIB cette année, en raison de l’impact de la crise du coronavirus sur l’économie nationale.