Par croissanceafrique
La journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière 2020 couplée avec la journée africaine de la sécurité est célébrée le dimanche 15 novembre 2020 au Mali sous le thème « Souvenir-Soutenir-Agir ».
En effet, selon le rapport de la situation sur la sécurité routière dans le monde, publié par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2018, une personne meurt toutes les 24 secondes dans le monde, suite aux accidents de la route.
Le même rapport indique que, bien qu’ayant le taux de motorisation le plus faible au monde avec seulement 2% du parc auto, le continent africain a le taux d’accidents mortels le plus élevé, estimé à 26,6 pour 100 000 habitants. La plupart des victimes sont des piétons et des usagers des engins à deux roues, majoritairement des enfants et des jeunes de la tranche d’âge allant de 5 à 29 ans, indique toujours le même rapport.
La cérémonie de commémoration de cette journée a eu lieu au Centre International de Conférence de Bamako (CICB) sous l’égide du ministre des transports et des infrastructures, Makan Fily Dabo, accompagné du Col Modibo Koné, ministre de la sécurité et de la protection civile, du ministre de la santé et du développement social, Dr Fanta Siby, de la directrice générale de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER), Diadji Sacko … c’est dans ce cadre que plusieurs associations et des femmes et hommes de médias ont été formés sur le code de la route. Les médias sont considérés comme des partenaires stratégiques à l’ANASER compte tenu du rôle qu’ils ont toujours joué et continuent de jouer pour la sensibilisation des populations sur le respect du code de la route.
A cette commémoration, la presse malienne à travers la maison de la presse était représentée par son vice-président, Alexi Kalambri. Pour lui, la presse soutient pleinement cette commémoration de la journée du souvenir des victimes de la circulation routière et la journée africaine de la circulation routière. Il soutient que les victimes de la circulation routière endeuillent chaque jour nos familles, de catastrophes qui pèsent sur à nos hôpitaux et centres de santé et qui pèsent sur le budget de l’Etat. Selon le vice-président de la maison de la presse, la presse continuera toujours à jouer son rôle qui est la sensibilisation et la dénonciation des mauvaises pratiques des usagers sur les voies publiques.
« Cette célébration qui s’inscrit parfaitement dans la vision du président de la transition, chef de l’Etat, son excellence Bah N’Daw, qui est de protéger l’ensemble des citoyens sur les routes au Mali », a martelé Makan Fily Dabo, ministre des transports et des infrastructures. Selon lui, cette journée répond à un grand besoin des victimes de voir leur perte et leur douleur entendues, reconnues et partagées.
Les objectifs sont entre autres, de rendre hommage à toutes les personnes tuées et gravement blessées sur les routes ; de reconnaitre le travail crucial des services de secours et d’urgence ; plaider pour un meilleur soutien aux victimes de la route et leurs familles ; et de promouvoir des actions basées sur des données probantes pour prévenir et éliminer les décès et les blessures sur la route.
Pour terminer, le ministre Makan Fily Dabo affirme que la lutte contre l’insécurité routière étant une lutte de longue haleine, les portes de son département seront toujours ouvertes pour cette noble cause, car un tué sur la route est un mort de trop pour notre pays.
IB KONE
