Au Nigeria, le secteur pétrolier nigérian ne connaîtra pas des jours paisibles en 2022. Ces informations ont été annoncé le 10 janvier 2022 par le S&P Global Platts, un fournisseur indépendant d’informations et d’analyses pour les marchés de l’énergie et des matières premières. Par ailleurs, la structure a expliqué les principaux défis qui attendent le secteurs pétrolier et gazier du Nigeria courant l’année 2022.
Les problèmes en cours sur les champs et les oléoducs ajoutés au stress fiscal et l’insécurité dans le delta du Niger vont probablement continuer de menacer les perspectives de croissance de la production pétrolière nigériane en 2022, selon un récent rapport publié dans cette semaine.
Selon l’agence ecofin, l’analyste soutient que la tendance au désinvestissement des compagnies pétrolières internationales engagées dans le pays risque de se poursuivre.
Cette position a été partagée par Abiodun Adesanya directeur général de Degeconek, une société de conseil axée sur le pétrole et basée à Lagos: « les majors pétrolières se désengagent de certains actifs parce que les choses ne fonctionnent pas comme elles le devraient », a-t-il déclaré.
« ces projets risquent de ne jamais être développés alors qu’ils ont le potentiel d’ajouter un total d’environ 400 000 b/j à la production pétrolière nigériane », peut-on lire dans un document rendu public par la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NURPC).
Pour rappel, la loi sur le pétrole adoptée en 2021 est loin de combler les attentes des acteurs de l’industrie pétrolière nigériane.
Selon S&P Global Platts, bien que le Petroleum Industry Act (PIA) soit d’un bénéfice certain pour le pays, les responsables gouvernementaux manquent de professionnalisme pour le mettre en œuvre.
Notons que Le PIA qui a longtemps été retardé, pourrait donc ne pas apporter le soutien nécessaire au secteur pétrolier.
Hamadoun Alphagalo