(CROISSANCE AFRIQUE)-En prélude au 4ème cycle de l’Examen Périodique Universel, s’est tenu, mardi 24 janvier 2023, un atelier de validation de l’avant-projet du rapport national sur le bilan du Mali en matière de droits humains. Les travaux se sont déroulés sous la présidence du ministre de la Justice et des droits de l’homme, Garde des sceaux, en présence du président de la Commission nationale des droits de l’homme, et la représentante spéciale adjointe du secrétaire général chargée du pilier politique.
Cet atelier avait pour objectif de finaliser le projet de rapport national rédigé par le consultant national avec la contribution des départements ministériels, des acteurs étatiques voire non étatiques qui ont contribué au processus dans le but de la validation du contenu dudit projet.
L’atelier est organisé par le Ministère de la Justice et des droits de l’Homme, garde des Sceaux en collaboration avec le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme au Mali et la Mission Intégrée des Nations Unies pour la Stabilité au Mali (Minusma).
La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été marquée une série d’allocutions. Selon le ministre de la justice et des droits de l’homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kossogué, l’Examen Périodique Universel auquel doit se soumettre le Mali, engage un processus d’intérêt national pour lequel doivent contribuer les Départements ministériels et l’ensemble des structures non étatiques de défense des droits humains. Le chef du département en charge des Droits de l’Homme a expliqué aux participants que l’EPU reste le seul processus complet d’examen par les pairs dirigé par l’Etat, visant à évaluer et à améliorer les droits de l’homme.
A cet effet, ajoute Kossogué, il est essentiel que le Mali reste engagé efficacement dans le processus. « C’est pourquoi, mon Département s’emploie activement, depuis plusieurs mois, à l’élaboration du rapport national, avec le soutien des plus hautes autorités de la Transition », a-t-il indiqué.
La Représentante spéciale adjointe du secrétaire général chargée du pilier politique, Mme Daniela Kroslak a rappelé que lors de la participation du Mali au troisième cycle, plusieurs recommandations ont été formulées dont 187 ont été acceptées, d’autres (7) ont été notées. Ce quatrième cycle, selon elle, présente au Mali une occasion de procéder à une auto-évaluation et de se soumettre à l’évaluation de ses paires sur la mise en œuvre de ses engagements internationaux et régionaux visant une meilleure promotion, protection et jouissance des droits de l’homme par les maliennes et maliens. Mme Daniéla a salué les efforts du Gouvernement du Mali en particulier le Ministère de la Justice et des droits de l’homme qui coordonne cet exercice de préparation de mise en œuvre et le suivi des recommandations de l’’EPU.
Auparavant, le président de la Commission national des droits de l’homme, Aguibou Bouaré, avait précisé que lors de cette prochaine rencontre, le gouvernement malien ira faire le point de l’état d’avancement des droits de l’homme sur la base des recommandations qu’il avait préalablement formulées. Avant de préciser que le Mali n’ira pas se présenter devant un tribunal.
Il faut rappeler que l’avant-projet de rapport national, qui a été soumis pour validation est le fruit de plusieurs réunions et ateliers auxquels ont pris part les acteurs étatiques et non étatiques de défense des droits humains.
D.Keita