(CROISSANCE AFRIQUE)-L’ouverture des États généraux du notariat au Mali marque un tournant historique pour cette profession essentielle à la sécurité juridique et au développement économique du pays.
Sous l’égide du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, cette rencontre s’inscrit dans une volonté de renouveau face aux défis contemporains.Présidé par le Premier ministre, ce forum a été décrit par Me Demba Koné, président de la commission scientifique de l’Ordre des notaires du Mali, comme une opportunité cruciale pour mettre à jour les pratiques et renforcer la profession.
L’objectif clairment identifié est d’offrir un service notarial de haut niveau à l’État et aux citoyens, répondant ainsi aux exigences actuelles.Me Yacouba Massaman Keïta, dans son intervention, a souligné l’impact de la crise sécuritaire sur le notariat. La profession se trouve en première ligne pour apporter son soutien à la reconstruction d’un environnement socio-économique stable, essentiel pour la paix sociale.
Le Premier ministre a insisté sur l’importance d’actualiser continuellement les cadres d’éthique et de déontologie de la profession, surtout dans le contexte de la crise sécuritaire actuelle. Ces efforts visent à maintenir la confiance dans les services notariaux et à s’assurer de leur intégrité face aux menaces de corruption et de crimes financiers.
Notons que le rôle des notaires s’étend au-delà de la rédaction d’actes. Ils sont des acteurs clés dans la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux. Leur contribution à une économie plus formelle et sécurisée est précieuse, favorisant ainsi les investissements et allégeant la charge des tribunaux.
À l’issue des discussions, l’Ordre des notaires du Mali présentera ses recommandations, fruit d’une réflexion collective sur le devenir de la profession dans un contexte sécuritaire complexe. Cette approche créative et inclusive mise en avant par le Premier ministre devrait marquer le début d’une nouvelle ère pour le notariat malien.
Moussa KONÉ