(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Gabon, l’homme d’affaires Malien Seydou Kane, à la tête du Consortium International de Travaux Publics (CITP), met en avant l’importance stratégique des infrastructures routières pour l’économie et l’emploi.
Actuellement, 80 % du réseau routier gabonais reste non bitumé, ce qui signifie qu’il est essentiel de réhabiliter ce réseau afin de désenclaver les régions périphériques et d’améliorer la fluidité du trafic à Libreville.
Le Gabon, avec seulement 20 % de routes bitumées sur son réseau de plus de 10 000 kilomètres, vise à moderniser ses infrastructures pour stimuler la croissance économique et améliorer la qualité de vie des citoyens. Ce défi nécessite des efforts techniques et logistiques significatifs, notamment dans un contexte de sous-investissement prolongé.
Le gouvernement a annoncé un investissement public de 1 333 milliards FCFA (environ 2,2 milliards USD) pour moderniser le réseau routier entre 2024 et 2026. Cela comprend l’identification de chantiers prioritaires et de projets à initier, avec un accent sur la réduction des coûts logistiques et l’amélioration de la circulation des biens et des personnes.
Sous la direction de Seydou Kane, le CITP s’engage à intégrer des objectifs sociaux et environnementaux dans ses projets, contribuant ainsi à la création d’emplois locaux et à la formation professionnelle, tout en soutenant le développement durable.
Notons que cette approche permet non seulement de moderniser les infrastructures, mais aussi d’améliorer la sécurité routière et la qualité de vie des Gabonais.
Abdoulaye KONE