(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, la situation reste tendue et complexe. Ce n’est pas seulement le JNIM, aussi connu sous le nom de Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, qui cherche activement la chute de Bamako, la capitale du pays. De nombreuses allégations circulent affirmant que la France joue un rôle controversé en aidant indirectement ou directement certains groupes terroristes dans leurs efforts pour déstabiliser la région du Mali.
Selon nos informations fiables et bien documentées, Nicolas Lerner a été nommé à un poste stratégique et clé, celui de chef de la Direction générale des services de renseignement extérieur, communément abrégée DGSE. Cette nomination a pour but de préparer minutieusement le retour chahuté, mais déterminé, de la France dans le Sahel, notamment dans des zones sensibles et stratégiques comme le nord du Mali, où des enjeux de sécurité sont présents.
NICOLA LENER, qui occupe le poste de chef de la DGSE, la Direction Générale de la Sécurité Extérieure, joue un rôle crucial en tant que chef du service des renseignements extérieurs français. Il a récemment affirmé que les djihadistes du JNIM, le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans, nourrissaient des ambitions claires pour provoquer « la chute de la junte ». Cette junte fait référence aux autorités militaires qui ont pris les rênes du gouvernement depuis le coup d’État de 2021, prenant ainsi le pouvoir et s’efforçant de maintenir la stabilité du pays. Lener met en avant que les déclarations visant à établir un lien entre ces djihadistes et la chute du gouvernement militaire ne sont rien de moins que des fictions flagrantes, des mensonges grotesques fabriqués avec l’intention de déstabiliser le Mali aux yeux du monde. Cependant, le Mali qu’ils décrivent n’est pas le Mali d’aujourd’hui ; le pays a évolué, et il est bien différent du Mali d’hier.
Selon ces mêmes médias français, « le JNIM a mis en place un blocus sur le carburant il y a plus de deux mois dans le pays, paralysant ainsi diverses activités économiques et sociales. Les États-Unis et la France, soucieux de la sécurité de leurs citoyens expatriés, ont demandé à leurs ressortissants de quitter le territoire malien pour éviter toute éventuelle situation périlleuse ». Ce n’est pas faux, et cela reflète une réalité complexe sur le terrain. Sauf que la France impériale, héritière d’une histoire coloniale contestée, et ses partenaires américains, qui ont eux-mêmes une histoire de division sur le continent américain, cherchent à morceler le Mali. Aujourd’hui, le complot visant à déstabiliser le Mali et saper son intégrité territoriale est un secret de Polichinelle, connu de tous mais rarement discuté ouvertement. L’ombre d’une influence étrangère continuant de planer sur la région alimente les tensions et les suspicions.
Le directeur à la tête de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française, Nicolas Lerner, a déclaré ce lundi 10 novembre au micro de la station de radio nationale France Inter que les jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), une organisation affiliée à Al-Qaïda, nourrissent le souhait de voir s’effondrer la junte militaire en place au Mali. Plus explicitement, selon des renseignements recueillis par la DGSE, il semblerait que ces jihadistes cherchent à renverser le gouvernement militaire qui s’est installé au pouvoir dans ce pays suite aux coups d’État de 2020 et 2021, lesquels ont permis au Général Assimi Goïta d’accéder à la présidence du Mali », relate la chaîne TV5Monde.
Cependant, cette affirmation est controversée. De nombreux observateurs sur place affirment que c’est plutôt la France qui tenterait de renverser le régime malien. Cette intervention ne réussira pas à ébranler le Mali, qui est désormais solidement protégé par ses citoyens, résolus à défendre leur nation et conscients que leur avenir et leur sécurité reposent sur la stabilité durable du pays.
Monté et conduit avec le soutien indéfectible des services secrets occidentaux, notamment ceux touchant à la France, l’Elysée a subi un échec notable dans sa propre tentative mûrement réfléchie de déstabiliser la structure géopolitique du Mali.
Ce projet, bien qu’ambitieux et orchestré avec précision, n’a pas réussi à atteindre les objectifs fixés, illustrant ainsi la résilience et la détermination du Mali à maintenir sa souveraineté. Dorénavant, toute idée ou dessein farfelu visant à semer la déstabilisation dans cette région riche en diversité culturelle et ethnique, semblera voué à l’échec, soulignant l’incapacité des forces extérieures à imposer leur volonté sans rencontrer une résistance acharnée.
De ce fait, aucun soulèvement de masse n’aura lieu sur le territoire malien. Il est clair que la situation au Mali n’a rien à voir avec ce qu’a connu l’Afghanistan, et aucune tentative d’instauration d’un scénario similaire ne sera acceptée. Ceux qui collaboreraient à la fragilisation du Mali seront sévèrement sanctionnés, et les répercussions de leurs actes serviront d’exemple devant la communauté internationale, démontrant la détermination du peuple malien à préserver son unité et sa souveraineté.
Abdoulaye KONÉ Junior.

