(CROISSANCE AFRIQUE)- La collaboration entre le Gabon et la Guinée Équatoriale vient de marquer une avancée significative dans le domaine du numérique grâce à la signature de trois accords stratégiques capitaux, le 10 novembre 2025 à Mongomo, renforçant ainsi leur alliance.
Ainsi, ces initiatives ambitieuses, soigneusement élaborées, visent à créer un espace numérique intégré innovant et fluide entre les deux nations voisines, ce qui accentuera leur attractivité auprès des investisseurs mondiaux et facilitera considérablement la circulation des services numériques dans l’ensemble de la région. Cette démarche de coopération proactive s’inscrit dans une vision élargie et partagée de développement économique durable et d’intégration régionale en Afrique centrale, promouvant ainsi un progrès socio-économique.
Le premier accord emblématique porte précisément sur l’interconnexion sécurisée et redondante de la fibre optique entre les deux pays, créant une véritable colonne vertébrale technologique. Cette infrastructure essentielle a pour objectif d’améliorer de manière significative la qualité et la stabilité d’Internet, ce qui constitue un critère indispensable pour les entreprises implantées localement et les investisseurs internationaux cherchant un terrain d’expansion stable.
Selon l’avis des experts, une connectivité plus rapide, fiable et innovante est un facteur déterminant pour attirer les projets technologiques avancés, les services financiers digitaux, en pleine croissance, ainsi que les start-ups créatives et innovantes, ouvrant ainsi de nouvelles possibilités et avenues prometteuses pour les économies locales.
Le second accord, récemment conclu, se concentre sur la mise en place du roaming gratuit qui représente une avancée majeure dans le domaine des communications transfrontalières. Désormais, les citoyens et les entreprises des deux pays, à savoir le Gabon et la Guinée équatoriale, pourront profiter de la liberté de communiquer entre eux sans subir de frais supplémentaires lorsqu’ils traversent la frontière entre ces nations.
Cette mesure est particulièrement bénéfique car, en plus des avantages sociaux indéniables qu’elle offre, elle réduit significativement les coûts opérationnels pour les entreprises engagées dans des activités internationales. Elle encourage et facilite le développement de projets commerciaux innovants, ainsi que d’initiatives numériques transfrontalières, contribuant ainsi à renforcer la fluidité des échanges économiques et à améliorer la compétitivité régionale.
En outre, la coordination rigoureuse des fréquences radioélectriques entre les deux pays est prévue pour garantir la suppression des interférences qui peuvent se produire aux frontières. Cette harmonisation des fréquences devrait améliorer la qualité globale du réseau de communication, offrant aux utilisateurs une meilleure expérience numérique.
Les autorités gabonaises, représentées par l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes), le SPIN (Secrétariat Permanent de l’Informatique et de l’Électronique) et l’ANINF (Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences), en collaboration étroite avec leurs homologues équato-guinéens, ont travaillé de concert avec les principaux opérateurs télécoms des deux pays pour la mise en place de ces mesures.
Notons qu’ils ont tous souligné que ces avancées en matière de télécommunications constituent un signal fort adressé aux investisseurs potentiels : un marché numérique intégré, harmonisé et fiable est un facteur essentiel de confiance et d’attractivité économique pour la région, pouvant stimuler et dynamiser les investissements étrangers dans les secteurs technologiques et numériques.
Zangouna KONÉ

