(CROISSANCE AFRIQUE)–A Bamako, les trois dirigeants de l’Alliance des États du Sahel ont procédé à l’inauguration de la Banque Confédérale pour l’Investissement et le Développement de l’AES (BCID-AES). Ces événements font de Bamako le théâtre d’une rencontre diplomatique d’envergure : le sommet des chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel, communément appelé le Collège des Chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel, ce mardi 23 décembre 2025. En début de programme, les trois dirigeants ont inauguré la télévision de l’Alliance des Etats du Sahel (Télévision AES) à Senou.
Après avoir accueilli le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, à l’aéroport international Président Modibo Keita Senou, le Général Assimi Goïta, accompagné des trois dirigeants, ont immédiatement entrepris des actions mémorables. Ils ont procédé à l’inauguration de la Banque pour l’investissement et de Développement de l’Alliance des États du Sahel (BCID-AES) à Bamako.
« Tous les textes constitutifs relatifs, à la création de cette banque d’investissement ont été élaborés et adoptés par le conseil des ministres des Etats membres. Aussi, la Banque confédérale de l’AES est dirige par un gouverneur (Président) de nationalité Burkinabè avec deux vice-présidents venant du Mali et deux autres vice-président venant du Niger. En plus de cela, six administrateurs vont siéger dans la BCID-AES, dont deux administrateurs du Niger, deux administrateurs du Burkina Faso, et deux autres administrateurs du Mali », a affirmé, Alouséni Sanou, ministre malien de l’économie et des finance.

La Banque Confédérale est idéalement située au cœur de Bamako, occupant l’ancien siège de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique et l’ancien siège de Banque centrale du Mali, qui fait face au siège de la Banque de Développement du Mali, la BDM-SA, sur la place, Square Patrice Lumumba. La Confédérale est installée dans un bâtiment rénové de type R+3, comportant une quarantaine de bureaux aménagés, ainsi que des salles de conférence. Il convient de noter que la Banque Centrale dispose d’un capital de 500 milliards de FCFA (environ 894 millions de dollars), constitué sur fonds propres et financé par les États membres de l’Alliance des États du Sahel.
Ce rassemblement crucial, qui attire une attention considérable tant au niveau national qu’international, vise à aborder les défis pressing auxquels les pays de cette région confrontent, notamment la sécurité, la coopération économique et la lutte contre le terrorisme. Des leaders influents provenant de divers horizons politiques et géographiques se réunissent, afin d’échanger des idées, de renforcer les relations bilatérales et de développer des stratégies communes pour un avenir plus stable et prospère.
Au programme de cette journée marquée par des événements significatifs, nous avons eu l’honneur d’assister à l’arrivée très attendue des deux dirigeants éminents des nations unies sous l’égide de l’alliance des États du Sahel, en l’occurrence, le Général d’armée Abdrahamane Tiani, représentant la République du Niger, ainsi que le Capitaine Ibrahim Traoré, figure emblématique du Burkina Faso. À l’issue de ces 48 heures intenses d’échanges et de cérémonies, on peut affirmer sans conteste que Bamako s’est solidement affirmée comme la véritable capitale de l’alliance des États du Sahel, symbolisant un nouvel élan de coopération et de solidarité entre ces pays frères.

Cette alliance, soigneusement formée et dotée d’une intention forte, constitue un message significatif et réfléchi destiné à la communauté internationale dans son ensemble. L’AES, ou Alliance des États du Sahel (AES), se présente clairement comme une riposte déterminée et stratégique à la discrimination diplomatique et géopolitique qui sévit dans les relations internationales contemporaines.
En effet, la discrimination de la communauté internationale, souvent insidieuse, façonne les stratégies et manipulations complexes de la géofinance, qui à leur tour ciblent spécifiquement les économies fragiles et en développement des nations sahéliennes. Ce faisant, l’alliance ne se contente pas de dénoncer ces injustices, mais s’engage également à élaborer des solutions concertées et des initiatives qui protégeront les intérêts économiques et politiques des pays membres, tout en appelant à une prise de conscience plus large des défis auxquels ces nations font face sur la scène mondiale.

Pour rappel, les Etats du Sahel regroupés en Alliance confédérale ont voulu mettre en œuvre une offensive dans tous les domaines connexe de la communication institutionnelle et stratégique. Cela est passé par là création et planification de plusieurs projets dont le lancement de la d’un organe de presse écrite basé au Niger dédiée l’accompagnement médiatique et de la communication stratégique de l’alliance des Etats du Sahel, d’une télévision AES à Bamako et d’une radio installée au Burkina Faso.
« Ce collège des chefs d’État de l’AES, ou Alliance des États du Sahel, représente un sommet de toutes les attentes en matière de coopération régionale et de dialogue constructif. Il s’agit d’une conférence dédiée à la région saharo-sahélienne, une zone géographique stratégique qui fait face à de nombreux défis, allant de la pauvreté à l’insécurité croissante provoquée par divers groupes armés. Sur le plan sécuritaire, le général Assimi Goïta, leader militaire influent, a, il y a 72 heures, installé et remis l’étendard symbolique de l’alliance des États du Sahel aux forces unifiées de l’AES FU-AES), soulignant ainsi l’engagement ferme de ces nations à travailler ensemble pour un avenir plus sûr », Selon des Observateurs éclairés et analystes politiques sous couvet d’anonymat.
Notons que cette force conjointe a été lourdement engagée, tant sur le plan territorial qu’aérien, déployant des ressources considérables pour s’attaquer aux menaces pressantes. Elle constitue, de fait, une arme redoutable pour la sécurisation des trois États qui luttent courageusement contre les groupes terroristes soutenus par les puissances occidentales, dont l’ingérence dans la région a souvent exacerbé les tensions locales et entravé le rétablissement de la paix.
Mariam KONE, notre reporter sur le terrain

