(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Kenya, la société de télécommunications Safaricom peut désormais lancer ses 2 nouvelles filiales de capital-risque pour investir dans des start-up technologiques. Ainsi, le projet a été approuvé par ses actionnaires lors de la 15e assemblée générale annuelle (AGA) tenue le 28 juillet 2023 à Nairobi.
« Nous sommes déterminés à renforcer l’écosystème technologique au Kenya et au-delà, et ce mouvement stratégique nous permettra d’élargir nos investissements, en englobant les start-ups en phase d’amorçage et de croissance », a déclaré Peter Ndegwa, PDG de Safaricom.
Ainsi, c’est début juillet que Safaricom a annoncé son intention de se doter de nouvelles sociétés de capital-risque. Cette initiative s’inscrit également dans le cadre de son ambition de se transformer complètement en « entreprise technologique orientée vers la réalisation d’objectifs » d’ici 2025.
Par ailleurs, la société cherche également à alimenter sa croissance au cours des prochaines années, dans un contexte de transformation numérique accélérée marqué par l’émergence croissante de start-up en Afrique.
Cependant les deux nouvelles sociétés viendront s’ajouter à Spark Venture Fund, un fonds d’investissement créé par Safaricom en 2014. Entre 2015 et 2017, le fonds a investi 1 million USD dans 6 jeunes pousses de technologie mobile kényanes : Sendy, Lynk, Ajua, Eneza, iProcure et Farmdrive.
Notons que Safaricom a alloué 5 millions USD supplémentaires au fonds pour investir jusqu’à 500 000 USD dans des start-up tech qui sont stratégiquement alignées sur les objectifs de la société en 2020. Les deux nouvelles entités « contribueront à débloquer de nouveaux modèles d’entreprise et de nouvelles opportunités pour la chaîne de valeur ».
Pour rappel, safaricom devraient également accélérer l’entrée de Safaricom dans de nouveaux segments de clientèle dans les domaines de la consommation, des services financiers, des affaires, des petites et moyennes entreprises (PME).
Daouda Bakary KONE