(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, un pays traversant une période marquée par une vive tension politique et sociale, Choguel Kokalla Maïga, qui a exercé la fonction de Premier ministre, est désormais confronté à de sérieux problèmes judiciaires ayant culminé ce mardi 19 août 2025 par une accusation formelle de « atteintes aux biens publics ».
Ainsi , les accusations dont il fait l’objet concernent des manquements flagrants à ses devoirs d’intégrité, compromettant ainsi la confiance que le public pourrait avoir dans ses gouvernements successifs. En conséquence, il a été placé sous mandat de dépôt après une enquête approfondie et rigoureuse qui a pris plusieurs semaines, témoignant de la complexité de l’affaire.
Après avoir passé une semaine en garde à vue dans des conditions extrêmement strictes et contrôlées, Choguel Kokalla Maïga a finalement été incarcéré à la suite d’une audience de la plus haute importance devant la chambre d’instruction de la Cour suprême à Bamako, capitale du Mali, où chaque moment fut chargé d’une tension palpable.
Les enquêteurs, menant des investigations minutieuses et très détaillées, ont révélé des irrégularités préoccupantes : des dépenses sans justification claire, des frais exorbitants liés à des missions officielles, ainsi que l’attribution de contrats publics sans aucune transparence ni procédure compétitive, ce qui pourrait indiquer un système de favoritisme flagrant. Toutes ces irrégularités dans la gestion des fonds publics ont été mises en lumière, alimentant un climat de méfiance envers les institutions.
Notons que cette affaire complexe soulève des questions pressantes sur la gouvernance, la responsabilité et la transparence au sein des institutions publiques maliennes, et elle est au cœur des discussions politiques et sociales dans tout le pays, suscitant passions et spéculations parmi les citoyens et les observateurs internationaux.
Zangouna KONÉ