Au Mali, des informations commencent à sortir sur la personnalité du terroriste Moussa Nabi Diarra

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Partons à la découverte des chemins empruntés par Moussa Nabi Diarra, dont le nom de guerre est Coulibaly, également connu sous le pseudonyme Hamza. Ce parcours nous entraîne dans les méandres complexes du monde de l’extrémisme, où les souffrances personnelles et les crises liés aux affiliations ethniques ou communautaires peuvent tragiquement se transformer en motivations pour des actes de terrorisme. Cette information émane d’une page Facebook qui publie des informations sécuritaire émanant de l’armée régulière du Mali , dénommée Police 24 : LISEZ

Ces récits mettent en lumière comment des douleurs incommensurables et des sentiments d’injustice profondément ancrés peuvent parfois se muer en une radicalisation ultime, poussant ces individus à choisir la voie de la destruction plutôt que celle de la paix et de la réconciliation. Ainsi, en retraçant le passé de Moussa, il devient essentiel de comprendre les forces invisibles qui poussent certains à basculer dans l’ombre.

Moussa Nabi Diarra, mieux connu sous le nom de Hamza Al Bambari, a vu le jour dans le paisible et pittoresque village de #mangola, niché au cœur de la commune rurale de #kalifabougou, une charmante localité située à environ 50 km de la dynamique ville de Kati, dans la région de Koulikoro. Moussa est le fils d’Alou Samakono et d’Adama Diarra, et bien qu’il porte fièrement le nom de famille Diarra, ce patronyme cache une histoire familiale complexe, teintée d’un lourd secret et traversée par des rivalités anciennes qui intrigueraient certainement ceux qui s’intéressent aux sagas familiales. Cette famille Diarra entretient une connexion profonde avec le grand marabout de #dougabougou, El Hadj Cheick Siramakan Diarra, une personnalité vénérée et respectée dans toute la région pour sa sagesse et son influence spirituelle.

Selon les conclusions approfondies des  enquête des services de renseignements maliens, il apparaît clairement que l’histoire familiale complexe de Moussa Nabi débute bien avant son arrivée dans le cercle des Diarra. Tout commence en réalité avec sa grand-mère paternelle, une femme d’une force admirable, qui, déjà avant d’être intégrée dans la respectable famille Diarra, avait un fils. Cet enfant, qui deviendra par la suite le père de Moussa Nabi, a été élevé avec soin et amour, comme un membre authentique et indissociable des Diarra. 

Ainsi, il a même adopté le nom Diarra, symbolisant une intégration profonde au sein de la famille. Cependant, pendant de nombreuses années, ce secret familial, une vérité qui aurait pu ébranler les fondations de leur unité, est resté enfoui, à l’abri des curiosités extérieures et des indiscrétions qui s’accumulent avec le temps.

Cette histoire latente a refait surface de manière dramatique en 2021, à l’occasion du conflit de succession à Mangola. Pour Alou Samakono, cet événement représente un tournant crucial; se percevant comme l’héritier légitime étant l’aîné de la famille, il se trouve poussé par le désir de devenir chef de village. Ce titre vénérable, qui incarne à la fois respect et autorité, est traditionnellement réservé aux membres authentiques de la lignée des Diarra, une tradition qui perdure à travers les générations et qui polarise les liens entre les membres de la famille.

Les notables locaux, après avoir observé et analysé la situation, lui rappellent alors avec insistance ses véritables origines : il est Coulibaly par le sang, et donc selon les lois et coutumes locales, il est considéré comme inéligible pour le rôle qu’il aspirait à tenir. Ce refus public, vécu par lui et sa famille comme une profonde humiliation qui s’est gravée dans leurs mémoires, marque un tournant décisif pour la famille entière. Selon plusieurs témoignages recueillis au fil des années, cet épisode traumatisant a nourri la colère de Moussa Nabi et de ses frères, renforçant leur ressentiment envers la société. Moussa Nabi Diarra, connu sous le nom de « Coulibaly », abandonne alors son métier de peintre en bâtiment, une profession qu’il avait exercée avec diligence et compétence, pour rejoindre le rang des terroristes. Il gravit rapidement les échelons d’une organisation malveillante et devient le porte-parole non seulement des criminels, mais aussi d’idéologies extrémistes qui cherchent à utiliser la religion comme prétexte pour leurs actes. Qui de mieux qu’une personne remplie de haine et se sentant illégitime, pour porter la voix de Amadou Kouffa, un individu avec qui il partage une vision déformée du monde (Qui se ressemble s’assemble… nous reviendrons sur le cas de Kouffa avec plus de détails et précaution).

 Après #Moussa Nabi, son frère aîné, une nouvelle figure inquiétante émerge dans le portrait familial, #Amadou, résidant à #Sébénikoro, un quartier dynamique de Bamako, où il mène une vie qui, bien que publique, cache des activités secrètes. Travaillant officiellement comme technicien Télécom, un métier qui exige une expertise en technologies de communication complexes, il s’implique discrètement dans le transfert d’armes, de fonds, et de matériel stratégique, un réseau clandestin reliant Bamako aux redoutables bases des terroristes. Selon notre enquête approfondie, Amadou avait prévu de bénéficier d’une formation spécialisée au maniement des drones dans un pays dont nous choisissons de taire le nom pour des raisons de sécurité nationale. Cependant, avant qu’il ne puisse réaliser son voyage risqué, il a été intercepté par les services de renseignements maliens, une arrestation survenue au moment crucial où il venait d’acheter son billet , marquant ainsi la fin de ses projets illégaux. Dans la fratrie Diarra-Coulibaly, plusieurs personnalités notables sont mentionnées, notamment un frère journaliste, respecté pour sa couverture médiatique nationale, et un autre frère militaire, dont le parcours pourrait également révéler des liens insolites… une histoire sur laquelle nous nous pencherons plus en détail ultérieurement.

La famille Diarra, dans son ensemble et selon les observations recueillies, serait indirectement mêlée aux activités de Moussa. Il est apparu que plusieurs proches auraient non seulement servi de relais et apporté leur soutien logistique, mais auraient également facilité ses déplacements en assurant discrètement les moyens nécessaires pour les rendre possibles. Bien que rien ne permette d’affirmer une implication formelle et totale de tous ses membres, les enquêtes sécuritaires laissent entrevoir une forte dépendance de Moussa Nabi vis-à-vis de certains individus clés de sa famille pour organiser avec précision ses opérations lucratives. Paralèllement, ses activités semblent s’intensifier à mesure que les renseignements à leur sujet se précisent sous diverses formes, et la traque menée par les forces armées s’affine constamment.

 En ce qui concerne les FAMa, elles expriment une détermination sans faille à neutraliser Moussa et démanteler minutieusement son organisation complexe. Son réseau peut certes encore tenter de se dissimuler, de se replier sur des bases moins visibles, mais l’issue de cette confrontation semble désormais inévitable et imminent, marquant un tournant dans la lutte contre cette entité.

Rédaction

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Croissance Afrique (sarl) est un Média multi-support qui propose plusieurs rubriques axées sur l’actualité économique du continent. Le magazine est un journal (en ligne dont un mensuel disponible dans les kiosques à journaux) qui traite spécialement les informations financières dédiées à l’Afrique. Il est également le premier média malien spécialisé dans la production d’Informations Économiques, financières, Stratégiques, et orienté vers le reste du monde. Le Magazine a été fondé en Novembre 2017 à Bamako.

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