Par croissanceafrique
La Banque malienne de solidarité (BMS) a réalisé un résultat net record de 10,454 milliards de F CFA, au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2020, contre 6,865 milliards de F CFA en 2019, soit une hausse de 3,5 milliards de F CFA ou 52,3%.
«Malgré la crise sanitaire, le total bilan de la Banque malienne de solidarité est passé de 841 milliards de F CFA en 2019 à 1.004 milliards de F CFA en 2020, soit une hausse 19,38%. Nous enregistrons des performances jamais égalées sur tous les indicateurs. Pour la première fois, la Banque réalise un résultat bénéficiaire à deux chiffres », a déclaré, Ousmane Babalaye Daou.
Par ailleurs, cette performance salutaire de la Banque Malienne de la solidarité (BMS) a été dévoilée en marge des travaux de la 68è session ordinaire de l’établissement financier tenue le lundi 12 avril 2021 à Bamako. Elle témoigne de l’efficacité et de l’efficience des choix stratégiques opérés par la direction générale.
La Banque malienne de solidarité a également consolidé sa position et engrangé des parts du marché. Sa part du marché a crû de 1,41 point passant de 17,88 à 19,29%. Cette hausse est consécutive à une progression des ressources globales qui se sont chiffrées à 893 milliards de F CFA au 31 décembre 2020 dont 694 milliards de F CFA de ressources clientèle, contre 747 milliards de F CFA en 2019 dont 549 milliards de F CFA. Cela correspond à une hausse de 26,49% des ressources clientèle. «Avec ces résultats, la BMS passe de la deuxième à la première place selon l’indicateur ressources clientèles en 2020», a salué, Alou Coulibaly, le directeur général Banque Malien de la Solidarité.
En la matière, les emplois se sont chiffrés à 623 milliards de F CFA en 2020, contre 537 milliards de F CFA en 2019, soit une hausse de 86 milliards de F CFA. Ce résultat confirme, selon la direction, la place de la BMS en termes de contribution au financement de l’économie nationale.
En termes de perspectives pour 2021, la Banque malienne de solidarité prévoit de renforcer ses ressources stables par la recherche de nouvelles lignes de crédit à moindre coût auprès d’institutions internationales.
Daouda Bakary Koné