(CROISSANCE AFRIQUE)-L’Office National de la Santé de la Reproduction a procédé mercredi 12 février 2025 à la tenue de son 3ème Conseil d’administration sous la présidence du secrétaire général du Ministère de la santé et du Développement social, Abdoulaye Guindo en présence du directeur général de l’ONASR, Dr Ben Moulaye Idriss.
« Le projet de budget en dépenses et en recettes au titre de l’exercice 2025 de l’ONASR s’élève à la somme de Quatre Milliards Huit Cent Soixante Dix Huit Millions Huit Cent Cinquante Deux Mille (4 878 852 000) Francs CFA ». L’information a été donnée par le secrétaire général du Ministère de la Santé et du Développement social dans son discours d’ouverture de la 3ème session du Conseil d’administration de l’Office national de la santé et de la Reproduction.
Le représentant de Mme le ministre en charge de la santé ajoute que par contre, celui de l’exercice 2024 s’élevait à 4 868 946 000 FCFA ; soit une augmentation de 0.20%. Le secrétaire général, Abdoulaye Guindo poursuit son discours en notant que le budget au titre de l’exercice 2024 a été exécuté à hauteur de 77,46% dont 85,74% pour la subvention de l’Etat et 73,49% pour les appuis des partenaires techniques et financiers.
C’était le lieu pour lui de faciliter au nom du département en charge de la santé la direction et le personnel de l’ONASR pour ce résultat atteint dans un contexte difficile tout en les exhortant à plus d’efforts pour cette nouvelle année 2025. A son tour, le directeur général de l’ONASR, Dr Ben Moulaye Idriss a précisé que les dépenses exécutées s’élèvent au même montant soit un taux d’exécution de 100% des recettes mobilisées.
Selon le docteur Ben Moulaye, l’amélioration du taux de mobilisation entre 2023 et 2024 s’explique entre autres par : « La tenue des activités de plaidoyer pour la mobilisation des ressources. La forte mobilisation des ressources de l’Etat. La signature de la convention avec l’UNFPA », a-t-il mentionné.
Notons que le directeur général n’a pas omis de souligner le rôle combien important de la Planification familiale dans la stratégie de réduction de la mortalité maternelle et néo-natale. Pour lui, il s’agit d’un rôle crucial et déterminant pour une réduction significative de ces décès. Parmi les points saillants de cette session, les participants pencheront sur l’examen et l’adoption de la note technique relative aux jetons de présence aux membres du Conseil d’Administration.
Drissa KEITA