(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Maroc, le Fonds d’équipement communal (FEC) a annoncé le vendredi Aout 2022 que ses créances ont atteint pour leur part les 26 milliards de dirhams au 1er Semestre 2022. Il ressort également que le produit net bancaire du de l’ordre de 323 millions de dirhams soit une progression de 1% comparé à la même période de l’année 2021. Cette hausse s’explique par l’effet conjugué du niveau des opérations de la qualité du portefeuille à date.
Dans un document dévoilé à la presse, les dirigeants de cette structure financières ont affirmé que «Lors de cette période, les décaissements de prêts se sont établis à plus de 1,3 milliard de dirhams pour permettre le financement de plusieurs projets au profit des différentes catégories de collectivités territoriales», ont- il explique.
«Ces financements, dont plus de 24% s’inscrivent dans le cadre du programme de réduction des disparités territoriales et sociales (PRDTS), ont principalement porté sur la réalisation de projets d’aménagements urbains, notamment pour la mise en œuvre de programmes de mise à niveau des villes, d’équipements spécialisés et d’infrastructures routières».
S’agissant des engagements de prêts, ils se sont chiffrés au premier semestre à 1,8 milliard de dirhams. Ils s’inscrivent ainsi en hausse de 19% comparé à la même période de l’année précédente. Il ressort que plus de 87% de ces engagements ont été accordés aux Conseils régionaux (53%) et aux Conseils préfectoraux et provinciaux (34%). .
Le FEC relève dans ce sens une progression de 3% comparé aux six premiers mois de l’année précédente. Le Fonds d’équipement communal relève également dans ses résultats financiers dégage un endettement dépassant les 21,5 milliards de dirhams. Il est en effet constitué de ressources mobilisées sur le marché financier intérieur, notamment à travers les emprunts obligataires. Ces derniers représentent une part de plus de 44%.
Sur le plan opérationnel, le rating E&S résultant de cette évaluation, au titre du premier semestre 2022, fait ressortir que 80,5% des projets financés sont classés dans la «Catégorie D», à savoir des projets à risques minimes dont les impacts probables sont maîtrisables.
Notons que 17,1% des projets financés sont à risques minimes requérant quelques mesures spécifiques d’atténuation «Catégorie C» au moment où 2,4% des projets restants sont à risques limités nécessitant l’intégration des mesures préconisées par les études d’impact environnemental et social réalisées «catégorie B».
Daouda Bakary KONE