(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Nigeria, le patron de la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC) s’est exprimé sur la situation de la production pétrolière du Nigéria. Cette intervention intervient alors qu’il recevait, jeudi 8 juin, un prix d’excellence de la Federal University of Petroleum Resources Effurun (FUPRE), située dans l’État du Delta, Gbenga Komolafe.
Selon le médias locaux, son opinion est la suite logique d’un contexte où la production pétrolière du Nigéria a enregistré deux mois consécutifs de baisse en avril et mars. Elle est également la suite d’une performante, de plusieurs mois à la faveur d’une série de mesure prise par les autorités pour réduire le vol de brut et stimuler la production d’or noir et ses retombées.
Il faut signaler que les chiffres de la production d’or noir pour le mois de mai sont encore attendus. Le patron de la NUPRC pense que la situation peut être inversée au point de dépasser le quota de l’OPEP (1,8 million b/j) dont le Nigéria s’est approché récemment. Une performance attribuée en partie, « aux efforts de collaboration des parties prenantes de l’industrie pétrolière et gazière ».
Notons que le responsable a également souligné le fait que sans quota de production, le Nigéria dispose d’une capacité de production de pétrole brut de l’ordre de 2,2 millions b/j. L’optimisation de l’extraction pétrolière reste donc possible et la NUPRC compte faire « tout ce qui est en son pouvoir pour attirer les investisseurs dans le secteur amont ».
Pour rappel, le Nigéria a réalisé une production d’or noir de 1,24 million b/j, en moyenne, au terme du mois d’avril 2023. Un plateau en baisse de 21,2 % par rapport aux 1,5 million b/j, réalisés à l’issue du mois de mars.