Au Cameroun, l’entreprise Gaz du Cameroun (GDC) qui exploite un gisement de gaz dans la localité de Logbaba située à Douala la capitale économique du pays, est confrontée à des difficultés financières. Une décision d’arbitrage irrévocable la contraint à payer un total de 12,1 millions USD à RSM Corporation, un de ses actionnaires. Une information publié le 4 Avril dernier à Douala.
Dans un premier temps, Victoria Oïl and Gas le premier actionnaire de GDC avec 57 % de participations, a informé les investisseurs de la Bourse de Londres où elle est cotée, que le titre était suspendu de toutes les formes de transactions. Depuis cette date la situation n’a pas beaucoup évolué.
Selon l’Agence écofin, la chambre internationale de commerce qui a mené la procédure, a conclu qu’au début de l’année 2016, GDC a commencé à tort à inclure la redevance de Cameroon Holdings Limited à une date qui était en avance de 4 mois.
L’instance a estimé que la conséquence de cette date de paiement anticipée est que RSM doit maintenant recevoir 10,6 millions USD plus les intérêts. Dans son communiqué « Conformément aux règles d’arbitrage de la CCI, la sentence est sans appel et doit être exécutée sans délai ».
Par ailleurs, victoria Oïl and Gas « Les montants en litige dans l’arbitrage à la Chambre Internationale de Commerce sont importants, et une conclusion défavorable aurait un impact significatif sur les prévisions de trésorerie du groupe et sa capacité à poursuivre son activité », a fait savoir Victoria Oïl and Gas en novembre 2021«
« Gaz du Cameroun a jusqu’au mois de juin 2022 pour payer la somme due à RSM, mais ne possédait qu’une trésorerie de 1,6 million USD selon ses plus récents résultats. Le 2 mars 2022, l’entreprise a annoncé être en quête de 1,5 million USD sous forme de prêt. L’affaire est illustrative des tractations les plus complexes qui surviennent autour des ressources naturelles en Afrique », rapporte l’Agence ecofin.