Par Croissanceafrique
Annoncé hier (mercredi) par Pr Hamidou Boly, représentant résident du président de la Commission de l’organisation sous régionale à l’issue d’une audience que lui a accordée le Premier ministre Moctar Ouane à la Primature. Aujourd’hui, la situation entre l’espoir et la perceverenece, mais parties restent optimiste
L’hôte de marque du Premier ministre Moctar OUANE a reconnu que : « Ce sont nos textes fondamentaux qui l’exigent, qui demandent que lorsque le pouvoir change de façon non constitutionnelle, le pays soit frappé par ces sanctions ». Par ailleurs, s’est-il justifié Pr Hamidou Boly, en précisant que ce sont des sanctions qui sont mises en œuvre pour essayer de ramener vite le pays sur de bons rails.
Dès lors que le « Mali va se soumettre aux exigences de la Cedeao, les sanctions seront totalement levées », a-t- il assuré tout en reconnaissant qu’il y a eu des grands pas qui ont été faits, notamment la nomination d’un président et d’un Premier ministre civils.
Cependant, après la désignation d’un président et d’un Premier ministre civils pour diriger la Transition conformément aux exigences de la CEDEAO, tous les regards des Maliens sont désormais rivés vers l’organisation communautaire pour la levée des sanctions contre notre pays. Pr Hamidou Boly a abordé le sujet hier avec la presse, après son entretien avec le Premier ministre Moctar Ouane.
Pour finir, Pr Boly a en effet indiqué que cette rencontre à l’endroit du premier ministre fraichement nommé rentrait dans le cadre de la prise de fonction du chef du gouvernement. Il était donc venu féliciter Moctar Ouane pour avoir accepté de répondre à l’appel de son pays à un moment si crucial.
« En tant que Cedeao ici, nous sommes à la disposition des autorités de ce pays pour les aider à faire avancer les choses. On tient compte de la vie des populations pour qu’elle ne soit pas affectée, nous sommes optimistes pour la levée prochaine des sanctions contre le Mali », a conclu le représentant résident du président de la Commission de la CEDEAO dans notre pays. Mais, aujourd’hui, la situation entre l’espoir et la perceverenece, mais parties restent optimiste
Daouda Bakary KONE