(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, Madame DOUMBIA Mariam TANGARA, ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, a présidé ce jeudi 27 novembre l’atelier de validation de la Quatrième Communication Nationale du Mali.
L’événement s’est tenu dans la salle de conférence de l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable, en présence du représentant du Représentant Résident du PNUD au Mali ainsi que des membres des structures et organisations de la Coalition nationale sur les Changements Climatiques.
Lors de son allocution, M. Oumar TAMBOURA du PNUD a réaffirmé avec force la détermination du Programme à soutenir les initiatives gouvernementales dans leur lutte pour la préservation de l’environnement et l’atténuation des impacts délétères des changements climatiques. En tant que partenaire technique et financier, le PNUD joue un rôle crucial dans la mise en œuvre de la Quatrième Communication.
Dans son discours inaugural, la ministre de l’Environnement, DOUMBIA Mariam TANGARA, a salué l’engagement indéfectible des plus hautes autorités, incarné par son Excellence le Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, qui œuvre quotidiennement pour ériger la protection de l’environnement et la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques en priorité nationale.
Par ailleurs, elle a également souligné les progrès réalisés grâce à l’exécution du projet : la conduite d’une étude sur les circonstances nationales et les dispositions institutionnelles pertinentes pour la préparation des communications nationales ; l’organisation d’un atelier de capitalisation des initiatives de sensibilisation, d’éducation et de recherche sur les changements climatiques ; l’exécution de campagnes de sensibilisation publique sur les changements climatiques à Bamako, Kangaba, Ouéléssebougou et Keniéba ; la présentation des résultats de la COP 27 sur les changements climatiques aux acteurs de la société civile à Bamako ; la formation des équipes d’inventaire des gaz à effet de serre (GES) sur la méthodologie de l’inventaire des GES, y compris l’utilisation du logiciel de calcul des GES ; la mise à jour de l’inventaire des GES jusqu’à l’année 2019 dans les secteurs clés.
Notons qu’il conviendra de mentionner les domaines de l’agriculture (incluant l’élevage), l’utilisation des terres, le changement d’affectation des terres et la foresterie (UTCATF), l’énergie, les procédés industriels, la gestion des déchets, ainsi que l’utilisation de solvants, conformément aux lignes directrices de 2006 du GIEC. Il faudra également mener des études pour déterminer les facteurs d’émission locaux de GES dans les secteurs clés tels que l’agriculture, la sylviculture et l’énergie ; renforcer le système national d’information environnementale par la collecte et l’intégration des données relatives aux émissions de GES ; et réaliser une étude sur l’analyse de genre ainsi que le plan d’engagement des parties prenantes.
Moussa KONÉ

