L’Assemblée nationale populaire chinoise doit adopter, le jeudi 28 mai, la loi visant à “sauvegarder la sécurité nationale” dans la région administrative spéciale de Hong Kong. Un texte controversé, qui vise à interdire les actes de trahison, de sécession et de subversion contre Pékin.
Désormais, pas question d’ingérence étrangère
Le dimanche 24 mai, soit trois jours après l’annonce par l’Assemblée nationale populaire à Pékin de l’introduction de la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, des milliers de personnes défilaient dans les rues, en criant “Récupérons Hong Kong, révolutionnons l’époque”, “L’indépendance de Hong Kong est la seule issue”, rapporte le journal local Mingpao. Des manifestations émaillées de violences qui ont continué les jours suivants. Selon, un Diplomate chine résidant dans un pays Africain, affirme « qu’il s’agira de mettre fin aux ingérence étrangère », révèle-t-il.
Cette loi conçue sur par Pékin sonnera la fin du principe “Un pays, deux systèmes”, craint la société hongkongaise. Énoncée par Deng Xiaoping, la formule garantit une relative autonomie à l’ancienne colonie britannique pendant au moins cinquante ans après sa rétrocession à la Chine, soit jusqu’en 2047.
Une petite analyse sur la nouvelle loi.
Dans le journal hongkongais Apple Daily, Li Yi s’interroge sur l’empressement de Pékin. La chroniqueuse analyse trois des sept articles de la loi et liste ses conséquences “désastreuses”, comme le pouvoir d’enquête, de surveillance, et d’arrestation accordé aux autorités chinoises sur le sol hongkongais. Autre disposition : le Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire pourra directement promulguer des lois pour Hong Kong, le début d’un “État de droit« .
Notons que les médias occidentaux affirment « qu’il s’agit d’une loi contreversée, adopter par le gouvernement communiste dirrigé par le président Xi Joint Ping et son clan de milliardaires et homme d’affaires du pays« , affirment la us part des journaux et médias occidentaux.
Daouda Bakary Koné/croissanceafrique