(CROISSANCE AFRIQUE)- En Côte d’ivoire, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le programme de réformes de 3,5 milliards USD le mercredi 24 mai 2023. Ainsi, fonds était en cours de négociation entre le FMI et l’Etat de Côte d’Ivoire.
« Ce processus sera appuyé par l’élaboration, la publication et la mise en œuvre d’une stratégie de mobilisation des recettes à moyen terme, qui devraient viser à réduire considérablement les dépenses et exonérations fiscales inefficientes, en particulier en ce qui concerne la TVA », a déclaré Kenji Okamura, directeur général adjoint du Fonds.
Le FMI estime qu’« à moyen terme, la mobilisation soutenue des recettes intérieures est fondamentale pour dégager un espace budgétaire permettant de financer une transformation économique plus profonde et permettre à la Côte d’Ivoire d’accéder au statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure », a-t-il souligné.
Ainsi, ce programme intègre un mécanisme élargi de crédit (MEDC) ainsi qu’une facilité élargie de crédit (FEC) sui s’étalant sur 40 mois. Il permettra au décaissement d’un montant équivalent à 400 % de la quote-part du pays des éléphants, le nouvel accord mixte vise à maintenir la stabilité macroéconomique à court terme ; l’objectif à moyen terme étant de soutenir une transformation économique plus profonde vers le statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.
Notons que cette annonce intervient un mois après la conclusion d’un accord préliminaire entre les autorités ivoiriennes et les services du FMI. Grâce à sa résilience, malgré trois chocs successifs (Covid, guerre en Ukraine et resserrement économique mondial), le premier producteur mondial de cacao a démontré qu’il disposait de fondamentaux économiques solides.
Pour rappel, le FMI estime que plusieurs grandes réformes sont nécessaires pour remettre l’économie ivoirienne sur le chemin d’une croissance plus inclusive et soutenir son plan de développement. L’une de ces réformes concerne la suppression des subventions sur les produits pétroliers et alimentaires et leur remplacement par des « transferts ciblés ».
Daouda Bakary KONE