(CROISSANCE AFRIQUE)-En Côte d’Ivoire, un partenariat significatif a été signé entre le gouvernement et les États-Unis, marquant une étape importante dans le développement du système de santé national. Ce partenariat, qui s’élève à 487,18 millions de dollars, soit environ 272 milliards FCFA, est prévu pour s’étendre sur une période de cinq ans et a pour objectif de renforcer durablement les infrastructures et les services de santé ivoiriens.
La cérémonie de signature du protocole d’accord bilatéral a eu lieu le 30 décembre dernier à Abidjan, la capitale économique dynamique du pays, et a été présidée par le premier ministre ivoirien Robert Beugré Mambé. Cet événement a non seulement souligné l’engagement mutuel entre les deux parties, mais il marque également une étape cruciale dans la mise en place d’une vision stratégique clairement définie, qui vise à faire de la santé un pilier essentiel de la souveraineté économique et sociale de la Côte d’Ivoire.
Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie mondiale de santé mise en avant par les États-Unis, connue sous le nom de ‘’America First », qui met l’accent sur la responsabilité partagée entre les pays donateurs et ceux qui en bénéficient, ainsi que sur la nécessité d’une mobilisation progressive des ressources domestiques. Pour atteindre ces objectifs ambitieux, la Côte d’Ivoire a pris l’engagement de garantir un cofinancement croissant avec pour objectif d’atteindre la somme de 163 milliards FCFA d’ici 2030, ce qui témoigne de sa volonté de s’autonomiser et de renforcer ses capacités en matière de soins de santé sur le long terme. Cette initiative représente ainsi un pas en avant décisif vers l’amélioration des conditions de vie des Ivoiriens et la solidification des bases d’un système de santé résilient et efficace.
Pour le Premier ministre Robert Beugré Mambé, cette approche novatrice marque une rupture significative par rapport aux schémas classiques de dépendance à l’aide extérieure, qui ont souvent freiné l’autonomie et le développement durable du pays. Il a souligné que »la nouvelle approche de financement, fondée sur le principe de la responsabilité partagée, constitue un défi à la portée de notre pays, cherchant ainsi à impliquer toutes les parties prenantes dans le processus de financement et de gestion des ressources ». Cette déclaration révèle une volonté politique forte et une ambition affirmée de bâtir un système de santé souverain, résilient et durable, capable de faire face aux multiples enjeux qui se posent à la société.
L’accord ambitieux, qui a été soigneusement élaboré, cible quatre domaines stratégiques à fort rendement socio-économique, déterminants pour l’avenir du pays. Il s’agit notamment de la lutte contre le VIH-Sida, du paludisme, de la santé maternelle et infantile, ainsi que du renforcement de la sécurité sanitaire mondiale, qui sont tous des éléments cruciaux pour la vie des citoyens. Ces priorités, qui pèsent lourdement sur la productivité nationale, sur les finances publiques et sur la croissance inclusive, nécessitent des efforts concertés et un engagement collectif sans précédent. En améliorant les indicateurs de santé, l’État ivoirien entend non seulement réduire les coûts indirects liés aux maladies, souvent très élevés, mais également renforcer le capital humain, c’est-à-dire la main-d’œuvre qualifiée et en bonne santé, et soutenir ainsi la compétitivité de son économie dans un contexte de mondialisation toujours plus pressant.
Pour le Premier ministre Robert Beugré Mambé, cette approche novatrice représente une rupture significative avec les schémas classiques de dépendance à l’aide extérieure, qui ont souvent limité la capacité d’un pays à s’autonomiser. Il a souligné que »la nouvelle approche de financement, qui repose sur le principe de la responsabilité partagée entre l’État et ses partenaires, constitue non seulement un défi qui est à la portée de notre nation, mais également une source d’opportunités à saisir. Cette initiative ambitieuse illustre notre volonté indéfectible de bâtir un système de santé souverain qui soit à la fois résilient et durable, capable de faire face aux enjeux contemporains et futurs du secteur de la santé », a-t-il indiqué avec conviction.
L’accord élaboré dans ce cadre cible spécifiquement quatre domaines stratégiques qui sont jugés d’une importance capitale en raison de leur potentiel de rendement socio-économique élevé. Il s’agit notamment de la lutte contre le VIH-Sida, du paludisme, de l’amélioration de la santé maternelle et infantile, sans oublier le renforcement de la sécurité sanitaire mondiale, qui est de plus en plus cruciale dans un monde interconnecté. Chacune de ces priorités pèse lourdement sur la productivité de la main-d’œuvre, les finances publiques et la croissance inclusive de la société. En s’engageant résolument à améliorer les indicateurs de santé dans le pays, l’État ivoirien aspire à réduire de manière significative les coûts indirects liés aux maladies, en renforçant ainsi le capital humain et en soutenant davantage la compétitivité de son économie. Ce faisant, il œuvre pour un avenir où la santé de la population est un pilier fondamental du développement durable.
Pour l’ambassadrice Jessica Ba Davis, ce protocole innovant n’est pas seulement un document formel, mais il marque un tournant significatif et stratégique qui ouvre la voie à une transformation structurelle tant attendue du secteur de la santé. Elle a exprimé avec enthousiasme : »Cet accord permettra de poursuivre une transformation audacieuse du système de santé ivoirien sur une période de cinq ans, au bénéfice des populations et de la sécurité sanitaire mondiale », soulignant l’importance cruciale de ce projet pour l’amélioration des conditions de vie en Côte d’Ivoire.
Notons qu’en mobilisant un impressionnant montant de 272 milliards de FCFA sur les cinq années à venir, dont une part de plus en plus significative sera financée par des ressources internes, la Côte d’Ivoire fait le pari audacieux et éclairé que la santé doit être perçue comme un investissement productif pour l’avenir du pays, et non comme une simple dépense sociale vouée à l’oubli. Cette vision stratégique pourrait potentiellement transformer non seulement le quotidien des Ivoiriens, mais également renforcer la résilience du système de santé face aux défis mondiaux actuels et futurs.
Abdoulaye KONÉ

