(CROISSANCE AFRIQUE)-La France et ses alliés Américains, et Européens veulent déstabiliser les trois États du Sahel. Ces puissances étrangères ont été accusés de repeupler la région du Sahel avec des terroristes.
Le général Abdouramane Tiani a révélé que plus de 400 membres de l’État islamique ont été relâchés par des puissances étrangères dans le triangle formé par le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Cette information a été donnée par RTN, la chaine d’État du pays , ce samedi 31 mai 2025
Selon lui, ces groupes terroristes et les puissances étrangères exploitent des zones désertées par l’armée béninoise pour poursuivre leurs activités, prenant avantage de l’instabilité politique et militaire qui caractérise la région depuis plusieurs années.
De nombreux observateurs estiment que cette information est vérifiée, en raison de l’augmentation alarmante des attaques terroristes dans ces trois pays, où des communautés entières sont désormais piégées entre les combats entre forces armées nationales et groupes insurgés.
De plus, il est désormais évident que la France, avec le soutien de l’Union européenne, nourrit des ambitions de déstabilisation de ces trois États. Pour atteindre cet objectif, ces pays s’appuient sur certains États voisins, notamment le Bénin et la Côte d’Ivoire, afin de s’implanter et de saper la stabilité de ceux qui s’opposent à l’impérialisme, exacerbant ainsi la souffrance des populations locales déjà en proie à des conflits prolongés.
Concernant les États-Unis, ils ont récemment organisé une conférence en Afrique, notamment au Kenya, explorant des partenariats stratégiques tout en cherchant à renforcer leur influence sur le continent. Leur commandement Africom piloté par Michael Elliott Langley intervient également au Sahel avec des intentions similaires, luttant ostensiblement contre le gouvernement du Burkina Faso tout en poursuivant d’autres intérêts géopolitiques dans la région.
Aussi, les États-Unis de Michael Elliott Langley visent particulièrement à déstabiliser le Burkina Faso, dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré, qui, dans une interview, a dénoncé la gestion exemplaire du secteur minier aurifère du pays. Il a soutenu que le Burkina Faso était envahi par des groupes terroristes et a appelé les puissances étrangères, y compris les États-Unis, à agir contre cette menace, insistant sur le fait que l’existence même de la nation est en jeu.
Ainsi, l’État islamique intensifie en effet ses opérations dans la région, selon le général Américain, il est crucial que « les États-Unis ne restent pas inactifs face à cette situation », car une réponse appropriée dit-il pourrait déterminer les prochains chapitres de la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Cette dynamique corroborerait les déclarations du général Tiani, soulignant ainsi les conséquences dévastatrices sur la population civile. Il est impératif que les populations du Sahel, notamment celles des pays membres de l’alliance, se mobilisent pour dénoncer l’hypocrisie des puissances étrangères.
Notons que l’avenir de ces nations en dépend, et une véritable prise de conscience collective pourrait représenter un tournant décisif dans leur lutte pour la paix et la souveraineté. Alors que les puissances extérieures continuent d’influencer le destin de cette région, l’unité et la solidarité des peuples sahéliens sont plus que jamais nécessaires pour faire face à ces défis colossaux et définir un avenir qui leur appartient réellement.
Pourtant, l’heure est à réalisation des narratifs afin d’affaiblir ces trois États sur le plan médiatique et après suivra la mise en œuvre des projets de déstabilisation du Sahel. Aux lecteurs de Croissance Afrique de prendre, cet article aux sérieux, car nous allons revenir sur d’autres aspects sécuritaires pour mettre la lumière sur le futur rôle de la France et ses alliés au Sahel.
Daouda Bakary KONÉ