Par croissanceafrique
En Asie, l’économie chinoise a fortement progressé au premier trimestre de cette année, avec une croissance record de 18,3 %, en progression notable par rapport aux 6,5 % du quatrième trimestre de l’année dernière.
Selon les données officielles, ceci marque la croissance trimestrielle la plus rapide depuis 1992. Une performance rendue possible notamment par une demande plus forte dans le pays et à l’étranger, et les mesures de soutien de gouvernement.
« Le rebond chinois a été tiré par les exportations en hausse dans un contexte où les usines du pays honoraient un boom de commandes partout dans le monde, et plus récemment par une reprise régulière de la consommation, les acheteurs retournant dans les restaurants, les centres commerciaux et les concessionnaires automobiles », précise à son tour l’agence ecofin.
« Pour l’avenir, la tendance à la normalisation pourrait se poursuivre pour le reste de l’année, et la consommation intérieure devrait être le principal moteur de la croissance », selon Chaoping Zhu, stratège chez J.P. Morgan Asset Management.
Avec une économie chinoise plus centrée sur la consommation intérieure, cela pourrait indiquer, pour les autres pays du monde, notamment d’Afrique, que le mastodonte asiatique s’engage moins comme locomotive d’une potentielle mondiale, comme c’était le cas après la crise économique de 2008.
Toutefois, l’agence ecofin analyse qu’a l’époque, son activité industrielle en hausse et les importations massives de matière première, avaient notamment profité aux exportations des pays africains.
Moussa Koné