Engluée depuis plusieurs mois  dans une  série de  conflits à caractère sociaux et un  bras de fer qui  l’oppose à ses anciens  cadres dont  la procédure de  départ à la  retraite sonne comme une  « symphonie inachevée »,   la compagnie  pétrolière Total Gabon, n’a pas  répondu aux convocations du Tribunal de Grande  instance de Port-Gentil et notamment  la dernière  datée du 13 août  pour  une  ultime conciliation.
La plainte  déposée  par  des anciens cadres mécontents de Total Gabon concerne  le non versement  Intégral de  leurs droits à la  suite d’un plan de départs volontaires à la retraite.
Contrairement au  Plan d’Adaptation des  Compétences et  d’Optimisation des Effectifs (PACOE) 2016 mené en parfaite  concertation avec les partenaires  sociaux ,  le  plan de départ à la retraite établi sur  la base du volontariat pour des collaborateurs âgés de  55 ans et plus avait été  élargi, en concertation avec  les instances du personnel , à  tous  les employés qui  le souhaitaient. Cependant,  stipule la lettre adressée au  ministre de tutelle, certains collaborateurs de  plus de  55 ans ont  choisi de  rester au sein de l’entreprise alors que d’autres de moins de  50 ans ont quitté l’entreprise.
Il est toutefois utile de  souligner que s’agissant de la  plainte relative aux congés  payés non pris en compte au moment du  départ définitif de  la société pétrolière,  les  anciens agents supposent qu’elle  renvoie aux modalités de détermination de  la période ayant servi de  base au calcul de  l’incitation au  départ.
Outre leurs  droits  légaux, les collaborateurs ayant accepté le  PACOE ont  obtenu une  incitation.
Antoine Lawson
Source: croissanceafrique.com

