(CROISSANCE AFRIQUE)-Le Ghana, avec un secteur agricole représentant 21 % de son PIB, voit dans l’agriculture une voie clé pour son développement économique. Environ 40 % de la population active y travaille, soulignant son importance dans le tissu socio-économique du pays.
Le gouvernement ghanéen, visant l’autosuffisance et la sécurité alimentaire, collabore avec des investisseurs étrangers pour revitaliser ce secteur vital. Dans ce contexte, l’arrivée de l’italien Bonifiche Ferraresi (BF) est particulièrement significative.
Le secteur agricole ghanéen est en constante évolution, mais fait face à de nombreux défis. Les conditions climatiques, les techniques de culture traditionnelles et l’accès aux marchés sont des obstacles majeurs. Malgré cela, des initiatives comme celle de BF montrent un potentiel d’innovation et de modernisation. Le gouvernement encourage activement les partenariats stratégiques avec des entreprises internationales pour surmonter ces défis et améliorer la production agricole.
Le projet de BF, lancé à Aveyime-Battor, implique un investissement de 90 millions d’euros. Ce développement agricole s’étendra sur 5 000 hectares, avec une prévision d’expansion à 25 000 hectares. Les cultures prévues incluent le riz, le maïs, et d’autres denrées essentielles. Selon les responsables, ce projet vise à combiner expertise italienne et ressources ghanéennes pour créer un modèle efficace de production.
L’objectif principal de ce projet est de fournir à la fois le marché local et d’exporter des produits agricoles. La diversification des cultures permettrait d’assurer une sécurité alimentaire tout en répondant aux besoins du marché régional et international. Ce modèle de production est conçu pour renforcer l’autonomie alimentaire du Ghana et améliorer la qualité des produits. Les responsables espèrent également attirer davantage d’investissements étrangers dans le secteur agricole.
Notons que le projet pourrait transformer le paysage agricole ghanéen, en intégrant des technologies de pointe et des techniques de cultivation modernes. Selon l’ambassadrice italienne, ce type d’initiative est crucial pour développer et transformer les ressources naturelles du pays. Il aidera à moderniser l’agro-industrie, apportant avec lui innovation et durabilité. En fin de compte, cette collaboration peut jouer un rôle central dans la réalisation des objectifs de sécurité alimentaire au Ghana.
Daouda Bakary KONE