(CROISSANCE AFRIQUE)-En marge d’un meeting à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental, le 26 décembre 2024, dans le cadre d’une visite d’itinérance en provinces, le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a annoncé un financement de 50 millions de dollars pour relancer les activités de la Minière de Bakwanga (MIBA).
Cette annonce s’inscrit dans une vision plus vaste de revitalisation du secteur minier congolais, qui est essentiel à l’économie nationale. Le président Tshisekedi, conscient des défis auxquels la MIBA a fait face ces dernières années – notamment la gestion inefficace, le manque d’infrastructure adéquate, et les fluctuations des prix des matières premières sur le marché mondial – a souligné l’importance de cette entreprise non seulement pour la création d’emplois dans la région, mais aussi pour le développement des infrastructures locales.
Entre les murs de cette ville minière chargée d’histoire, où l’or, le diamant et d’autres ressources précieuses ont jadis prospéré, les habitants aspirent à un avenir meilleur. Cette injection de fonds vise à moderniser l’équipement vieillissant de la mine, à former les travailleurs aux nouvelles technologies et à améliorer les conditions de travail, qui ont souvent été signalées comme précaires et dangereuses.
En outre, le président a évoqué que ce projet pourrait également contribuer à la durabilité environnementale en introduisant des pratiques plus responsables dans l’exploitation minière, un impératif face aux critiques croissantes concernant les dégâts environnementaux causés par des méthodes d’extraction obsolètes.
Notons que les habitants de Mbuji-Mayi, tout en célébrant cette initiative, attendent avec impatience les retombées économiques potentielles de cet investissement, tout en espérant que la relance de la MIBA permettra de redynamiser l’économie locale, souvent mise à mal par la précarité des ressources et l’instabilité politique.
Avec cette nouvelle ère qui s’annonce, il est crucial pour les dirigeants de la RDC d’encourager un dialogue constant avec la communauté, afin d’assurer que les bénéfices de cette relance soient également ressentis par ceux qui furent longtemps laissés pour compte dans le développement économique de la région.
Mariam KONE