Il s’agit de l’Intervention de M. Oumar Ba, Chef du bureau de la MINUSMA à Gao lors du point de presse de ce jeudi 28 novembre 2019. Dans son intervention, le chef de bureau de Gao a évoqué le financement de plusieurs projets à impact rapide dont la première coûte 30 millions de FCFA et la deuxième dépasse la trentaine de millions de nos francs.
- La situation sécuritaire :
La situation à Anderamboukane, Indelimane et Tabankort. La situation a provoqué un traumatisme au sein de la population qui garde un mauvais souvenir des évènements de 2012. La MINUSMA a approché un certain nombre d’acteurs clefs issus de la société civile et les autorités traditionnelles de Gao qui ont expliqué leurs préoccupations notamment par rapport la fermeture du poste de Labbezanga qui est un poste frontalier, relie le Mali et le Niger.
Il a expliqué que tous les produits consommés à Gao proviennent du Niger et la fermeture du poste de Labbezanga affecte l’approvisionnement de la ville. Le Gouverneur et le Commandant de Zone des FAMa ont promis d’aller vers les acteurs locaux pour les sensibiliser sur la situation.
- Les projets à Impact Rapide
La MINUSMA vient de financer deux QIPs dans la région. Le premier projet porte sur la mise en œuvre de décantation des eaux usées qui est une première dans la ville de Gao. Montant : 30 millions de FCFA pour une durée de 5 à 6 ans. Il a été inauguré la semaine passée.
Pour trouver une solution pérenne au problème des eaux usées, la MINUSMA a invité la Mairie de Gao à se rapprocher des bailleurs bilatéraux et multilatéraux.
En plus de la protection de l’environnement, ce bassin pourra contribuer à contrer le chômage des jeunes.
Le deuxième projet a été inauguré dans la commune de Gabero. C’est un projet à impact rapide pour la réalisation d’un puits à grand diamètre équipé d’une pompe solaire avec un château de 5 m3 et deux bornes fontaines. Il est financé à hauteur d’une trentaine de millions de FCFA et contribuera à l’amélioration de l’accès à l’eau potable de la population qui était exposée aux maladies car auparavant elle s’approvisionnait en grande partie dans le fleuve Niger.
Daouda Bakary Koné
Source: Croissanceafrique.com