Par Croissanceafrique
Quelques 300 experts de la santé et dirigeants de gouvernements participent au Sommet mondial de la santé qui a débuté dimanche. Le COVID-19 est au centre de l’agenda de cette conférence en ligne.
La résurgence du virus s’aggrave dans toute l’Europe. L’Espagne a déclaré son deuxième état d’urgence, l’Allemagne a déployé l’armée pour aider plusieurs hôpitaux et l’Autriche a envoyé des ventilateurs pour aider sa voisine la République tchèque.
Dans cette conjoncture, Ursula Von Der leyen la présidente de la Commission européenne a rappelé la gravité de la situation à laquelle est confrontée l’Europe.

Selon elle : « La hausse dramatique dans le monde entier au cours des dernières semaines, et particulièrement ici en Europe, reflète un tableau qui empire jour après jour. Nous retrouvons les niveaux de mars et d’avril et dans de nombreux cas nous sommes déjà bien au-delà de ceux-ci. Mais alors que le virus est de retour plus fort que jamais, notre connaissance et notre expérience de ce qu’il nous faut faire sont bien meilleures qu’auparavant. »
Le directeur du Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies, George Fu Gao, s’est joint virtuellement au sommet depuis Beijing, avec un message sur l’importance du traçage de contacts.
D’après lui : « Le point crucial est d’être actif pour déceler les transmissions au niveau de la communauté. C’est ce que nous avons fait. Vous en pouvez pas toujours l’établir nettement. Si nous ne l’établissons pas nettement, nous n’en débarrassons pas entièrement une région, et ce serait difficile pour nous eu égard au patient zéro. Jusqu’à présent nous sommes dans une bonne position. »

Alors que certains pays ont connu moins de cas confirmés, les responsables de la santé avertissent que le combat est loin d’être fini.
Les participants au Sommet mondial de la santé savent que les systèmes de santé et de réponse d’urgence ont été mis à l’épreuve et que davantage de défis nous attendent.
(Photos : VCG)