Bah N’Daw met l’éponge sur la plaie, en tenant des propos qui seraient émotionnels ténu en côte d’ivoire ce mardi 14 décembre au cours de son déplacement à Abidjan. Ce voyage rentrait dans le cadre de l’investiture du président nouvellement élu ADO.
Par ailleurs, ce voyage de Bah NDAW est considéré par l’UNTM comme un mépris à l’égard de la centrale syndicale. Au cours d’une déclaration qu’il a faite devant les Maliens établis en Abidjan, le président de la transition menacerait la liberté de droits de grève.
Par conséquent, l’UNTM, montre son mécontentement vis à vis des propos du président ‹‹ l’UNTM, tout en condamnant avec véhémence le manque de respect, de considération frappés de violence contenu dans sa déclaration, a décidé de rompre toute négociation avec le gouvernement du Mali jusqu’à nouvel ordre.››
Alors, on interroge si c’était le moment de tenir ces genres de propos pendant que les parties sont en face de négociation, a qui profite cette déclaration qu’on considère hallucinante à l’encontre de l’UNTM qui n’a exercé que son droit de grève ?
Malheureusement que la population malienne qui payera le prix. Est-ce que c’est la manière de gérer cette crise ainsi ?
Non ! Bah N’Daw devrait réagir avec la diplômatie pour régler cette crise.
A-t-il une fois pensé comment il est devenu président ? Non ! Sinon, s’il avait pensé qu’il est venu au pouvoir suite à un renversement d’un régime démocratiquement élu, que le peuple jugea incapable de faire face aux problèmes auxquels nous faisons face aujourd’hui.
Dit-on que ce qu’attend le peuple malien du président de la transition, M. Bah N’Daw ce n’est pas ces genres de propos dont l’UNTM reçoit méprisants, hallucinants et humiliants à son encontre.
Il serait difficile alors de réussir la transition sans l’ UNTM. Admettons que l’UNTM est aujourd’hui une structure syndicale bien implantée sa base sur toute l’étendue du territoire du Mali. Donc, la non participation de l’UNTM peut jouer défavorablement sur la vie de la transition.
Hélas ! Dit-il qu’il n’est pas politique … et qu’il fait ce qu’il dit. Rappelons au président que la gestion de l’État n’est pas égale à la gestion d’un État major militaire, car gérer l’État en se basant aux displines militaires, il n’aura pas de résultats palpables.
Pour se faciliter la tâche, son excellence doit adapter la vision politique.
De ce faire, pour se faire plus grand aux yeux du peuple malien qu’il revienne sur ses propos de s’excuser auprès de l’UNTM d’avoir été emporté par l’émotion, vu le défi auquel qu’il fait face est grand. Qu’il se place à la table de soudeur de tissu social et non déchireur.
En fin, ne dit-on pas que ‹‹ Quand on est chef, on est poubelle, on reçoit toutes sortes d’ordures.›› M. Le président, une poubelle accepte toutes sortes d’ordures. Donc, soyez cette poubelle qui accepte n’importe quelle ordure.›› Sinon, vous risquerez de marcher sur le fil d’araignées ! Que Dieu sauve le Mali, Amen !
Hamadoun Alphagalo