Mali : bilan élogieux, le travail bien fait, le secret de la Directrice Générale Diéminatou Sangaré, en moins d’un an, à la tête de la Caisse Malienne de la Sécurité Sociale (CMSS)

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Par MALI ÉMERGENT

Bientôt Mme Diéminatou Sangaré aura une (1) année à la tête de la Caisse Malienne de la Sécurité Sociale (CMSS) avec des résultats élogieux. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre la lumière sur ses actions au sein de ladite structure. Connue pour sa probité morale et son savoir-faire, Mme Sangaré compte apporter de grandes reformes au niveau de la Caisse malienne de Sécurité sociale. Avec une expérience indescriptible dans la gestion des affaires sociales, cette informaticienne de renommée, âgée de 53 ans, envisage de tout mettre en œuvre pour que sa structure soit la plus enviée dans la sous-région, pourquoi pas partout en Afrique.

Des formations initiées par direction de la CMSS

Sortie de la 26ème promotion des inspecteurs de Sécurité sociale

La CMSS a l’honneur avec 3 spécialistes en gestion des organismes sociaux. Après six mois de spécialisation au Cycle d’Études Supérieures de Gestion des Organismes Sociaux (CESGOS) avec un mois de cours à distance passé à Bamako, la 26e promotion de l’école Nationale Supérieure de sécurité Sociale de Saint Etienne en France est sorti ce mardi 23 juin 2020.

Au total six nationalités composées de maliens, mauritaniens, togolais, congolais de la République Démocratique, d’Haïti et de la Colombie, soient 12 personnes, ont été gratifiées.  Le Mali à travers la Caisse malienne de Sécurité Sociale (CMSS) était représenté par trois de ses cadres. Il s’agit de Dr Amadou Abdoulaye Diallo, directeur des risques professionnels et du contrôle médical de l’AMO, du conseiller technique près de la direction, Ténéma Samaké et Soumaïla Traoré, chef de division recouvrement à la direction régionale de Kayes. Ils sont tous sortis inspecteurs de Sécurité sociale.

La Directrice générale de la CMSS, Diéminatou Sangaré, engagée pour le changement se félicite du sérieux de ses agents durant les six mois qui malgré la pandémie de la maladie à Coronavirus, ont tenu à honorer leur engagement. Elle souhaite que ces agents en plus des anciens de la CMSS passés à l’École Nationale Supérieure de Sécurité Sociale (EN3S), soient des exemples pour d’autres qui souhaitent y aller. Il faut noter que cette formation est le fruit de la convention qui lie la CMSS à la lEN3S.

Mise en place des politiques de résilience afin de faciliter l’accès des assurés aux pensions

Des pensionnaires payés par Orange Money pour éviter les tracasseries routières

Dans le but de faciliter l’accès des pensions aux assurés, la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) a initié le paiement par Orange Money pour éviter les tracasseries aux personnes âgées au moment de l’émission des pensions. Une mission de sensibilisation de la Direction de la CMSS a sillonné, à cet effet, la direction régionale de Koulikoro et les centres de paiement de Dioila, Banamba, Kolokani et Kangaba.  La mission, dirigée par les chargés de programme du projet Orange Money, Mamadou Sy, Youma Diarrah et Diakaridia Konaté, a offert l’opportunité aux pensionnaires de Koulikoro, Banamba, Dioila et Kangaba dêtre informés sur place sur le nouveau système. Il s’agissait pour eux de s’imprégner du nouveau projet de paiement de la CMSS via Orange Money.

Du point de vue gestion, cette initiative facilite la traçabilité des pensions payées, soulage, en outre, les pensionnaires qui reçoivent le paiement de leurs dus sans se déplacer. Il faut noter que ce système contribue à augmenter le taux de bancarisation des pensionnaires de la CMSS et permet, aussi, de diminuer les risques de manipulation d’espèces, les risques de vol, de perte et de détournement du montant en espèces.

Le projet, selon la Directrice générale, Diéminatou Sangaré, est parti du constat que les pensionnaires, pour la plupart des cas, des vieilles personnes, ont des difficultés de se déplacer et souvent dépensent beaucoup d’argent dans le transport pour toucher leur pension ou ils délivrent des procurations à des proches qui sont obligés de s’absenter de leur lieu de travail pour faire la queue devant la caisse. C’est compte tenu de ces réalités que la CMSS a décidé d’initier le projet de paiement Orange Money, dont l’adhésion est volontaire.

A Koulikoro, ils étaient une vingtaine de pensionnaires à toucher la pension mensuelle. Il ressort des explications de Mamadou Sy que le projet concerne les pensions qui ne dépassent pas 50.000 FCFA et les frais d’envoi sont pris en charge par la CMSS. En guise d’exemple, pour les pensions de 20.000 FCFA, la CMSS leur envoie 20.800 dans un compte salaire différent du compte Orange money habituel pour le même numéro. Cela s’explique par le fait qu’il y a deux comptes pour un même numéro. Sur place, neuf des vingt personnes ont adhéré au système.

A Dioila, après les explications de Diakaridia Konaté, plusieurs victimes d’arnaques à Orange Money ont catégoriquement marqué leur préférence, malgré les difficultés, à faire la queue. Seulement une dizaine a adhéré au bout de deux jours de travaux sur un total de 176 pensionnaires pour l’ensemble de la région de Dioila. A Banamba, sur 18 affiliés à la CMSS, seule une personne y a adhéré. En dépit de ces réticences, la CMSS, sachant que les débuts sont généralement difficiles, reste confiante et fera en sorte, qu’avec le temps, beaucoup de gens réaliseront les avantages du nouveau système et y adhéreront.

Débats sur la problématique de la mutualisation des moyens informatiques des OPS centrée.

Les acteurs de la protection sociale étaient en conclave en vidéoconférence sur le projet de mutualisation des moyens informatiques des organismes de prévoyance sociale des pays membres de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) sous la présidence de la secrétaire exécutive de la Conférence, Mme Cécile Gernique Djunkam Bouba, avec la police des débats sous la coordination de Parfait Zozan, inspecteur à la CIPRES.

Plusieurs acteurs ont pris part à cette rencontre à savoir : les directeurs généraux souhaitant accompagner le projet, les responsables des systèmes d’information, les responsables des métiers de la protection sociale ainsi que les cadres intervenants dans la gestion ou l’utilisation des systèmes d’information (SI). L’objectif est de proposer un schéma directeur informatique, socle qui constituera la référence de base de la CIPRES en matière de systèmes d’information et sur laquelle doit reposer les éventuelles solutions de mutualisation.

Le Mali était représenté par les trois organismes de prévoyance sociale membres de la CIPRES que sont l’INPS, la CMSS et la CANAM. Ainsi, l’équipe de la CMSS avec sa directrice générale, Diéminatou Sangaré à la tête était composée des cadres en occurrence, le directeur général adjoint, Modibo Koné, Idrissa N’Diaye DSI, Ichaka Koné de la liquidation des prestations AMO, Alassane Traoré de la liquidation des pensions, Dr Amadou Abdoulaye Diallo des ATMP, depuis Saint Etienne en France, Ahmeth Ben Hamane Traoré du recouvrement et du contrôle, Moussa Singaré du contrôle de gestion, Boubacar Diaroumba des projets informatiques et Amadou Dia de la comptabilité depuis Sévaré.

Pour la Directrice, Diéminatou Sangaré, la relance du projet de mutualisation des moyens informatiques centré vers le schéma directeur type des SI des OPS de la zone CIPRES vient au bon moment. En effet, l’environnement socio sanitaire marqué par la pandémie de la COVID19 éprouve les SI qui doivent être capable de soutenir les entreprises pour la continuité des activités dans le respect des mesures barrières, notamment pour le travail et les services à distance.

« La pandémie de la maladie à Coronavirus nous emmène à réfléchir sur l’optimisation des SI proactifs, capables de relever les défis et surtout capables de communiquer avec d’autres systèmes. La mutualisation des moyens informatiques est aussi et surtout un outil d’intégration dans la zone CIPRES » précise t- elle.  Au cours des débats, un certains nombres de préoccupations ont fait objet de discussions. Des questions relatives aux besoins des OPS en matière de SI ; l’adéquation entre les législations nationales et le schéma directeur type.

Ainsi, la mise en place d’un comité de coordination a été demandée. Les volontaires travailleront sur le document. La prochaine rencontre est prévue pour le 15 juillet 2020. Il faut noter que la rencontre en résidentiel à Bamako avec la collaboration de la CMSS qui était prévue durant le premier semestre de l’année est reportée en raison de la maladie à Coronavirus.

Des journée d’échanges pour améliorer le système de fonctionnement de l’assurance maladie obligatoire.

Dans le cadre de la délégation de gestion de l’AMO, la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) a organisé une journée d’échange technique avec la Caisse malienne de Sécurité Sociale (CMSS) pour évoquer les difficultés liées à la gestion du régime.  Il s’agit pour les deux entités de travailler ensemble pour améliorer le système de fonctionnement de l’assurance maladie obligatoire.

En introduisant les travaux, le directeur général de la CANAM, Mahamane Baby, s’est félicité des efforts fournis par la CMSS dans la gestion de l’AMO. Cependant, il faut noter quelques préoccupations relatives au recouvrement des cotisations, à la liquidation des feuilles de soins, à l’enrôlement biométrique et à la remise de cartes.

Pour sa part, la directrice générale de la CMSS, Diéminatou Sangaré, au nom de sa structure organisme gestionnaire délégué, a salué l’initiative de la Canam d’organiser cette réunion entre techniciens pour aplanir les difficultés liées à la gestion de l’AMO dans les deux structures. La directrice a mis l’accent sur les difficultés qui sont entre autres : l’insuffisance d’équipements et de référentiels. Des difficultés qui ne permettent pas à la CMSS de mener à bien, ses missions dans le cadre de la délégation de gestion de l’AMO.

Ainsi, pendant deux heures, des débats francs ont abouti à une meilleure compréhension des différents problèmes évoqués de part et d’autre. Et des solutions concrètes ont été proposées qui seront matérialisés par une feuille de route pour les deux organismes dans le but de surmonter les difficultés.

Daouda Bakary KONE

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Croissance Afrique (sarl) est un Média multi-support qui propose plusieurs rubriques axées sur l’actualité économique du continent. Le magazine est un journal (en ligne dont un mensuel disponible dans les kiosques à journaux) qui traite spécialement les informations financières dédiées à l’Afrique. Il est également le premier média malien spécialisé dans la production d’Informations Économiques, financières, Stratégiques, et orienté vers le reste du monde. Le Magazine a été fondé en Novembre 2017 à Bamako.

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