Par croissanceafrique
Au Mali, la chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), a tenu sa première session ordinaire de l’assemblée consulaire de la mandature 2020-2025, le samedi 27 mars 2021 à Bamako. A l’issue des travaux, la chambre a présenté les ambitions de sa nouvelle mandature 2021-2025 et s’est donnée comme ambition d’injecter la bagatelle de 60 milliards (environ 110 millions USD) dans les projets d’infrastructures courant les prochaines années à venir.
Selon Youssouf Batilly, président de la chambre de commerce et d’industrie du Mali va «Dès notre ré-élection, le 11 mars dernier, nous avons dédié ce mandat au consensus car, il est effectivement le fruit d’un consensus que nous avons prôné afin de créer une réelle synergie au sein du secteur privé. Surtout avec un plan estimé à plus de 60 milliards FCFA, environ (110 millions USD) la chambre de commerce et d’industrie du Mali prévoit d’investir essentiellement dans les infrastructures qui soutiennent les activités des entreprises », a-t- il affirmé.
Pour lui, il faut appuyer l’amélioration de l’environnement et le cadre des affaires au Mali, afin de renforcer l’entente entre les acteurs économiques, participer à la promotion des entreprises au Mali et accompagner l’Etat. L’objectif de cette session était est d’examiner et adopter les documents de base afin de tracer la feuille de route pour la mandature 2021-2025.
Pour sa part, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des investissements Harouna Niang, s’est rejoue par le fait que la chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) a pu renouveler ces organes dans les délais prescrits et dans un climat de convivialité et de fraternité, malgré le contexte de crise forte pour tous les pays du monde.
Il faut noter que les 60 milliards F CFA, prévoit essentiellement d’investir dans les infrastructures qui soutiennent les activités des entreprises et serviront aussi à l’aménagement des zones industrielles, la construction de centres de formation, de parcs d’exposition, des sièges dans les nouvelles régions, la réalisation d’un port sec, la modernisation des marchés à Bamako et dans les régions, et la création d’un pôle économique dans la zone aéroportuaire de Bamako.
Daouda Bakary Koné