Le lundi 13 décembre 2021, à l’hôtel Radisson Collection, sous le haut parrainage du premier ministre Choguel Kokalla Maïga, est lancée la 5ème édition du Festival panafricain de la cotonnade (FESPAC), organisée par l’Association des jeunes pour la valorisation du coton (A.J.V.C).
Le thème annoncé est « La transformation locale du coton, source de création d’emplois et de développement durable ». Cette cérémonie a enregistré la présence du ministre délégué auprès du ministre du développement rural, chargé de l’élevage et de la pêche Youba Bah, du président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM) Sanoussi Bouya Sylla, du président de l’A.J.V.C Abdelrahamane Sy.
Au Mali, l’agriculture occupe plus de 80% de la population avec une superficie de plus de 65 millions d’hectares (ha). Le coton seul contribue à hauteur de 40% du PIB (Produit intérieur brut). Il génère plus de 200 milliards de FCFA par an. Et environ, quatre (4) millions de personnes y vivent de façons directe et indirecte. Ce qui explique son importance dans l’économie malienne.
Aux dires du ministre Youba Bah, le Mali prévoit pendant cette campagne agricole, une production estimée à 820 mille tonnes de coton graine pour une superficie de 810 mille hectares (ha) avec un rendement moyen de 1012 kg/ha. « Loin d’être un festival, le Festival panafricain de la cotonnade (FESPAC) est une plateforme de réflexion, de discussion, de débats de haut niveau sur les thèmes de première importance pour la nation malienne », estime le ministre Bah. Il ajoutera que cette activité offrira aux jeunes ruraux l’opportunité d’épanouissement dans un environnement sain.
A l’entame de ses propos, le président de l’APCAM, Sanoussi Bouya Sylla, affirme que le développement rural reste un des objectifs durant son mandat à la tête de cette structure agricole. Au sujet du thème de cette édition, il soutient qu’il est l’une des recommandations issues des assises sur le coton qui ont été organisées après la crise qui a frappé la filière du coton. C’est-à-dire : mettre un accent particulier sur la transformation locale. À noter que la grande majorité de la production nationale en coton est exportée.

Pour cette occasion, le président de l’A.J.V.C, Abdelrahamane Sy, félicite les autorités de Transition pour leurs efforts en faveurs des agriculteurs maliens et particulièrement les producteurs du coton pour le prix record du kilogramme de coton pour la campagne en cours. Cette année, les autorités ont fixé le prix du kilogramme à 280 FCFA. Du jamais vu. Pourquoi le choix de Kita ? Ce choix selon Abdelrahamane Sy s’exprime par la fidélité des producteurs de Kita à la culture du coton. Pour rappel, la campagne passée, la filière du coton au Mali a connu une grande crise. Kita était la seule région cotonnière parmi tant d’autres au Mali qui n’a pas boycotté ladite campagne.
IB KONE