Par Croissanceafrique
L’information a été donnée lors d’une conférence de presse par secrétaire général M. Hamadoun Bah, SYNABEF du syndicat national des banques, assurances, établissements financiers, microfinances et commerces du Mali, lors d’une conférence de presse le mardi 21 juillet 2020. Selon lui, il s’agit d’« un combat pour tous les travailleurs, la grève est maintenue pour 10 jours, malgré nous », a-t- il laissé entendre.
Pailleur d’autres sources syndicales révèlent que « cette grève n’est nullement une revendication. Elle vise plutôt « une réparation ». Raison pour laquelle, il a invité tous les travailleurs à suivre le mot d’ordre sans aucune crainte, pour leur droit d’adhérer à des mouvements syndicaux ». Le syndicat affirme que tout à commencer par la mutation dit-il illégale d’un agent syndicaliste de la banque de développement du Mali. Le syndicat réclame l’abrogation de la décision de mutation signé par le Président directeur général de la
Joint par croissanceafrique, le service communication de la Banque de développement du Mali (BDM-SA) se désolidarise de cette grève. « La BDM-sa informe son aimable clientèle qu’en dépit de la grève annoncée par le SYNABEF les 22, 23 et 24 Juillet 2020, nos agences et guichets resteront ouverts pendant cette période. Avec la BDM-SA, vos ambitions n’ont pas de limite, confirme Youssouf TOURE, responsable de communication de la banque de développement du Mali (BDM-sa).
En ce qui concerne le cas dit de Madame KEITA Fatoumata SANGHO, « le personnel soutient qu’elle a fait l’objet d’une mutation régulière et très normale par la Direction Générale de la Banque, forte de ses prérogatives, et dans l’intérêt exclusif de l’Etablissement, cela à l’instar d’autres salariés qui du reste exercent actuellement dans certaines des régions les plus éloignées du pays, et plus sont en proie à de l’insécurité », a-t-il expliqué à croissanceafrique.
En outre, le personnel dit-il rend hommage au Conseil d’Administration et à la Direction Générale de la BDM-sa et remercie également la Direction Générale d’avoir toujours reçu avec toute la courtoisie les différentes délégations du SYNABEF qui sont venues selon leur propre terme demander humblement à la Direction Générale de réexaminer le cas de Madame KEITA, demande sur laquelle celle-ci a souhaité échanger au préalable avec ses proches collaborateurs et le comité syndical de la Banque dans le cadre du respect des normes qui gouvernent les relations de travail dans la Banque.
Le personnel, par ailleurs, se dit étonné de voir que cette affectation à ce jour abrogée suite à la mutation de Madame KEITA à l’Agence de Djicoroni Para, pour des nécessités de service, fasse l’objet d’un préavis de grève, alors que celle-ci poursuit ses activités professionnelles au niveau de son nouveau service.
« Le personnel ne comprend donc pas pourquoi une situation qui remonte à octobre 2018 soit évoquée en Juin 2020. Il estime qu’en réalité cette question d’affectation dite illégale est sans objet », a-t-il souligné dans un communiqué de presse publié le 29 juin dernier.
« Cette grève durera de trois jours, renouvelables, en cette veille de Tabaski n’est autre qu’une revendication de droit pour un travailleur « dégradé » et muté de son poste pour la raison qu’il a participé à des mouvements syndicaux », a-t- il souligné M. Hamadoun Bah, SYNABEF du syndicat national des banques, assurances, établissements financiers, microfinances et commerces du Mali
Le secrétaire général prévient qu’il n’y aurait pas de services minimes au niveau des banques, assurances, établissements financiers, microfinances et commerces et cela, jusqu’à la satisfaction de la réparation demandée à savoir, l’annulation de la mutation de Mme Kéita, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, en la ramenant à son ancien service.
Cette situation perdure depuis plus d’un an en raison de nombreuses négociations qui étaient en cours. Mais qui malheureusement ont toutes échoué. Ce qui amène M. Bah à indiquer qu’un « travailleur ne mérite pas être dégradé parce qu’il s’est mêlé de syndicalisme ». Notons que les banques, assurances, établissements financiers, microfinances et commerces du Mali fermeront leurs portes durant 3 jours, renouvelables si leur demande n’est pas satisfaite. Il faut préciser une fois de plus qu’après vérification, nous sommes rendus compte la grève a été observée partout ici à Bamako.
Daouda Bakary KONE
C’est votre droit mais c’est pas à l’approche de la fête que vous décidez d’aller en grève.
Des chefs de familles qui attend leur salaire pour faire des dépenses.
Mettez vous une seconde à nos places pour voir se ce sa fait.