Selon une informations donnée par le ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions de la République, porte parole du gouvernement M. Yaya Sangaré « la direction générale des impôts semble bien partie pour terminer en l’année 2019 en beauté termes de mobilisation des récentes. Sur un objectif de 908 milliards FCFA. Elle est à un taux de recouvrement de 77% a la date du 28 octobre 2019, soit 700 FCFA. Nos impôts« , a-t-il posté sur page twitter.
Selon la Banque mondiale une « Vaste pays semi-aride et enclavé de la ceinture sahélienne, le Mali est une économie à faible revenu, peu diversifiée et exposée aux fluctuations des prix des matières premières. Sa forte croissance démographique (avec un taux de fécondité de 6 enfants par femme en 2017) et le changement climatique représentent des risques importants pour l’agriculture et la sécurité alimentaire du pays« , explique l’institution de la breton wood.
Perspectives : facteurs positifs et négatifs
La croissance du PIB réel devrait ralentir en 2019 pour s’établir à 4,7 % et s’y maintenir en 2020. L’inflation devrait être de l’ordre de 1,7 % en 2019 et 1,8 % en 2020. Grâce à l’assainissement, le déficit budgétaire devrait se réduire progressivement, passant d’environ 2,4 % du PIB en 2019 à 1,5 % en 2020. Le déficit de la balance courante devrait rester supérieur à 6 % jusqu’en 2020.
L’accroissement des recettes et l’efficacité des dépenses publiques
Le Mali a commencé à mobiliser davantage de recettes et à accroître l’efficacité et la qualité des dépenses publiques, afin de créer la marge de manoeuvre budgétaire nécessaire à l’investissement public. Il rationalise les exonérations fiscales, améliore l’efficacité du régime fiscal minier, et renforce l’administration et l’efficacité du recouvrement de la taxe sur la valeur ajoutée. En outre, le gouvernement a mis en place un cadre de consultation pour faciliter la mise en oeuvre de l’accord de paix de 2015.
Les autorités ont commencé à appliquer une loi contre l’enrichissement illicite, notamment en exigeant des hauts fonctionnaires qu’ils déclarent leurs avoirs. Dans le secteur de l’énergie, les réformes ont cherché à renforcer les finances d’Électricité du Mali (EDM), une entreprise publique, pour atténuer les risques budgétaires connexes et libérer les ressources pour les investissements et les dépenses dans d’autres domaines.
Ratification des accords sur la libre circulation des personnes et des biens
Le Mali a ratifié tous les accords sur la libre circulation des personnes et des travailleurs au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Aucune mesure ne limite la circulation des personnes ou le droit d’établissement en tant que travailleur indépendant ; ainsi les ressortissants de la CEDEAO n’ont pas besoin de permis de séjour et peuvent s’installer librement au Mali pour travailler ou pour exercer une profession libérale. Toutefois, dans la pratique, ces droits sont bafoués par des obstacles non officiels à la frontière, où de multiples points de contrôle de différents types entraînent des coûts de transaction élevés.
Notons que la Banque mondiale aide le Mali à faire face à ses enjeux économiques en mettant l’accent sur l’éducation, la santé, l’agriculture et l’énergie.
Daouda Bakary Koné
Source : Croissanceafrique.com