Par croissanceafrique
Face à la montée des cas positifs de la maladie à coronavirus en fleche, le président de la transition Bah N’Daw s’est adressé à la nation pour la première fois ce lundi soir à Bamako. Dans son Discours, le chef de l’Etat malien est catégorique, « je vous annonce sans détours, que sur le front de la COVID-19, les nouvelles ne sont pas bonnes pour notre pays » dixit bah N’Daw.
En effet, le 25 mars dernier, notre pays ne comptait que deux cas actifs de COVID 19. C’est pourquoi, au cours de son discours à la nation le président Bah N’Daw a affirmé qu « A l’heure où je vous parle, ce 30 novembre 2020, nous frôlons officiellement le chiffre de 5000 cas d’infection et ce chiffre…», a-t- il affirmé, le chef de l’Etat Malien.
Par ailleurs, si les statistiques de l’hémisphère Nord sont bien plus alarmantes, on peut parler aujourd’hui de croissance exponentielle du mal sur le territoire Malien. « Le fléau est, de plus en plus, dans nos familles. Il est, de plus en plus, dans nos bureaux. Il est, de plus en plus, dans nos rassemblements. Il est, de plus en plus dans le District qui reste l’épicentre de la propagation au niveau national », dit-il.
Au Mali, la crainte existe que la COVID 19 ne devienne endémique. Ce qui, pour un pays assailli par d’autres urgences, ne serait pas un défi de plus, mais le défi de trop.
« Nous avons le devoir et le pouvoir de faire des mosquées et des églises le premier champ de bataille contre la pandémie de la COVID 19. Cela ne prend qu’un masque par fidèle, le respect des distances prescrites, les mesures d’hygiène telle que le lavage des mains et la désinfection régulière des lieux de culte », a-t- il exhorté
Notons que sur cette lancée, chaque imam, chaque prêtre, chaque pasteur a le pouvoir et le devoir d’être un commandant en chef contre la pandémie, pour la survie des fidèles qui les ont choisis, pour la survie d’une nation à laquelle chacun de nous doit quelque chose.
Daouda Bakary Koné