La fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF) et la Banque Arabe pour le Développement Economique de l´Afrique (BADEA) ont convenu de collaborer pour soutenir les activités de renforcement des capacités dans certains pays de l´Afrique subsaharienne dans le cadre de la coopération Sud-Sud. C´est dans ce cadre que 40 femmes entrepreneuses maliennes ont été choisies pour bénéficier de cette formation. La formation a débuté le lundi 25 novembre à l´hôtel Olympe de Bamako. La cérémonie d´ouverture était présidée par Madame Tounkara Sophie Soucko, représentante du ministère de la promotion de la femme de l´enfant et de la famille, accompagnée de la représentante de l´ACBF et BADEA, Madame Cynthia Nyam.
L´objectif principal de ce projet est de renforcer la sécurité économique des femmes en renforçant leurs compétences pour la gestion de leurs commerces et améliorer leur climat d´affaires. Cette formation est axée principalement sur trois modules, qui sont : la gestion financière ; la planification et organisation et le marketing et service à la clientèle.
Pour Cynthia Nyam, représentante de l´ACBF, l´ACBF est une organisation africaine pionnière de renforcement de capacités sur le continent, en mettant l´accent sur les capacités humaines et institutionnelles nécessaires à l´atteinte des résultats de l´Union Africaine (UA) et des Objectifs du Développement Durable (ODD). Selon Madame Cynthia, cette formation a débuté par une évaluation des besoins des femmes entrepreneurs réalisée l´année passée au Mali. Les résultats de cette évaluation des besoins ont montré que le gouvernement malien a fait des progrès remarquables dans l´amélioration du climat général des affaires dans le pays. Elle salue par ailleurs le courage des femmes entrepreneurs pour la création et le maintien de leurs entreprises face aux défis énormes et contradictoires. Ces femmes sont contributrices de l´économie du Mali et considérées comme exemples pour les futures générations de notre pays, estime la représentante de l´ACBF.
Pour la représentante du ministère de la promotion de la femme, de l´enfant et de la famille, Tounkara Sophie Soucko, le choix de ces modules n´est pas fortuit, il résulte d´une analyse des besoins des femmes entrepreneurs au Mali qui a révélé des lacunes dans la gestion financière, la planification et l´organisation ainsi que le marketing et le service à la clientèle. Elle affirme que cette formation est en parfaite adéquation avec la vision et les priorités du gouvernement du Mali pour contribuer à l´autonomisation et l´épanouissement de la femme malienne. Madame Tounkara exhorte ces femmes entrepreneurs à plus d´assiduité, de ponctualité tout au long de cette formation et à partager les compétences qu´elles auront acquises avec leurs sœurs qui n´ont pas eu la chance d´y participer.
IB KONE