(CROISSANCE AFRIQUE)-Le Niger a une fois de plus démontré sa solidité financière en mobilisant avec succès 21,5 milliards FCFA sur le marché des titres publics de l’UMOA le 6 novembre.
Cette opération fait suite à une précédente levée de fonds de 54 milliards FCFA le 24 octobre. Elle a été réalisée à travers l’émission de deux Bons assimilables du Trésor (BAT) de maturités respectives de 91 et 364 jours, attirant l’attention de nombreux investisseurs.
Les deux types de bons émis au cours de cette opération ont des maturités significatives, le premier à court terme de 91 jours et le second à long terme de 364 jours. Cette dualité permet aux investisseurs de choisir la période qui correspond le mieux à leurs stratégies financières. En offrant un mélange d’échéances, le Niger encourage une large participation sur le marché.
L’opération a suscité un intérêt notable de la part des investisseurs issus de plusieurs pays de la région. La participation variée d’investisseurs de l’ensemble des 8 États membres de l’UEMOA souligne la confiance dans l’économie nigérienne et son cadre de gestion des titres publics. Cette diversité contribue à la liquidité et à la stabilité du marché.
Le Niger a enregistré un taux de couverture de 107,53%, surpassant l’objectif initial de 20 milliards FCFA. Cela démontre non seulement la solidité et la viabilité du projet, mais aussi l’enthousiasme des investisseurs pour les titres publics nigériens. Une offre totale de 21,5 milliards FCFA a été proposée, confirmant un intérêt soutenu pour ces instruments financiers.
Le gouvernement nigérien a choisi de retenir l’intégralité des offres, atteignant ainsi un taux d’absorption de 100%. Pour le BAT de 91 jours, 17,9 milliards FCFA ont été retenus avec un taux marginal de 9%, alors que le BAT de 364 jours a attiré 3,6 milliards FCFA avec un taux marginal de 9,5%. Ces résultats témoignent notamment de l’efficacité des stratégies de gestion de la dette publique du Niger.
Notons que les offres acceptées proviennent de divers pays membres, dont le Togo, qui a investi 10 milliards FCFA. Le Niger lui-même a contribué avec 6,3 milliards FCFA, suivi du Burkina Faso avec 3,96 milliards FCFA. D’autres pays comme la Côte d’Ivoire, le Bénin, et le Sénégal ont également participé, illustrant une coopération financière régionale forte au sein de l’UEMOA.
Daouda Bakary KONE