(CROISSANCE AFRIQUE)-La Guinée se prépare à une période économique marquée par des prévisions optimistes de croissance. Selon le ministre du Budget, Facinet Sylla, le taux de croissance devrait atteindre en moyenne annuelle 10,4% entre 2025 et 2027.
Cette annonce a été faite lors de la présentation d’une programmation budgétaire devant le Conseil National de Transition (CNT). Une telle croissance pourrait offrir de nouvelles opportunités pour le développement économique et la réduction de la pauvreté dans le pays.
Les projections indiquent une période de dynamisme économique pour la Guinée. Le gouvernement place sa confiance dans des investissements publics et privés qui sont censés stimuler la croissance. Les infrastructures et le secteur minier devraient jouer un rôle crucial dans cette expansion. Les parties prenantes espèrent également une augmentation de l’activité commerciale grâce à de nouvelles initiatives.
Facinet Sylla a mis en avant l’importance de ces prévisions pour l’avenir économique du pays. Le ministre a souligné que ces chiffres sont le résultat d’une planification minutieuse et d’un engagement à promouvoir une gestion financière rigoureuse. Cela pourrait renforcer la confiance des investisseurs et stabiliser l’économie. De telles déclarations soulignent l’engagement du gouvernement envers la transparence et la prévision financière.
Les prévisions d’inflation montrent une tendance à la baisse, passant de 11,2% en 2025 à un objectif de 9,9% en 2027. Cela suggère un contrôle accru des prix des biens et services sur le marché. Une inflation plus faible pourrait bénéficier à la population en renforçant le pouvoir d’achat. Néanmoins, il reste essentiel de surveiller les facteurs externes qui pourraient affecter cette dynamique.
Les prévisions budgétaires s’annoncent complexes, avec des recettes estimées à 41 779,4 milliards de francs guinéens. En revanche, les dépenses pourraient atteindre 46 046,7 milliards de francs guinéens. Cette disparité indique un défi à relever pour le gouvernement. La gestion effective de ces chiffres sera cruciale pour maintenir l’équilibre économique sur la période de prévision.
Un déficit budgétaire de 1,4% du PIB en moyenne annuelle pourrait soulever des questions sur la viabilité de la politique économique. Un tel déficit pourrait entraîner des restrictions sur les dépenses publiques et affecter les services. Il est donc primordial que le gouvernement élabore des stratégies pour atténuer cet impact. La sensibilité du marché à ces déficits exigera une attention continue.
Le taux de croissance prévu de 4,2% à la fin décembre 2023 dans la Loi des finances rectificatives représente une baisse par rapport aux estimations antérieures de 5,4%. Cette différence met en évidence des défis continus auxquels le pays est confronté. Les comparaisons historiques sont essentielles pour évaluer la trajectoire économique. Analyser ces écarts permettra de mieux comprendre l’évolution des priorités budgétaires du pays.
Notons que les prévisions économiques du gouvernement guinéen pour 2025 à 2027 indiquent une vitalité potentielle, mais des défis fiscaux persistent. Il est essentiel de suivre ces développements de près pour évaluer les impacts à long terme sur la croissance économique et le bien-être des citoyens.
Daouda Bakary KONE
