Par Croissanceafrique
Depuis, le lundi 30 novembre 2020, le président élu Joe Biden a confirmé la nomination de Janet Yellen au poste de secrétaire d’Etat au trésor, l’équivalent de notre ministre de l’économie et des finances. Une dame de fer qui ambitionne de changer les données économiques des Etats unis.
« Remettre les Etats Unis sur le chemin de la croissance » telle est la mission principale ancienne patronne de la Réserve fédérale. Âgée de 74 ans, Janet Yellen, soutient également l’instauration d’une taxe carbone et des hausses d’impôts pour les plus riches. Malgré qu’elle ne faisait pas partie de l’équipe de campagne du nouveau président Biden, d’aucuns pensent que toutes ses prises de position sont compatibles avec son programme.
C’est-à-dire, mettre la transition énergétique au centre des actions de l’administration Biden. C’est pourquoi, il y’a quelques semaines, elle a présidé un rapport du Groupe des 30, un club d’anciens banquiers centraux qui a plaidé pour l’instauration d’une taxe carbone. Toutefois, la nouvelle secrétaire d’Etat au trésor ambitionne de remettre les États-Unis sur le chemin de la croissance en pilotant un grand plan de relance afin de faire baisser le chômage (qui touche aujourd’hui 6,8 % de la population).
Ce n’est pas tout, car Janet Yellen devra également mettre en œuvre la réforme fiscale du nouveau président, qui prévoit d’augmenter les impôts pour tous les particuliers qui gagnent plus de 400 000 dollars par an soit environ (340 000 d’euro). A son tour, Joe Biden pense que Janet Yellen présente l’avantage d’être une figure qui réunit l’aile gauche du Parti démocrate et les centristes
Notons que cette docteur en économie de l’université Yale, puis enseignante et conseillère économique du président Bill Clinton, s’est surtout fait connaître en étant la première femme à diriger la Réserve fédérale américaine, la banque centrale, de 2014 à 2018.
Pour rappel, Janet Yellen est née d’une famille juive de New York, elle est l’épouse de George Akerlof, professeur d’économie qui a été couronné du prix Nobel en même temps que Joseph Stiglitz, en 2001. Elle est vue comme l’une des femmes la plus puissante au monde.
Daouda Bakary Koné